"Ma malchance a débuté avec la religion, mais d'une manière assez innocente". le ton est donné, dans cette fresque qui s'apparente à une autobiographie écrite à plusieurs mains.
Avec
Dalva la vie ne s'écoule pas sur un temps linéaire. Des allers-retours faits de stop et de raccourcis sont ici à l'usage pour aider à appréhender le vécu de l'héroïne et celui de sa famille mais pas que. En effet,
Jim Harrison rappelle également la situation des minorités, des femmes, de ceux que la vie fait attendre...
Une oeuvre habitée et revigorante qui vient confirmer un des derniers témoignages de l'auteur : "(...)
seule la terre est éternelle".
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