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Citations sur Outrage au public et autres pièces parlées (8)

Du fait que nous ne jouons pas et que nous n'agissons pas en jouant, cette pièce n'est ni franchement comique, ni franchement tragique.
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La scène n'est pas un monde, pas plus que le monde n'est une scène.
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Le temps nous échappe. Le temps ne peut pas être joué. Le temps est réel. Il ne peut pas être joué comme une réalité. Puisque le temps ne peut être joué, la réalité ne peut être jouée. Cependant, si on joue en dehors du temps, il n'est pas nécessaire de jouer le temps. Cependant, si on joue en dehors du temps, le temps est sans signification.
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Nous n'avons rien à vous raconter. Il n'y a pas de dialogues. Nous ne sommes pas en situation. Nous n'avons pas d'échanges avec vous.
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La liberté de vos rêves ne doit pas céder à la logique de la scène.
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Vous ne pensez rien. Vous ne pensez à rien. Nous pensons à votre place. Vous n'acceptez pas que nous pensions à votre place. Vous voulez rester objectifs. Vos pensées sont libres. Tout en le disant, nous nous glissons insidieusement dans vos pensées.
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La hyène hurlera comme une hyène.
Le gardien de nuit baillera comme un gardien de nuit.
Les conjurés parleront à voix basse comme des conjurés.
Le roseau dans le vent fléchira comme un roseau dans le vent.
L'autruche cachera sa tête dans le sable comme une autruche.
Le rempailleur sera accroupi comme un rempailleur.
La marmotte dormira comme une marmotte.
Le chien crèvera comme un chien. [...]
Et les lapins proliféreront comme des lapins.
Et les bactéries proliféreront comme des bactéries.
Et les pauvres proliféreront comme des pauvres.
Et un homme comme toi et moi sera pareil à un homme comme toi et moi. (pp. 59 et 63)
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Si on vous avait laissés debout, vous seriez peut-être à la longue tentés de nous interrompre. D'après les études anatomiques, un corps debout est capable de plus de violence. Par exemple, vous seriez tentés de serrer les poings. Votre esprit de contradiction se réveillerait. Vous seriez plus libres de vos mouvements. Vous seriez moins corrects. Vous pourriez vous balancer d'une jambe sur l'autre. Vous prendriez conscience de votre corps. Votre sens esthétique serait diminué. Vous ne formeriez plus une masse uniforme. Vous ne seriez plus immobiles. Vous ne seriez plus une parfaite géométrie. Vous seriez incommodés par vos voisins. Vous pourriez manifester votre opinion. (p. 33)
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