L'alchimiste du neutronium, Tome 2 : Conflit

L'aube de la nuit est un « cycle « remarquable ( Un long roman épique en fait ) .
Un univers immense avec un remarquable foisonnement de personnages et de rythmes . Beaucoup de points de vue ( c'est une inondation ) .

L'intrigue est pleine de rebondissements et c'est un cycle plein de vie et de personnages réels , que l'on a vraiment l'impression d'accompagner dans les endroits les plus improbables et les plus surprenant .
C'est le paradis de l'amateur de space op et c'est un des ensembles de textes majeur du genre .

C'est vraiment un univers véritable et palpable que l'on découvre et qui est effarant !
La grande longueur de ce cycle ne doit pas inquiéter à mon humble avis , car c'est une chance inespérée pour l'amateur de ballades dans l'espace à n'en plus finir .
C'est l'occasion de découvrir tout ce que l'on peut espérer y rencontrer . Cela dit on trouve dans l'espace des choses pas très orthodoxes et , on en trouve d'autres pus conventionnelles ....

Il y a néanmoins un seuil à franchir dans cette partie de ce long roman de plusieurs milliers de pages .

Le texte prend ( c'est le cas depuis un moment déjà ) une coloration partiellement « pulp « , avec Al Capone qui a ressuscité et qui a pris le contrôle d'une partie de l'univers des possédés .
Il est donc un acteur clef de l'univers pour un moment . Al Capone « résurréctionné « ( néologisme de votre serviteur) dans l'espace , ça surprend un peu de prime abord . Et ici des collègues lui cherchent des poux sur la tête .

Perso , avant d'avoir lu ce récit , je trouvais « toussa toussa « potentiellement débile , tout ce cirque me disais-je était plus de l'ordre du délire que du genre romanesque .
En fait c'est passé comme une lettre à la poste , Ce qui démontre que tout est dans le style et dans l'intrigue , dans la façon , et ce doit être ce que l'on appelle le talent , en somme .

C'est une partie de l'histoire qui est musclée et trépidante .
Du grand jeu diplomatique et militaire , des barrages , des tentatives d'endiguement des morts .
Des batailles à l'échelle de mondes entiers , avec le cortège d'action spectaculaires et un décorum du tonnerre , un réel sens du drame . C'est finalement toute une géopolitique qui émerge .

Le lecteur côtoie une ménagerie très compliquée , des gens normaux , des extraterrestres , des êtres technologiques , des Edénistes, des Adamistes et des Possédés …. Bref un cirque mémorable , un maelstrom .
Ce cycle constitue un ensemble très long . Ceci peut apparaitre comme une difficulté , mais les thèmes , l'univers , les personnages embarquent véritablement le lecteur .

Plus que jamais , la trame narrative est foisonnante donc .

L'aube de la nuit. Enorme roman, (on ne peut pas parler de suite) composé de :
Rupture dans le réel, tome 1-1 : Génése
Rupture dans le réel, tome 2 : Emergence
L'Aube de la nuit, tome 1 - Rupture dans le réel, volume 3 : Expansion
L'alchimiste du neutronium, Tome 1 : Consolidation
L'alchimiste du neutronium, Tome 2 : Conflit
Le dieu nu, Tome 1 : Résistance
Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

Plus de 3.000 pages pour une seule histoire. Enorme.
Un univers complet, décrit dans les moindres détails. Enorme.
Une "foultitude" de détails sans importance sur tous les sujets. C'est parfois un peu pénible. C'est long, c'est Enorme.
On veut connaître la fin, le déroulement de l'histoire, le devenir des personnages et donc on dévore le livre, qui n'en finit plus, on risque l'overdose. Enorme.

Le style Hamilton est parfois un peu froid, impersonnel et sur 3200 pages, c'est long, très long, trop long.
surtout à ne pas lire à la suite, vous risquez l'overdose.

Quatre étoiles (-)

». Cinquième volume de « L'aube de la nuit » C'est la baston générale dans la galaxie entre les méchants possédés et les humains « normaux » Adamistes et Edénistes mêlés. Joshua Calvert (qui a récupéré Mzu avec son arme secrète ) , Louise Kavanagh, Syrinx luttent contre eux à des titres divers. Et chez les Possédés eux-mêmes la lutte des trônes a commencé . Qui l'emportera ?

Nous sommes face à un monstre littéraire, un roman de plus de 6000 pages.
Cette critique est commune au 7 tomes sortis, je ne vais pas les critiquer un à un, de mon point de vue cela ne sert à rien.
Si vous voulez vous faire une idée, lisez le premier tome, et sachez que l'intrigue ne fait que démarrer, c'est ensuite que ça part dans tous les sens, avec je ne sais plus combien de personnages et d'histoires parallèles.

Les quelques défauts : des personnages principaux assez stéréotypés, un peu trop de scènes de sexe, et une tendance au deus ex machina que l'on retrouve aussi dans ses autres romans mais qui passe très bien la plupart du temps.
Et plein de qualités, une imagination folle, un monde (des mondes pour être plus précis) extrêmement bien décrit, des développements scientifiques dans tous les sens, du Sens of Wonder en veux tu en voilà, des aventures dans tous les sens.
C'est pour moi la quintessence du Space Opera. Un roman énorme dans tous les sens du terme.
Je pense qu'il faut l'avoir lu si on aime la SF un peu grandiose.

L'auteur arrive même à donner une dimension Fantastique à un Space Op, ce qui pourrait en retenir certains, mais dans les faits ça passe très bien.
Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, ce serait dommage.

Si vous avez un peu d'argent et beaucoup de temps devant vous, allez-y, c'est Grandiose !

Grande fresque spatiale, imagination débordante, une seule histoire sur plusieurs volumes. Il faut aimer les détails, les bifurcations et un certain délire, mais si on plonge c'est formidable.

Pour faire vite, ce bouquin vaut le coup pour quelques scènes totallement spectaculaires (je pense en particulier à la scène finale qui est un monument de grandeur déraisonnable).Hélas, comme dans tous les autres tomes, les multiples intrigues diminuent largement l'impact de ce genre de choses, et en particulier la promenade de Gérald Skibbow.
9782266119481"

fantastique cycle !