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2,73

sur 46 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire en quelques mots :
Daniel aurait pu réussir dans les sports de combats mais une blessure à l'oeil a mis fin à la carrière qui l'attendait. Alors au lieu de la gloire, il travaille dur en tant que soudeur pour rapporter de l'argent pour sa femme et sa fille. Dans une région sinistre et désindustrialisée, une alternative est de se mettre au service de Clayton, un voyou sanguin. Mais Dan en a assez et décide de reprendre le combat, ce qui lui permettra peut-être de sortir de cette vie dont il ne veut plus.

Ce qui m'a séduit : j'ai beaucoup aimé la relation de Dan avec sa famille, cet amour immense qu'il porte à sa fille, et la complicité avec sa femme. Il ne lui cache rien, elle ne le juge pas, les soucis de l'un sont ceux de l'autre. Une empathie assez forte se dégage de ce trio et c'est avec encore plus de tristesse qu'on les voit aller droit dans le mur.

Ce qui m'a moins séduit : A plusieurs reprises j'ai eu des difficultés avec l'écriture. J'ai dû relire des phrases pour m'y retrouver et cela me gêne toujours dans une lecture. L'auteur est exigeant avec le lecteur et requiert toute son attention. Les scènes de combats demandent elles aussi une lecture soutenue, les actions s'enchainant rapidement, il faut rester attentif. de plus il n'est pas forcément facile de comprendre un sport auquel on ne connaît rien, mais le style narratif est construit de telle façon que l'auteur ne s'attarde jamais sur des explications.

Ce livre m'a un peu fait penser à celui de David Joy, Là où les lumières se perdent. le personnage principal est au final là aussi quelqu'un de bien mais n comprend dès le départ que là d'où il vient, c'est largement insuffisant. Tout se ligue contre lui et la spirale de l'enfer ne s'arrête jamais.

Au final c'est une lecture qui reste forte mais que je déconseillerais aux gens déprimés et aux âmes sensibles.

J'ai pu lire ce livre grâce au génial PicaboRiverBookClub, merci à Léa et aux éditions Albin Michel.
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Daniel a bourlingué sur les rings clandestins de boxe et de free fight. Il était un combattant reconnu et admiré avant qu'une blessure à l'oeil abrège sa carrière. Devenu père de famille, ce travailleur précaire peine à joindre les deux bouts. Pour améliorer l'ordinaire il rend quelques services musclés à Clayton, un caïd local qu'il connaît depuis l'enfance. Ne supportant plus les débordements de ce dernier, Daniel décide de couper les ponts. Une décision de bon sens qu'il va devoir payer au prix fort. Très, très fort…

Pas la peine de tourner autour du pot, j'ai trouvé beaucoup de défauts à ce roman. Des personnages à la psychologie peu fouillée auxquels j'ai eu du mal à accorder mon attention. Une écriture sans relief, parfois confuse dans la description des nombreuses scènes d'action. Un final survitaminé qu'on voit venir de loin avec ses gros sabots et qui n'a d'autre but que d'en mettre plein la vue. Et surtout, surtout, une mise en scène de la violence proche de la complaisance, le plus souvent totalement gratuite. Pas pendant les combats dans la cage dont le réalisme participe naturellement à la dynamique de l'histoire mais plutôt pendant les passages relatant les exactions de Clayton et sa clique, qui croulent sous les détails sordides et n'apportent aucune valeur ajoutée au récit. Un seul aurait suffi pour faire comprendre au lecteur les atrocités dont ses gros durs étaient capables, pas la peine d'y revenir à de nombreuses reprises, si ce n'est pour pousser le curseur de la cruauté toujours un peu plus loin, gratuitement.

C'est vraiment la sensation très dérangeante qui m'a accompagné tout au long de ce roman. Pourtant je suis plutôt bon public pour ce genre de tragédie d'une infinie noirceur mais là, rien à faire, je suis passé à côté.
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Je tiens, tout d'abord, à remercier Babelio et les éditions Albin Michel pour m'avoir permis de découvrir en avant-première ce premier roman qui ne m'a pas absolument pas laissée indifférente.
Il m'a fallu peu de temps pour lire Dans la cage mais beaucoup plus pour savoir quoi écrire dans cette critique. le thème de ce livre ne m'est pas familier et je suis certaine de n'avoir pas perçu toutes les nuances de l'écriture de Kevin Hardcastle.

Commençons par l'histoire elle-même.
Daniel, ancien boxeur, a dû arrêter la boxe à cause d'une blessure à l'oeil. Depuis il vit dans sa ville natale avec sa femme, Sarah, et sa fille, Madelyn, et exerce le métier de soudeur, comme son père avant lui. Mais les temps sont difficiles pour tout le monde et, pour aider sa famille à joindre les deux bouts, Daniel se met à travailler pour un gangster local, Clayton, qu'il a rencontré dans son enfance. Mais ce monde n'est pas fait pour lui et la boxe lui manque. Quand l'occasion de reprendre la compétition se présente, il n'hésite pas à la saisir. Mais tout ne se passera pas comme prévu.
Première remarque : le résumé que je viens de faire n'en dit pas plus que celui de la quatrième de couverture. Je tiens seulement à préciser qu'il couvre environ les deux tiers du livre, même en laissant quelques éléments de côté. Donc, premier avertissement : on sait que cette histoire a peu de chances de bien se terminer.
Sur le fond, c'est une histoire intéressante bien que peu joyeuse. L'idée de vouloir s'en sortir et ne pas y parvenir n'est pas originale mais j'ai aimé la manière de l'auteur de la présenter et de la mettre en forme.

Ce qui donne sa force à ce roman est la manière dont il est écrit. L'auteur écrit au présent, les phrases sont courtes, le ton direct. Peu de fioritures, on va à l'essentiel et on prend la voie la plus directe. Comme dans un combat de boxe pourrait-on dire.
Si Daniel est le personnage principal, ceux qui l'entourent ont aussi droit à leurs petits moments : sa femme, son ami d'enfance, ses voisins. Même pour un passage très court, chacun a sa place.
Ces deux éléments associés créent un roman sans temps mort, avec un rythme régulier au départ qui s'accélère au fil des pages.

Mon seul problème avec ce roman – et ce n'est pas le moindre – est qu'il ne m'a pas vraiment convaincue. Je ne suis pas vraiment rentrée dans l'histoire, je l'ai lue mais avec intérêt mais peu de passion. Est-ce le fait que le résumé de la quatrième de couverture en dise trop ? Je pense que oui, mais ce n'est pas tout.
Le monde de la boxe n'est pas forcément très connu du grand public. J'ai pu deviner à certains passages que quelque chose était évoqué entre les lignes, mais je ne connais absolument pas cet univers et n'ai donc pas saisi toute la portée de cette évocation. Et, pour être honnête, lire un roman intéressant en me sentant stupide parce qu'on n'en saisit pas toute la portée n'est pas vraiment dans mes habitudes.

Bilan de cette lecture : un roman à l'intrigue peu originale mais bien menée, un style direct et sincère mais bien plus complexe qu'on ne l'imaginerait au premier abord et, surtout, un auteur à suivre !
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” Il avait participé à près de trente combats en tout. Il avait perdu deux fois sur décision de l'arbitre et n'avait jamais été mis K.O. dans la cage. Il y avait peu de gymnases où s'entraîner dans l'Ouest, mais davantage de combats, et il roulait parfois des heures dans la même journée pour que des boxeurs essaient de le tuer à l'entraînement ou que des catcheurs le fracassent sur des tapis de sol usés et contre des murs en parpaings capitonnés tandis qu'il luttait pour se remettre debout. “ 



Daniel est un ancien champion de boxe et de free fight. Il a dû raccrocher les gants après une grave blessure et dire adieu à ses rêves.

Douze ans plus tard, il est devenu soudeur et même une existence ordinaire au côté de sa femme et de sa fille à Simcoe, une petite ville de l'Ontario où il a grandi.


Mais dans cette région minée par le chômage il est parfois difficile de joindre les deux bouts. Daniel offre parfois ses services à Clayton, un caïd qu'il connaît depuis son enfance. Jusqu'au jour où ça dérape...


” « Je crois que Clayton nous a entraînés dans un truc dont on ne peut pas se sortir, quoi qu'en pense cet enfoiré ». Dit Daniel 
(...) « Quels que soient les problèmes qu'on a, c'est pas comme ça qu'on va les résoudre, continua-t-elle. Plus maintenant. 
- C'est comme si le truc m'avait échappé, dit-il. Je ne l'avais pas vu venir. 
– Les choses sont différentes aujourd'hui, rien à voir avec l'époque où tu as commencé à travailler avec lui, dit Sarah. Vous allez vous faire tuer, au train où ça va. Je l'ai compris rien qu'en parlant à Clayton. » 
Daniel hocha la tête.
« Je ne veux pas finir comme lui, ça c'est une certitude, dit-il. “


Écoeuré par la violence qui monte crescendo dans ce milieu, Daniel décide de s'affranchir et de remettre les gants.



” « Personne ne lui a jamais proposé un boulot décent, dit-elle. Tu le crois, ça ? C'est un type bien. Il y a de quoi se poser des questions...»


Mais hélas, on ne se libère pas d'une telle emprise avec quelques coups de poing. 


Ce que j'en dis :

Quand on aime certains auteurs tels que Craig Davidson et Donald Ray Pollock et qu'ils saluent le petit nouveau, on ne peut que se réjouir de le découvrir nous aussi.
Dès les premières pages, une tension baignée de noirceur s'installe et ne quittera pas le récit et là je m'y sens déjà très bien. Mais voilà je poursuis ma lecture et je découvre un style particulièrement très détaillé même trop détaillé, ce qui me gâche une partie de mon plaisir et c'est vraiment dommage. Malgré tout je m'accroche et je fais bien car l'histoire est à la hauteur de mes espérances en dehors de ce bémol, alors je lui pardonne. 

Un premier roman noir plutôt réussi, une histoire pleines d'émotions qui laisse peu de place à l'espoir quand hélas certaines personnes naissent sous une mauvaise étoile.

Un auteur à suivre en espérant qu'il va corriger ces petites imperfections qui nous donneraient encore plus de plaisir à le lire. 


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Il n'est jamais facile de rédiger un avis pour un livre que l'on n'a pas totalement apprécié. Même si les raisons sont là, ce n'est pas toujours facile à lire, et ses raisons sont d'abord personnelles – j'écris d'abord des avis subjectifs.
Il s'agit d'abord d'une histoire de famille, famille que les personnages se sont choisis. il y a Dan, Sarah, sa femme, et Madelyn, leur fille unique. Murray et Ella apparaissent comme des grands-parents de substitution. En effet, dès que l'on nous parle un peu des parents de Dan et Sarah, le lecteur voit bien que ces familles étaient un peu bancales, sur fond d'alcoolisme, de misère sociale et peut-être aussi de maltraitance (voir l'unique apparition du père de Sarah, dans un retour en arrière). La famille que Dan et Sarah ont fondée pourrait être ordinaire, si ce n'est que Dan a des soucis professionnels, que Sarah, même si elle aime son métier, aimerait reprendre ses études (ce qui est difficile financièrement) et que Madelyn, leur fille, a parfois un comportement assez atypique. Note : elle est qualifiée presque constamment de « fillette », et le terme m'a gêné autant par sa répétition que parce qu'il ne m'a pas semblé très bien choisi (Madelyn a presque douze ans au début du récit).
Qu'entends-je par « soucis professionnels ? » Des chapitres en italique nous renseignent sur le passé de boxeur de Dan. « Boxeur » n'est pas forcément le terme adéquate puisque Dan fait du free fight, et que, dans cette discipline, tous les coups sont permis, et les arbitres semblent ne voir que ce qui les arrangent. Une blessure – grave – a stoppé sa carrière au moment même où elle commençait véritablement. le temps a passé, les cicatrices, les déformations, les séquelles en bref sont toujours là. Depuis, il est soudeur – mais la crise est là, avoir un travail quotidien à plein temps est rare; Conséquence ? Il travaille parfois pour Clayton, le caïd local. Lui aussi est très « famille » puisque Wallace, son bras droit, a recruté son neveu pour les aider. Oui, Clayton veut développer son entreprise, et il a besoin de toute l'aide possible – si ce n'est que Dan a décidé de raccrocher, et de reprendre la boxe. En amateur. Voir plus.
Le récit se déroule alors sur trois plans, les moments où Dan, seul, travaille, s'entraîne, les morceaux de sa vie de famille, et le business de Clayton. J'ai préféré les passages centrés sur le free fight, l'entraînement de Dan, tout simplement parce que la description du monde du free fight est ce qui m'attirait dans ce roman. J'ai eu plus de mal à passer d'un fil narratif à un autre, pas tant à cause du contraste avec l'univers de Clayton, presque classique dans son côté « roman noir » qu'au fait que je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie en lisant les pages qui étaient consacrées à Dan et Sarah, qui multipliaient à mes yeux beaucoup de petits faits ordinaires pour eux. Ils sont présentés comme complices, unis, mais j'ai trouvé qu'il y avait, du point de vue du lecteur, trop d'implicite, de non-dits. Si Dan combat, Sarah trouve d'autres moyens pour oublier (à mes yeux, toujours) la réalité.
Bref, j'ai eu l'impression de passer un peu à côté de ce livre. Je ne doute pas que d'autres lecteurs l'apprécieront.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Après une grave blessure, Daniel est obligé de raccrocher les gants. Soudeur pour faire vivre sa petite famille composée de Sarah, son épouse, et de Madelyn, sa fille, il souffre d'un mal-être permanent.
Pour arrondir les fins de mois, il travaille pour Clayton, un caïd. Dégoûté par les activités de plus en plus « borderline » de ses « collègues », il décide de reprendre l'entraînement et revenir à son plus haut niveau.
Bien écrit (le Canadien Kevin Hardcastle a étudié le « creative writing » à l'université), ce premier roman très sombre fait le portrait d'un personnage dépressif et taiseux peu ménagé par le destin. Mais l'écriture distanciée qui manque un peu de chair m'a empêchée d'être emportée par l'histoire. La description minutieuse des combats de « free fight » m'ont aussi laissée de marbre. Enfin, on aurait aimé en savoir un peu plus sur l'accablement qui envahit Daniel. « Dans la cage » laisse une impression d'inachevé.

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Dans la cage de Kevin Hardcastle
Traduction : Janique Jouin de Laurence

Daniel sait y faire avec ses poings et il a longtemps rêvé de pouvoir vivre de sa passion.
Malheureusement un coup mal placé lors d'un match, alors qu'il était jeune, le prive de ses rêves. Et bien qu'il ait toujours refusé ce chemin de vie, comme le voyait pourtant son père pour lui, il se "range", en fondant une famille et en devenant soudeur.
Cependant, dans une zone sinistrée par le chômage, cet emploi ne permet pas de faire vivre sa femme, infirmière, et sa fille adolescente. Pour cela, il décide de devenir "le nettoyeur" de son copain d'enfance, Clayton, petit mafioso de banlieue. Ce job, allant à l'encontre de ses principes, il décide alors de reprendre les gants, et de remonter sur le rings pour des matchs de MMA, malgré l'avis de Clayton qui va tout faire pour lui faire reprendre du service.
Daniel verra alors qu'il n'est pas toujours pas maître de son destin et que la réalisation de ses rêves ne va pas l'amener là où il pensait.

D'ordinaire, j'aime le roman noir, où il n'y a pas trop d'espoir, (car comme disait Johnny, "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir :-) . J'aime cette ambiance car malheureusement nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, et cela permet en général une bonne photographie de nos sociétés, et de notre malaise social.

Et avec ce roman, en lisant le teasing, j'ai vraiment eu l'impression que j'allais vraiment être servie ! "Un roman impeccablement conçu dont les personnages vous briseront le coeur" disait John Irving sur le bandeau de couverture.
Et pourtant, je me suis ennuyée, mais vraiment !
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, à en ressentir toute la misère, le mal-être de Daniel (pourtant de la misère il y en a !) L'auteur n'a pas réussi à m'intéresser au monde du MMA (j'avoue j'ai sauté des passages entiers).
J'avais vraiment l'impression d'être spectatrice de ce récit, de le regarder avec beaucoup d'indifférence - avec notamment beaucoup de scènes de quotidien, pas vraiment symboliques des difficultés sociales ambiantes - sans empathie pour Daniel ni sa famille (le plus peut-être pour sa fille), et quelquefois le sentiment d'une histoire sans queue ni tête, sans fil conducteur. Bref, je n'ai pas eu le coeur brisé, loin s'en faut !
Je ne saurais dire si cet ennui vient du fait que ce roman est un premier roman et je ne me sens certainement pas assez calée pour parler du style de l'auteur, mais en tout cas, cette histoire n'était pas pour moi. (quoique ! Deux mois après sa lecture, je m'en souviens encore assez bien ;-)

Je tiens à remercier le #Picaboriverbookclub et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman.
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Daniel est soudeur dans une petite ville de l'Ontario. Sa famille est composée de lui, sa femme Sarah et de leur fille Maddy. Il y a peu de travail et en plus, il s'est fait voler son poste à souder sans lequel il ne peut travailler... le couple manque d'argent, et Daniel choisit la solution de s'engager comme homme de main d'un mafieux local qu'il connait depuis l'enfance. Cependant toute cette violence finit par le répugner et il ne voit qu'un autre solution pour se faire de l'argent rapidement : remonter sur le ring en tant que fighter! En effet, l'homme est un ancien champion. Il est un peu rouillé certes mais il doit le faire.

La couverture et le résumé de ce livre m'ont de suite plu. Un roman sombre, un free fighter, il ne m'en fallait pas plus pour choisir de lire ce roman. le roman démarre par le résumé de la vie de Daniel avant le début de l'histoire, depuis son premier combat jusqu'à la naissance de sa fille...en 3 pages. le 1er chapitre nous présente le vol du fer à souder, le  2ème chapitre nous plonge dans le quotidien peu reluisant de Daniel en homme de main. L'atmosphère de ce roman est plutôt sombre, froide et glauque. Daniel évolue dans la violence avec la mafia locale (ses amis d'enfance lui font une fleur de l'embaucher), se relance dans le free figth pendant que sa femme Sarah travaille dans une maison de retraite, et la violence monte sans qu'on ne sache vraiment pourquoi.

Daniel sombre dans une spirale et patauge dans des sables mouvants d'où il ne peut s'extraire. de lui, à part son métier et son passé de fighter nous ne saurons rien de plus mis à part le fait qu'il aime sa femme et sa fille. Car tous les 3 forment une famille aimante et unie. Mais c'est tout! Je trouve le personnage de Daniel taiseux, froid sans émotions malgré le fait que cette violence ne lui convient plus et son amour pour sa famille. Mais ce roman ne transpire pas les émotions, les sentiments. Nous ne savons rien de plus personnel, nous n'entrons pas dans l'intimité de cet homme accablé.Est-il indien comme ses amis? Qui était vraiment son père? Car l'auteur parle plusieurs fois du père de Daniel mais je n'ai pas compris quel rôle il avait eu dans l'enfance et l'adolescence de Daniel ni ce qu'il vient faire quand Sarah l'évoque au mafieux. Quand un nouveau personnage apparaît, j'ai imaginé un peu de rebondissement, mais là encore, il ne s'est rien passé à part que cet homme est plus violent (fou) encore que les autres...

J'ai lu ce livre d'une traite attendant toujours à chaque page d'en savoir plus sur les personnages, la situation, les événements. Cependant, mon attente n'a pas été comblé et je suis sortie de ma lecture plutôt dubitative. J'ai trouvé ce roman plutôt bien écrit mais il ne m'a pas transporté car pour ma part, il reste de nombreuses zones d'ombres et les personnages de même que leurs rapports entre eux n'est pas assez creusé. Même si à la fin j'ai une pointe d'émotion, là encore je n'ai pas compris le raisonnement de l'auteur.

Je remercie Léa du Picabo River Book Club ainsi que les éditions Albin Michel pour cette découverte.
Lien : http://www.hellobeautymag.fr..
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Rien de nouveau sous les tropiques,
Lecture agréable qui ne bouleversera pas l'Amérique et le reste du monde non plus d'ailleurs.

L'histoire, un combattant de free fight qui travaille aussi pour des malfrats a envie d'arrêter tout ça pour sa femme et sa fille mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut ! bref rien de révolutionnaire à tel point que j'ai eu l'impression de l'avoir déjà lu.

Beaucoup de description qui n'apporte rien au récit, les combats sont quant à eux plutôt bien rendu.

Une serie B qui se lit vite mais qu'on oubliera aussi vite.
Mais c'est un premier roman donc soyons indulgent, on attendra mieux pour son prochain.
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Daniel est un ancien combattant professionnel de MMA (Mixed Martial Art) et de boxe anglaise qui sert la pègre pour nourrir les siens ; son seul souhait est de s'émanciper du milieu.
Vivre tranquille.
Avec un peu de chance.

Vous irez à la rencontre d'une évidente intensité relationnelle à la fois touchante, fleurie de complicité, de tendresse ; à la fois assombrie par le deuil, la rudesse du travail, le gagne-pain incertain, les boulots secondaires, la violence et finalement la désillusion.

2 points importants :

. Comme on peut le voir sur la couverture, on s'attend à un « One million dollar baby » versus MMA. du sang quoi, aussi, mais plus ! Alors, il y a certes une approche théorique et juste du combat, des techniques ; mais pour un amateur, il y un manque de passion dans les choses, un manque de convictions, de bousculades, un manque de combat sur ring vécu de l'intérieur. « Dans la cage », on s'attend à un tout autre programme. Ça a manqué d'énergie, de spasmes musculaires et d'adrénaline.
La 2e partie, soit au 1/3 du livre, dans laquelle la reprise de l'entraînement avec force technique, sueur, et douleur, ne sauve pas le roman.
. La présentation du dilemme de vivre « en attendant Godot » ou de se battre pour rencontrer sa gloire : « Crois-moi quand je te dis qu'un jour, ça sera la dernière. Tout peut arriver d'un coup. » est séduisante mais la démarche devient insipide à cause de la légèreté des dialogues.

Il y a des actions meurtrières efficaces, et une mise en scène propre.
Pour finir, acculé, comment survivre ? En cela réside l'enfermement dans la cage, un combat plus qu'un combat peut-être.
C'est un roman noir, un roman d'action, brutal au final, sans aucune illusion, sans pitié… Serre les poings, frappe ou meurt.
Je dirais « Split decision » (décision partagée), pas de KO.
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