C'est vrai que j'ai toujours eu un peu de mal avec le burlesque, au cinéma ou en littérature, donc je n'étais pas forcément le public idéal pour apprécier ce livre eu grâce à babelio et masse critique, et les éditions au diable vauvert tant ce roman marche allégrement dans les plantes bandes du burlesque et du non sens.
Cette farce complétement déjantée qui a pour cadre un supermarché déroule des aventures les plus barrées les unes que les autres, avec des personnages largement bigger than life, rien que dans leurs noms ( Jacques Chirac Oussomo , (Blanc, Brun, Gris, et Noir ....) déroule une intrigue qui brasse hold up, histoire d'amour entre deux employés d'un supermarché et critique également du monde capitaliste... C'est amusant les 50 premières pages, mais ensuite c'est tellement outré et n'importe quoi qu'il est difficile de s'interesser et s'attacher à ce qui se déroule sous nos yeux...
Pour les fans, ca peut être un bon moment de détente...pour les autres on peut largement passer son chemin!!
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J'ai une tendance à choisir un livre par son titre. Je suis attirée par les livres avec des titres bizarres. le problème, c'est que certains ne sont pas à la hauteur de ce qu'ils promettent, comme celui-là.
On est dans un monde où les femmes peuvent choisir l'ADN d'un animal pour renforcer ou compléter l'ADN de leurs enfants. Ca donne 4 loups qui veulent venger la mort de leur mère, avec un samba vert comme complice et une noter à leur trousses. Non, non, ce n'est pas un livre humoristique, c'est même plutôt tragique.
Mais je suis totalement passée à côté. Les personnages ne m'ont pas touchée, l'histoire ne m'a suscitée aucune émotion. Je n'ai pas compris les personnages. Je n'ai pas compris le titre et son rapport avec l'histoire, ni ce que la première partie apporte au récit. Bref, ce n'est pas le genre de livre que j'apprécie plus que ça.
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Aurait pu être sympathique mais confus et trop facile.
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Jean-Jean est un homme ordinaire qui vit une vie ordinaire : il se lève tous les matins pour aller surveiller les clients et les caissières d'un hypermarché. Sa vie est assez triste, d'autant que sa femme, Marianne, aime dominer et s'en prendre régulièrement à son époux. Mais il ne lui en veut pas : non seulement il s'y est habitué, mais il sait que ses gènes de mamba vert, qui furent ajoutés aux siens pour upgrader l'enfant à naître, dominent sur la manager ambitieuse. Ou plutôt complètent cette personnalité atypique, glaciale, invivable. A la vérité, Jean-Jean n'en peut plus de cette vie mais n'a pas encore le courage de la fuir.
Il n'aura cependant pas le choix car le jour où il tue involontairement Martine Laverdure, nouvellement licenciée, sa vie ne tient plus qu'à la queue de quatre loups. Oui, Martine aussi avait upgradé ses rejetons avec des gènes de loup, et ces louveteaux ont bien l'intention de venger leur mère. Ils partent donc zigouiller Jean-jean, qui leur échappe, et se retrouvent avec Marianne sur les bras.
Ça, c'est pour l'histoire. Pour le récit c'est autre chose. Car l'ouvrage se découpe en trois parties, dont la première n'a aucun rapport avec les suivantes, si ce n'est pour la compréhension d'un environnement global. Ces parties racontent un monde entièrement soumis aux grands groupes, aux marques, au profit : qu'il s'agisse de Nike, de l'hypermarché des frères Eichmann ou d'Ikéa, de la procréation (sous copyright) ou de la mort, la nature est entièrement soumise à l'argent. Mais on bien du mal à voir dans quel but ces trois parties sont articulées.
De fait, on ne comprend pas ce qu'a voulu faire l'auteur : roman d'aventure ou critique de la société ? S'il y avait un message, il est brouillé ; s'il n'y en avait pas, deux des trois parties sont totalement dénuées d'intérêt. En surfant sur une légèreté volontaire, l'auteur passe à côté de ses sujets sans réellement les concilier. Pourtant, l'aventure des loups ne manque pas d'intérêt, mais le découpage des chapitres et la pauvreté de l'écriture relèguent ce roman à la littérature de plage.
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