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2,73

sur 46 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Dans la cage » de Kevin Hardcastle est roman noir qui se dévore comme un polar et fait songer aux recueils de nouvelles de Craig Davidson, "Juste être un homme" et "De rouille et d'os" : on y retrouve le même mélange de violence et de tendresse, de noirceur et de lumière, de pesanteur et de grâce, et ce même questionnement sur le rapport à la violence, sur ce que c'est que d'être un homme.

Daniel fait partie des laissés pour compte d'une certaine Amérique, celle des petites villes dévorées par la pauvreté et le chômage, plus jeune il a failli échapper aux fins de mois difficiles qui se succèdent, et devenir champion de boxe mais une vilaine blessure (le destin?) a brisé sa carrière. Depuis il joint difficilement les deux bouts avec sa femme Sarah, sans doute la véritable héroïne du livre, et sa fille, en devenant soudeur, puis en acceptant de jouer les gros durs auprès du caïd de la ville qu'il connait depuis son enfance. Désabusé par la violence du "milieu", Daniel décide de laisser derrière lui sa courte carrière d'homme de main et reprend le "Free Fight", un mélange de boxe et d'arts martiaux où tous les coups sont permis...

Si l'histoire, la rédemption à l'américaine, a un air de déjà-vu, l'auteur mêle subtilement les instants lumineux du quotidien, la simplicité d'un bonheur qui semble à portée de main, comme une truite arc en ciel qui s'esquive au dernier moment, la tendresse infinie qui unit le couple qui ne cesse d'entrevoir la lumière au bout du tunnel avec une forme de tension diffuse qui ne se relâche jamais, et étreint le coeur du lecteur, saisi par cette ombre glacée qui plane tel un aigle noir au dessus du destin de Sarah et Daniel ...
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Dans la cageKevin HARDCASTLE

De la boxe, du désespoir, une famille, des amis et de la noirceur.
Voilà ce qui compose ce premier roman de ce jeune auteur canadien.
Ce roman sent la sueur, le sang et l'effort qu'il faut pour rester dans le droit chemin.

Daniel et Sarah vivent avec leur fille de 12 ans Madelyn dans une banlieue assez déprimante en Ontario.
Ils ont pour amis Ella et Murray.

Daniel ne peut plus gagner sa vie comme boxeur de cage depuis une grave blessure.
Mais il faut bien manger et un contrat précaire de soudeur ne nourrit pas plus qu'une paie d'aide-soignante de nuit.
La solution de Clayton, ami d'enfance de Daniel, est assez simple : l'engager comme homme de main pour récupérer les impayés en compagnie de Wallace et l'inquiétant Tarbell.
Et à ce poste Daniel est efficace et ramasse beaucoup de fric.
Le jour où tout dérape Daniel se désolidarise et fuit cette bande de salopards... pour retrouver le ring.
Regagner le droit chemin se paiera très cher pour ce pauvre Daniel...

J'ai beaucoup apprécié l'homme ( rencontré au festival America) avant d'aimer l'auteur.
Ce n'est pas un premier roman parfait ( la relation mari-femme est un peu lisse je trouve) mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance et surtout cette fin que je n'imaginais pas.

Vivement le second roman Kevin Hardcastle !
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Daniel, ancien champion de free fight et homme de main pour Clayton, le caïd local, veut rentrer dans le droit chemin. A Simcoe, Ontario, Daniel bosse dur comme soudeur pour faire vivre sa famille mais l'amour de la boxe est plus fort que tout et le boulot se fait rare et fragile. Si en plus Clayton a dans ses rangs un neveu violent et complètement imprévisible, le drame n'est pas loin…
Dans la cage est un roman noir classique dans la forme mais parcouru de scènes saisissantes qui tiennent le lecteur en haleine : des combats ou des entraînements de free fight précisément relatés, des éclairs de violence inattendus, un désespoir inéluctable. En somme, une très bonne lecture.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Une belle histoire très rythmée par les mouvements des corps qui dansent, s'affrontent, se rassurent. C'est un engrenage qui s'accélère pour un personnage principal qui ne contrôle pas grand chose.
Daniel est un boxeur qui a du arrêter les combats suite à un problème de santé. Seulement, pour cet homme bien, personne ne propose de travail décent. Il s'est reconverti en tant que soudeur mais c'est Clayton, un trafiquant violent, qui lui propose du travail.
Motivé par la vue de la maison miteuse qu'il offre à sa femme et à sa fille, Daniel fait des petits boulots pour Clayton, essaie désespérément de trouver du travail en tant que soudeur puis se remet au combat. Il commence par se rendre régulièrement à la salle de sport, reprend confiance. On lui propose un combat pour qu'il puisse gagner de l'argent. Emporté par l'euphorie de la reprise, sa confiance en lui, Daniel passe un accord avec Clayton, tout s'enchaîne, va trop vite, rien ne se passe comme prévu. Durant toute l'histoire il est pris dans des enchaimenents qu'il a à peine initié puis s'y trouve emprisonné.
Ce livre retrace l'histoire d'une petite famille soudée dans laquelle deux jours ensemble sans que l'un ou l'autre ne travaille est une exception offerte par les fêtes de Noël, où chacun veut le bien-être de l'autre.
C'était une belle lecture, un beau premier roman.

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Daniel petit truand, bon boxeur semi-pro s'est rangé des voitures depuis sa rencontre avec Sarah l'infirmière qui lui a si bien recousu son arcade éclatée.

Daniel ouvrier soudeur méritant, bon père de famille, bon mari se retrouve au chômage. Alors forcément ses anciens potes rappliquent et ils lui veulent du bien. de l'argent vite gagné, il suffit de remonter sur le ring.

Polar gris et rouge sang dans le Canada profond, violence urbaine crue et envolée panthéiste comme un paradis inatteignable. Petit polar intimiste, rapide et bien construit qui entre, quelques bastons, de bonnes tripotées et aussi des fusillades carabinées nous parle de déterminisme social. Daniel, Sarah, Madelyn, une petite famille de Colombie Britannique, un tableau idyllique, un rêve impossible.

Si l'histoire n'est pas très originale, il faut reconnaitre que Kevin Hardcastel a le sens du rythme et un sacré souffle qu'il tient la distance.
Petit polar efficace et bien écrit.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je remercie Léa du #PicaboRiverBookClub et Albin Michel pour la lecture de ce roman.
Ce roman me laisse un sentiment mitigé.
J ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture et j ai même penser a l abandonné.
Passer les premières pages ou je n ai pas accroché au style que j ai moyennement aimer.
Puis le livre devient intéressant avec le personnage de Daniel et sa famille même si j'aurais aimer une description un peu plus développé des personnages.
Le personnage de Daniel est complexe noir. Il veut échapper à son passé mais le passé reste toujours présent. Il va trouver refuge dans la boxe pour tenter de fuir son destin et retrouver une vie "honorable" et une rédemption.
J ai trouvé la deuxième partie du roman plus prenante avec beaucoup de tension et un rythme plus intéressant ou l auteur installe une atmosphère lourde.
J ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman pour sa noirceur.
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Kevin Hardcastle signe avec IN THE CAGE son premier roman. Un roman noir si corsé qu'il est bien difficile d'en sortir indemne.


Violence, sang, haine, domination, manipulation, acharnement, désespoir, peur… tout autant d'éléments conférant une atmosphère quasi angoissante.


Malgré un départ en dent de scie, l'adaptation au milieu dans lequel évolue ce roman a été quelque peu difficile. le monde de la boxe, du free fight est bien détaillé. Les notions techniques m'ont quelque peu donné le tournis. Heureusement, Monsieur Miss Chocolatine qui maitrise le sujet, c'est fait un plaisir de me faire une démonstration-explication. Je conçois que les novices pourront être déstabilisés par toutes ces données, il est préférable de prendre le temps de jouer au curieux, on en apprécie bien mieux la teneur du récit.


Daniel est le fils a son père. Il n'a rien d'un héros, un homme ordinaire. Une enfance heureuse. Daniel suit sa voie, son chemin sur lequel il rencontre Sarah qui devient son pilier, lorsque le glas des combats sonne. de retour dans sa ville natale Ontario, il fait vivre sa famille grâce à des petits boulots sur de gros chantiers de construction. Survivre devient alors un sacrifice primordial. Il se fait embrigader par Clayton, un copain de toujours, et tient le rôle de négociateur dans les affaires scrupuleuses du pseudo boss. Ne supportant plus son rôle, il décide alors de tout arrêter. le danger s'insinue alors silencieusement au sein de sa famille. Jusqu'à quel prix ?


J'ai adoré la trame de ce roman. Insidieusement, l'histoire m'a pris aux tripes. Si le rythme est assurément lent la quasi totalité des chapitres, les derniers m'ont donné de vraies sueurs froides. L'atmosphère pesante prend de l'ampleur au fil des pages. La pression est telle que j'ai ressenti cette lame aiguisée s'insinuant dans les plis de la gorge donnant les pires frayeurs. Kevin Hardcastle n'épargne à aucun moment son lecteur. Il insuffle dans les traits psychologiques précis, cette ambiance malsaine, défigurant les valeurs morales de l'Homme. La haine, la désolation, les coups bas s'infiltrent de page en page. Un engrenage perfide de la condition humaine. Kit de survie défaillant ou roue de la malchance, certainement des deux. Les poings tombent, les larmes coulent, la colère gagne. Rien n'est épargné et encore moins le lecteur.


Je ne suis pas une habituée du roman noir, et loin de m'en déplaire, j'ai trouvé ce dernier d'une intensité totalement incroyable. L'instrumentalisation des dialogues est assez magnifique. Répliques courtes et acerbes. En apparence, le silence et les non dits en disaient davantage. Malgré le fait que j'ai eu l'impression de tourner en rond dans cette cage tourmentée de la vie de Daniel, je l'ai perçu plutôt comme étant le percuteur prêt à être amorcer à l'instant T et adéquat. Et c'est sur cette attente là que Kevin Hardcastle excelle.


Ce premier roman est une très belle découverte. Pas de coup de coeur, mais j'attends avec beaucoup d'impatience son prochain roman. Comme une intuition : cet auteur peut offrir bien davantage. Affaire à suivre, donc !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Une tragédie qui vous met K-O
*
Et un crochet du droit, un uppercut, un jab et te voilà dans les cordes.
Eh oui, le premier roman d'un auteur canadien parle de boxe. L'auteur est lui-même ancien boxeur et cela se ressent.
N'y connaissant rien de rien à ce sport de combat, cela ne m'a pas freiné dans ma lecture.
Une lecture attentive, concentrée sur les actions qui s'enchaînent à toute vitesse.
*
Bienvenue dans le monde de Daniel "Dan", jeune boxer à la retraite, marié à Sarah et papa de Madelyn. Tous trois forment une petite famille très soudée, dans un coin paumé de la province d'Ontario.
Dan a raccroché les gants après s'être blessé et a perdu son rêve de devenir champion. Dans cette contrée âpre et un peu hostile, le travail est difficile à obtenir. Il faut pourtant "faire bouillir la marmite". La famille se fait aider par leurs voisins amis (sorte de grand-parents adoptifs). Mais cela ne suffit pas. Dan devra se mêler à la mafia locale....malgré sa promesse.
Et là les ennuis commencent....jusqu'à l'apothéose finale.
*
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit. Une multitude de personnages entrent en scène rapidement, les actions s'enchaînent, les scènes de combat sont époustouflantes. Je me revoyais jouer à "Street fighter" sur ma console.
Puis au milieu du livre, je me suis fait happer dans cette spirale descendante, dans une noirceur glauque et terriblement malsaine.
On se rend vite compte que l'espoir d'une vie meilleure est vaine et que la tragédie que tout le monde ressent arrivera bien vite.
Je me suis attachée à ce petit bout de femme qu'est Sarah, une épouse attendrissante et bienveillante.
Le dernier uppercut est donné en finale, quand on ne s'attend plus à rien de pire. Et c'est là tout le talent de l'auteur. Nous embrumer, nous endormir puis nous donner son coup de poing .....là où ça fait mal.....
*
Quand la violence à l'état brut a tout donné mais qu'elle essaie encore de tirer sa révérence , de sortir du ring avec brio : voilà , c'est ça la tragédie.
*
Même si je n'ai pas réussi à m'imprégner du personnage de Dan (excepté lors de ses combats de free fight ), j'ai eu tellement de peine pour ce "laissé-pour-compte "trash-white" .
*
Quand un choix difficile fait il y a longtemps peut faire saborder l'équilibre des années après.
*
L'écriture est nerveuse. Des scènes tout à fait envisageables pour le cinéma. Des détails et descriptions justes et surtout précises (par exemple la boxe). Un décor sordide et poisseux collant bien au contexte misérable et violent.
Si vous aimez le fre-fight et le genre "pulp fiction" , vous serez servis.

PS: un roman conseillé par le Picabo River Bookclub sur FB.
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Peut-on réellement se refaire une virginité, rompre avec son passé, tirer un trait sur ses actes et ceux que l'on cautionnait dans un passé récent ?

Telle est la question qui se trame tout au long de ce premier roman, que, contrairement à bon nombres de camarades babéliotes, j'ai apprécié, et trouvé abouti.

Daniel est un ancien boxeur, qui a dû, pour des raisons de santé , abandonner son art. Daniel est marié à Sarah, aide-soignante dans une petite maison de retraite, et père d'une ravissante fillette, Madelyn. Daniel, qui a eu l'habitude des gros gains en boxant, doit désormais se contenter de revenus plus modestes, quand le marché de l'emploi ne l'oblige tout simplement pas à débrailler. Alors forcément, forte est la tentation de renouer avec l'argent facile. Et cela passe par fréquenter des gens pas très fréquentables où la violence fait loi.

Daniel souhaite reprendre une carrière interrompue. Y arrivera-t-il ?
Parviendra-t-il à se débarrasser de ses démons ? Et à quel prix ?

Dans la cage est assurément un roman très noir, qui se déroule dans un milieu que je connais peu. Pour moi, il montre donc une certaine originalité.
De construction assez classique, avec quelques éléments du passé qui viennent s'insérer dans le présent, l'auteur use d'un vocabulaire assez raccord par rapport au milieu. Son style est rêche, et nerveux.

S'il n'a pas l'ambition d'un roman noir exceptionnel, "Dans la cage" n'en est pas pour autant un mauvais opus. On peut juste regretter sa sortie en pleine rentrée littéraire. Une parution pré-estivale aurait sans doute été plus judicieuse, selon moi, bien entendu.

Je remercie les éditions Albin Michel et Babélio pour l'envoi de ce livre en amont de sa parution dans le cadre de la masse critique.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Dans la cage
Kevin Hardcastle, traduit par Janique Jouin-de Laurens
Albin Michel, Terres d'Amérique

Résumé de l'éditeur :
Ancien champion de boxe et de free fight, Daniel a raccroché les gants après une blessure grave et dit adieu à ses rêves de gloire. Devenu soudeur, il mène aujourd'hui une vie tranquille avec sa femme et sa fille, âgée de douze ans, à Simcoe, petite ville d'Ontario dont il est originaire. Difficile pourtant, dans une région minée par le chômage, de joindre les deux bouts. Aussi Daniel accepte-t-il de se mettre au service de Clayton, un caïd de seconde zone qu'il a connu dans son enfance, le temps de se renflouer. Mais vite écoeuré par la violence de ce milieu, il décide de s'affranchir et de remonter sur le ring. Sans se douter que, telle l'araignée prise dans sa toile, il ne pourra se libérer de l'influence néfaste de son ami…
Premier roman tout en tension et en émotion, porté par un magnifique personnage digne d'une tragédie antique, Dans la cage révèle un jeune auteur canadien à suivre, dans la lignée de Donald Ray Pollock et Craig Davidson.

Ce roman est une véritable tragédie, qui conduit Daniel vers un destin dont il va lui être difficile de s'échapper. le titre du roman, avec son double-sens, et le choix du prénom (qui signifie « jugé par Dieu ») montrent bien que Daniel est prisonnier de son destin comme dans une tragédie grecque. Daniel est également prisonnier de son passé : il n'est pas facile de mener une vie rangée quand on a fricoté avec la pègre… Clayton, qui se proclame l'ami de Daniel, agit en cachette pour empêcher ce dernier de réussir soit dans le travail soit dans la boxe, l'emprisonnant ainsi dans sa toile.
Daniel est un véritable héros tragique : de force herculéenne, il souhaite prendre son destin en mains. Il est en permanence en conflit avec les dieux qui dirigent sa vie (ici, Clayton et ses sbires), avec les hommes et avec lui-même.
Autre convention issue de la tragédie grecque, les scènes-clés du passé de Daniel sont racontées par une voix off, comme par un choeur, et retranscrites en italiques en tête de chapitre.
Les personnages principaux du roman (Daniel, sa femme et sa fille, leurs voisins et amis) sont très attachants : Daniel et Sarah forment un couple où chacun est prêt à tout pour l'autre. On a vraiment envie qu'ils s'en sortent tous les deux. D'autres personnages sont plus antipathiques : Tarbell, neveu de Clayton, est extrêmement cruel : il n'a aucune notion du bien et du mal et tue sans états d'âme. Tarbell est en fait un instrument de mort pour Clayton, bien trop malin pour se salir les mains, qui ne semble pas apprécier ses méthodes mais ne fait rien pour l'arrêter.
La tension que l'on ressent à la lecture de ce roman rend difficile toute autre activité !
Un grand merci à Léa, du #PicaboRiverBookClub et aux éditions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce roman coup de poing en avant-première.
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