J'étais amoureux d'une fille qui vivait dans le noir et pourtant tout était d'une clarté absolue.
- Il est les yeux, je suis le cœur. Il est les mains, je suis la tête. C'est ce que ma mère disait toujours.
Elle était aveugle et pourtant elle voyait tout, putain !
— La mort, c’est pas un problème pour moi. J’me suis fait à l’idée. Mais mourir… mourir, c’est autre chose. J’ai peur de mourir, Mo. J’ai peur de pas être assez fort pour les gens qui m’aiment. J’ai peur du mal que je vais leur faire.
"Tout ou rien, c'était bien moi ça. Et puisque j'allais devoir me battre, puisqu'il n'était plus question de fuir, j'avais bien l'intention de tout avoir aussi longtemps que je le pourrais."
« La chose la plus intime qu’on puisse partager, c’est de permettre aux gens qu’on aime le plus de nous voir dans nos pires moments: quand on est au plus bas, dans la plus grande faiblesse. La véritable intimité, c’est quand rien n’est parfait. » (Paroles de Millie envers Tag).
Pourtant, c'était Millie que je regardais et pas une autre. Je la regardais parce qu'elle me fascinait.
- Je suis la première à défendre la cause des femmes, mais rien ne vaut les voix d'hommes. Chaque fois, ça me fait le même effet : je suis complètement chamboulée. Rien que de les entendre, ça me serre le cœur. J'en ai les jambes en coton.
Je suis sûr qu'on peut pas être vraiment heureux en marchant dans les pas d'un autre. Le chemin qui mène au vrai bonheur est celui que tu traces tout seul. Même s'il n'est pas droit. Même s'il faut construire des ponts, creuser des montagnes, percer des tunnels. Y a rien d'aussi jouissif que de tracer sa propre route.
Mais Tag est différent. Tag est, tout simplement. C'est un tourbillon, une tornade : un truc incontrôlable. Il t'entraîne, t'aspire et, contrairement à une catastrophe naturelle, il ne se calme jamais. Il ne te lâche jamais. Pourtant, comme ça, d'un coup, sans prévenir, c'est ce qu'il venait de faire. Il nous lâchait.