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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le narrateur raconte la vie de Matabei, un homme qui, suite à un accident, se retrouve dans la pension de dame Hison, ancienne Geisha, et apprend auprès du jardinier l'art de peindre les éventails et de trouver l'harmonie d'un jardin. le narrateur, Hi-Han, fut lui-même pensionnaire de la maison, et apprit auprès de Matabei son art, avant de s'enfuir à cause d'une femme qui avait séduit son maitre.

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Hubert Haddad, poète et écrivain, et à mon avis, je me suis trompée sur le livre avec lequel faire sa connaissance. Pour être honnête, je n'ai pas beaucoup (voire pas du tout) d'affinité avec la littérature asiatique, surtout quand elle est "contemplative". D'autre part, je n'aime pas les récits de troisième ou quatrième main : Haddad nous raconte le récit de Hi-Han qui nous conte la vie de Matabei qui nous livre celle du "vrai" maître d'éventails, Osaki Tanako, jardinier de la pension. Je trouve que c'est compliqué, on ne sait jamais qui raconte quoi, ni à quel moment ça se passe.
Ce livre est, grosso modo, divisé en deux parties. La première, qui raconte les passations d'expérience et de sagesse dans la pension de dame Hison, est essentiellement "contemplative", emplie de descriptions du jardin japonais, de la place de chaque essence, de sa couleur, de son intégration dans le tout... Comme je l'ai dit, je ne suis pas assez sage pour que ça me "parle" ou m'intéresse. A noter quand même, dans cette première partie, la galerie de personnages qui vivent à la pension, assez réussie et attachante (de la Coréenne sans enfant qui vit avec ses poupées aux amoureux discret et officieux ou même l'énervant mais drôle commerçant Monsieur Ho), mais pas assez approfondie à mon gout. Cette première partie voit également naitre et se développer la folie amoureuse de Matabei pour une jeune pensionnaire recueillie par Dame Hison, Enjo. Ca, c'est pareil, ça m'échappe : comment un homme qui maitrise tant de sa vie, qui introjecte son environnement, qui "cultive son jardin" (aux sens propre comme figuré) avec tant de rigueur et de minutie peut ne plus se contenir à la vue d'une jolie paire de seins ? La sérénité la plus totale en même temps que la folie amoureuse la plus paroxystique ? En fait, à dire vrai, j'ai trouvé cette folle passion un peu ridicule, comme ça, vue de l'extérieur, entre un vieux monsieur un peu sage qui perd la tête pour une jeunesse pas très sage !
Bref, la seconde partie est celle de la désolation, suite à un tremblement de terre provoquant un tsunami, et celle de l'errance de Matabei sur les ruines de son jardin, à la recherche d'Enjo. J'ai finalement préféré cette seconde partie, plus courte, plus intense émotionnellement (en tout cas, pour moi).
Que dire d'autres sur ce peintre d'éventails ? L'écriture de Haddad est recherchée, parfois alambiquée, ne fluidifiant pas le récit. Les quelques passages sur la peinture sur éventails (il y en a bien moins que sur l'entretien du jardin, mais il semble que ces deux actions ne soient que les deux faces d'une même activité) sont passionnants, et les Haïkus qui y sont inscrits sont inspirés.
Mais je suis globalement déçue de cette lecture...
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A travers une plume sophistiquée et des paysages savamment décrits, Hubert Haddad nous entraîne en territoire nippon. Une découverte que j'espérais poétique mais qui s'avère au final souvent verbeuse. Une complexité d'écriture qui, à l'inverse de la bienveillante simplicité nippone, construit des personnages souvent creux et peu attachants. Un rendez-vous manqué avec ce livre qui aurait pu charmer le lecteur par son utilisation des tragédies de Kobe et de Fukushima mais qui ne parvient jamais à se départir d'une écriture pesante et d'arguments littéraires attendus...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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"Le peintre d'éventail" d'Hubert Haddad nous emmène dans un Japon dont on ne sait pas tout de suite s'il est ancestral ou contemporain, au sein de la pension de dame Hison, perdue au bord d'une petite route entre les montagnes et la mer. le jeune Matabei vient s'y réfugier après un traumatisme, et s'éprend peu à peu de la beauté des jardins, ainsi que de celle des éventails peints par le vieux jardinier. Cette expérience le transformera à jamais jusqu'à ce que la folie des hommes et de la Nature se rappelle à lui...
Bon, disons-le tout de suite, je me suis un peu (beaucoup) ennuyée à la lecture de ce livre : l'action avance très lentement, perdue au milieu de descriptions aussi belles que soporifiques. Heureusement, les personnages hauts en couleur de la petite pension, ainsi que le coup de théâtre au 2 tiers du roman permettent de tenir jusqu'à la fin. C'est dommage, car Hubert Haddad écrit terriblement bien. Bref, beau mais pas terrible.


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Objectivement, je me rends bien compte que c'est un bon livre et qu'il mérite les excellentes critiques qu'il a reçues, mais je ne me suis pas sentie touchée par l'histoire du Peintre d'éventail et je me suis même un peu ennuyée par moment.Le texte d'Hubert Haddad, plein de poésie, est dense avec des descriptions fournies et originales des paysages aussi bien que des personnages, au point que je me suis presque perdue dans le récit par moment.C'est vrai que je m'attendais à quelque chose de plus épuré, mais j'ai quand même bien aimé l'atmosphère qui règne dans la pension de Dame Hison où se passe presque toute l'histoire : c'est un lieu retiré où le temps semble aboli, comme une parenthèse à l'abri d'un quotidien trépidant.Au final, je suis surtout déçue d'être déçue : j'étais tellement certaine que le Peintre d'éventail me plairait...
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L'histoire de Matabei est celle d'un homme qui quitte le monde, rejoint une maison de pension reculée, et y reste un temps indéterminé après avoir eu une liaison avec la propriétaire.
Il y tombe surtout amoureux du jardin, remplace le vieux jardinier et se prend de la même passion que son prédécesseur : les éventails peints.

On retrouve l'idée d'une recherche de la perfection au travers de la quasi constance des choses et celle du passage de l'enfance à l'âge adulte face aux difficultés qui viennent et font comprendre la vie des anciens.

Malheureusement je ne suis pas rentré dans cette euphorie contemplative que le livre essaie de nous transmettre. J'ai ainsi découvert un livre sur une personne qui, volontairement, ne fait rien. Resterait alors pour la plume à retranscrire la magie qui existe dans les yeux de l'observateur. Mais pour moi si grande qu'ai pu être la dune, le désert est resté une étendue monotone (pour ne pas dire la vague et la mer).
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L'écriture trop poétique de la première partie du livre fait que je n'ai pas réussi à entrer dans cet univers, mon esprit vagabondait vers d'autres horizons. Il a fallu la deuxième partie plus concrète, pour retenir mon attention.
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I am giving this book 2 stars. I'm sure it deserves more, but this book was more work than fun.

I will try once again to write in french! If you see some mistakes, please tell me so I can learn not to make them again!

https://ipsofactodotme.wordpress.com/2013/05/18/le-peintre-deventail/

Conclusion:
•The novel takes place in Japan Atora.
•There was an accident at the end of the tunnel in Kobe.
•The death of an unknown girl marked the end of the previous life Matabei Reien.
•He was in a state of shock. He is in search of peace in Zen garden Osaki Tanako.
•I had trouble reading this book.
•And for good reason: Haddad is a poet that wrote a novel.
•It took me several hours to read a few chapters, since I had to search for words that are unknown to me: trees, flowers, animals, birds and so on.
•The style of this writer is a little too poetic for my taste.
•I was often bored while reading this.
•It would be good to add that this book is a very enjoyable read throughout, especially for someone who understands the French language better than I do.

French review:
•Le roman déroule à Atôra Japan.
•Il y avait l'accident au sortir du tunnel à Kobe.
•La mort d'une fille inconnue marquait la fin de la vie antérieure de Matabei Reien .
•Il s'était dans l' état de choc.
•Il est en quête de la tranquillité dans de Zen jardin de Osaki Tanako.
•J'ai dû mal à lire ce livre
•Et pour cause: Hubert Haddad est un poète ce qui écrit un roman.
•Il m'aura fallu plusieurs heures pour à lire quelques chapitres, depuis que, j'ai dû rechercher des mots qui sont inconnus à moi: les arbres, fleurs, animaux, oiseaux et ainsi de suite.
•Le style de cet écrivain est un peu trop poétique à mon goût.
•Je m'était souvent ennuyée pendant cette lecture.
•Il serait bon d'ajouter ce que ce livre c'est une lecture très agréable dans l'ensemble, en particulier pour quelqu'un qui comprend la langue française mieux que je le fais.


Lien : https://ipsofactodotme.wordp..
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