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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On ressort les vieux dossiers avec ce re(cer)cueil de nouvelles paru chez feu Midgard l'année de la fin du monde (celle de 2012). A noter que cette date n'a pas grande signification – sauf pour les Mayas, le Christ Cosmique et quelques exaltés – la plupart des textes remontent à 2005-2006.

De l'aveu de Hauchecorne , Baroque'n'Roll est un ouvrage collector : il n'y a aucune chance qu'il soit réédité, en tout cas pas en l'état. Son premier recueil de nouvelles, “ouvrage de jeunesse” comme il dit, avec tout ce que ça sous-entend de maladresse et d'inaboutissement.
Il n'a pas tort… et en même temps, je le trouve dur. On n'en est pas à pleurer du sang à chaque page (sauf si on le lit un soir de pleine lune en passant un 33 tours de Black Sabbath à l'envers).

Alors des défauts, oui, il y en a. Editoriaux d'abord. J'ignore où le correcteur avait la tête au moment de relire les épreuves. Peut-être dans le décolleté de sa voisine de bureau. Pas sur le texte, en tout cas. le nombre de coquilles !… Et des fautes énormes en plus. Là pour le coup, j'ai saigné des gencives et pleuré des genoux.
Sur les nouvelles elles-mêmes, je n'ai pas croisé de texte immonde. Certains plaisent plus que d'autres, certains contiennent leur lot de maladresses, mais dans l'ensemble, rien qui fasse lever les yeux au ciel en espérant qu'un dieu ou un autre foudroie l'auteur.
Sans passer en revue la totalité des titres… Enjoy the silence partait bien… et j'ai eu l'impression que l'idée maîtresse changeait en cours de route. A l'arrivée, l'enthousiasme – au sens étymologique – d'Alain reste nébuleux et s'égare en chemin, Wendy perd la boule pour mille raisons et aucune (château hanté ? pression médiatique ? drogue ? schizophrénie ?), la fin ne fonctionne pas et laisse sur sa faim. Et pourtant, il y a aussi des choses qui marchent très bien comme le “fooormidaaable”, certains échanges entre les jurés et la phrase de chute.
Trêves de comptoir, je crois qu'elle est trop longue, ce qui lui fait perdre en punch. Pourtant, elle ne manque pas d'intérêt à travers son univers décalé de super-héros, les rivalités de tous ces gens en costume bariolé ou encore le jeu sur les enchaînements de points de vue.
Certaines nouvelles restent très marquées par leurs références, par exemple Nuage rouge et Courrières, estampillées In Nomine Satanis/Magna Veritas (excellent jeu de rôle plein d'anges, de démons et d'humour trash). La charge antireligieuse manque de finesse, trop immédiate, bourrine, très crise d'ado en révolte contre les autorités. Ce qui n'empêche pas Nuage rouge d'être aussi très drôle.
Je pourrais citer aussi le diable noir, récit à l'ambiance lovecraftienne et aux décors qui rappellent les deux premiers films de la saga Alien. Celui-ci, tu peux le prendre de deux façons. Soit “oui mais bon c'est ultra classique, HPL, bêbêtes aquatiques, tout ça, tout ça”. Soit “n'empêche qu'en soi, c'est bien fichu et les amateurs de tentacules y trouveront leur compte”. J'appartiens à la deuxième école, les tentacules et moi, c'est une grande histoire d'amour – ceux qui ont pensé hentai, vous viendrez me voir à la fin de l'heure. (J'ajouterai que dans l'introduction du recueil, Hauchecorne raconte la genèse du Diable noir, qu'elle n'est pas piquée des hannetons… et qu'elle mériterait de devenir une nouvelle à part entière.)
Et ainsi de suite. Des défauts, donc, mais pas mal de qualités qui contrebalancent. Un bouquin montagnes russes qu'on referme sur un “hum…”. Ni excellent ni abominable ni moyen, bref “hum”.

Si le recueil n'est pas génial, il est loin d'être immonde. du maladroit, du bancal, des bourdes stylistiques… et au moins autant d'humour, de fulgurances, de jeux sur les mots, et surtout d'idées.
D'idées et de thèmes, devrais-je dire. Dans la majeure partie de ce recueil, Hauchecorne ne se contente pas de raconter une jolie histoire, il y a un point de vue derrière. L'exploitation des travailleurs dans Nuage rouge et Courrières, la guerre dans Logique d'ensemble, les ravages de l'ambition dans Trêves de comptoir, le handicap dans Six pieds sous terre, la décérébration télévisuelle dans Enjoy the silence… le gars a des choses à dire, ses nouvelles contiennent un fond et un propos.
Et puis le bonhomme ne manque pas d'inventivité. Noblesse oblique est un récit tordu à plus d'un titre. Madone Nécrose revisite le triangle amoureux sur fond de revival zombie. le jardin des peines propose une relecture bien barrée de l'Eden et du Purgatoire. Cons comme les blés m'a fait hurler de rire. Une histoire simple, sans message édifiant sur le monde et la vie, juste pour le fun et ça marche !

Un proverbe dit que les chats ne font pas des ornithorynques… ou des rhinocéros, je ne sais jamais… Enfin bref, BnR porte en substance la patte Hauchecorne, idées + fond + jeu sur les mots. Perfectible à l'époque, perfecté dans les écrits ultérieurs. Aujourd'hui, les qualités sont toujours là, mais les défauts, faut vraiment pinailler pour les trouver.
Il est évident que BnR souffre de la comparaison avec Punk's not dead, le tome 2. Mais il ne manque pas de bonnes choses. C'est comme la pomme, y en a aussi.
Et puis, la comparaison entre les deux permet de voir que Hauchecorne a réalisé “un bon trimestre, en net progrès”.
Un recueil avec ses hauts et ses bas, que je ne regrette pas d'avoir lu. Ce patient zéro s'est montré intéressant aussi bien en soi que replacé dans la trajectoire de l'auteur.
Lien : https://unkapart.fr/baroque-..
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Anthelme Hauchecorne, à défaut d'aoir un nom facile à écrire, nous propose des nouvelles faciles à lire.
Certaines sont franchement droles (nuage rouge, permissions de minuit, fée d'hiver, cons comme les blés, tréves de comptoir, logique d'ensemble) avec toujours un petite dose d'angoisse, d'horreur ou tout simplement de malice un peu malsaine.
Certaines font reflechir.
Certaines m'nt franchement mises mal. Gores. J'aime un peu de de sang, de violence, tout ça, mais là c'est aussi psycholiquement dur pour tout le monde. Dans ce genre là il y a Matrone Nécrose et l'Internat de Tatie Billot.

Dans tout les cas, le style et fluide et moderne. J'aime qu'on s'adresse à moi, directement dans le texte ou dans les notes de bas de page. Et tout fourmille de références literraire/cinéma qui font réellement vivre le récit.
Et meme dans celle qui sont pour moi vraiment du domaine de l'horreur, il y a toujours des phrases empreintes d'humour. Meme pas forcément noir =)

A lire, comme les autres ouvrages de l'auteur.
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Ce cercueil/recueil propose quinze nouvelles piochant allégrement dans le vaste genre SFFF ou S3F (Science-Fiction, Fantasy et Fantastique), l'auteur nous propose un vaste éventail du bestiaire du genre puisque l'on croisera au fil des pages : des diablotins, un vampire, des zombies, une fée, des extra-terrestres, et autres bestioles exotiques, même des superhéros ! L'auteur joue aussi sur les ambiances, on passe sans transition de l'humour (noir forcément) à quelque chose de plus brut, voire angoissant. Seule l'écriture reste la même (heureusement sinon on pourrait se demander si notre gars ne souffrirait pas de schizophrénie avancée), le ton est léger, ponctué de quelques remarques acidulées (voire franchement acides) de l'auteur. Si le genre est connu je peux toutefois vous assurer toutefois que l'originalité est belle et bien au rendez-vous, certaines trouvailles ne manqueront pas de vous surprendre…

L'auteur annonce la couleur dans son prologue avec deux définitions (que j'abrège ici) :
- Baroque : se dit de quelque chose d'irrégulier, de bizarre.
- Rock ‘n' Roll : apologie de la transgression.
Prenez une dose de chacun de ces ingrédients, mélangez bien le tout et régalez-vous !

Avant d'entrer dans le vif du sujet l'auteur nous propose un rapide "historique" de chacune des nouvelles constituant ce recueil, quasiment toutes (il y en a une d'inédite dans le lot) sont issues d'anthologies, de fanzines ou webzines, publiées ici dans leur version d'origine ou retouchée pour l'occasion. La touche d'originalité de cette présentation tient au fait que l'auteur nous indique aussi l'ambiance musicale qui l'a inspiré au cours de la phase d'écriture (d'où le titre je suppose).

Je ne vais pas vous faire un topo sur chacune des quinze nouvelles, ça prendrait des plombes et ça n'avancerait pas à grand chose au final. Comme pour tout recueil de ce genre les différents récits sont inégaux, chacun appréciera plus ou moins, selon son propre ressenti. Pour ma part je n'ai relevé aucune fausse note, j'ai bien entendu mes préférences mais aucune nouvelle du présent volume ne m'a ennuyé ou déçu ; le choix de l'originalité et la variété dans la façon de traiter les divers thèmes abordés y sont sans doute pour beaucoup, le fait est que je me dois de tirer mon chapeau à Anthelme Hauchecorne, moi qui ne suis pas vraiment un amateur de recueil de nouvelles je me suis bien éclaté avec celui-ci.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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J'ai eu le plaisir de rencontrer Anthelme Hauchecorne lors du Festival Zone France 2014 à Bagneux. Concernant ce recueil, il m'a avertie qu'il reprenait des écrits assez anciens et que par conséquent, il ne fallait pas en attendre autant que pour Âmes de verre ou Punk's not dead. L'avertissement fût entendu et constaté. En effet, j'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de l'auteur : acérée, sarcastique, humoristique, tranchante, juste ... mais avec moins de fluidité, que dans ses oeuvres plus récentes. Voyons plus en détail ces 15 nouvelles :
(...)
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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Certaines nouvelles datent de quelques années, certaines ont été remaniées, certaines non, certaines sont récentes… Mais dans toutes, j'ai retrouvé ce style propre à Anthelme Hauchecorne, et nombre de thèmes qui lui tiennent à coeur. Je ne partage pas toutes ses convictions, parfois j'avais envie de grincer des dents en voyant une idée poussée « trop loin », mais toujours le message passe, et on se frotte aux textes, on s'y pique, on est entraînés, peut-être malgré nous, à réfléchir à nos propres convictions. La lecture de ces nouvelles, c'est un lieu de friction entre l'esprit de l'auteur et celui du lecteur. On peut ne pas être d'accord, mais la confrontation des idées vaut largement le coup de se fritter…

J'ai pu constater que des petits dessins se glissaient entre chaque nouvelle, embellissant le livre et rendant la lecture plus amusante. L'objet livre est plutôt joli et agréable à tenir, mais je regrette que des coquilles se soient glissées de-ci de-là.

Rien que les backstages (coulisses) des nouvelles (« l'histoire de l'histoire », situées en début de livre, donnent l'eau à la bouche et sont truffées de références (j'avoue ne pas en connaître un grand nombre, ma culture musicale est très largement pauvre…). C'est une excellente idée de faire ça, le lecteur se trouve associé encore plus étroitement à ce qu'il lit, et on reconnaît déjà le style incisif de l'accoucheur de ces petites histoires. Je n'ai pas aimé toutes les nouvelles, quelques unes m'ont laissée perplexe ou n'ont pas réussi à me toucher, et la maîtrise de son écriture et de ses trames ne me semble pas encore totalement acquise par l'auteur, contrairement à Âmes de verre qui est un petit bijou de perfection. J'espère donc que Punk's Not Dead emportera plus largement mon adhésion ! Passons à mon ressenti nouvelle par nouvelle…

Nuage rouge : On commence le recueil avec beaucoup d'humour et de jeux de mots. Malheureusement, l'intrigue en elle-même ne m'a pas passionnée. J'ai voulu rapidement en finir la lecture pour passer à la suivante.

Permission de minuit : Voilà une nouvelle très amusante, que j'ai vraiment adoré. Si vous doutiez de la capacité d'Anthelme Hauchecorne à écrire aussi bien des textes plus légers que des histoires sombres et poisseuses, voici la preuve qu'il excelle dans les deux ! Elle plaira beaucoup à tous les enfants, pour qui elle a d'ailleurs été écrite. En plus, la chauve-souris était trop mignonne.

Jardin des Peines : Les backstages me l'avaient bien vendue celle-là… et je n'ai pas été déçue ! L'auteur avait prévenu : attention, histoire « immorale » ! Et j'ai beaucoup aimé ça, car Anthelme Hauchecorne n'a pas eu peur de rentrer dans le lard de sujets encore considérés comme intouchables par un large pan de la société. Les premiers paragraphes étaient un pur délice de contorsion et de détournement. Je préviens pour ma part : attention, histoire déprimante ! Mais véritablement une excellente nouvelle.

Courrières : Un twist historique où diableries et malfaisance humaine se rejoignent pour déclencher la catastrophe finale. J'ai été un peu gênée de ne pas réussir à m'attacher aux personnages, mais l'histoire m'a plu.

Madone Nécrose : Cette nouvelle quasi-post-apocalyptique m'a rappelé Âmes de verre par certains aspects, et m'a vraiment fait flipper… de l'horreur, de la vraie, qui vous remonte le long de l'échine !

Six pieds sous terre : Voici un étrange instantané de la vie d'Alban… Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire, sans véritable début ni fin, prise dans un espace-temps qui n'existe pas… C'était aussi pas mal beaucoup glauque, peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas trop accroché.

Fée d'Hiver : Que n'était-elle pas plus longue, cette nouvelle-là ! J'étais triste de l'avoir si vite lue. J'ai beaucoup aimé les jeux de mots, essence même de cette histoire. Ç'aurait été encore meilleur si l'aspect historique avait été plus développé.

Le diable noir : Je retiens de cette nouvelle beaucoup de ténèbres, de tension, de questions, et un ennemi non-humain d'un nouveau genre… Je me demandais vraiment comment ça allait finir, la lecture a été rapide.

Cons comme les blés : Des personnages bien cons, en effet, et pour qui on ne se sent même pas désolés… C'est grave docteur ?

Noblesse oblique : Là, c'était me prendre par les sentiments, avec une nouvelle historique, une histoire tragique… Il faut en faire plus dans ce genre-là ! Et plus longues surtout, car ça se dévore trop vite.

Trêves de comptoir : le vrai quotidien afterwork des super-héros, pas toujours si supers que ça, car après tout, que sont-ils, sinon des hommes ayant reçu un truc en plus que les autres, mais avec les mêmes faiblesses, reproduisant les mêmes erreurs ? Les changements de points de vue dynamisent le récit et permettent vraiment d'accrocher.

Logique d'ensemble : Une nouvelle sur le thème de la guerre, qui ne m'a pas plus emballée que ça, sans que je sache dire pourquoi. Je me fichais royalement de l'issue pour le protagoniste, mais n'était-ce pas un peu le but…?

Enjoy the Silence : Une nouvelle plus longue que les autres, mais qui ne méritait pas de tels développements selon moi. Je comprends et approuve le message, cependant je me suis ennuyée, j'avais hâte de passer à la prochaine.

L'Internat de Tatie Billot : Argh ! C'était horrible ! Trop pour mon petit coeur fragile et peureux ! Une ambiance franchement dégoûtante, une histoire immonde, j'avais l'impression d'être engluée dans cette histoire ! C'était super.

Fleurs de cimetière : Sur celle-là, je ne sais pas si c'est moi qui étais dans les choux (bien possible) ou autre chose, en tout cas j'ai l'impression de n'avoir rien compris, et j'ai tourné la dernière page avec les deux sourcils haut levés.

Un avis global plus mitigé que sur Âmes de verre que j'avais adoré, mais de véritables pépites se trouvent parmi ces quinze nouvelles. Je suis lancée avec enthousiasme dans le Cercueil de nouvelles II ! Je ne le dirai jamais assez, merci à Anthelme Hauchecorne de me permettre de découvrir ses livres atypiques et dépaysants !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Difficile de classer ce recueil dans un genre unique ! Un soupçon de terreur, une bonne dose de fantasie urbaine et de fantastique et surtout, beaucoup d'humour pour lier le tout. Voilà ce qu'est Baroque'n'Roll.

Pour tous les amateurs de l'un ou l'autre de ces genres, je le recommande chaudement, sinon testez en lisant sa présentation.

Car l'auteur va raconter l'histoire à l'origine de l'histoire. Et le ton qu'il utilise dès ce moment là annonce la suite. C'est intéressant, ça fait sourire, et ça annonce la couleur ! Un très bon moyen de voir si vous allez aimer.

Certaines nouvelles m'ont plus plues que d'autres - ce qui est inévitables dans ce genre de recueil - comme le diablotin qui n'est pas syndiqué ou encore l'histoire des zombies "réa" (qui m'a beaucoup touchée). C'est avec un humour noir et une bonne dose de mauvaise foi et de cynisme que l'auteur nous présente ses nouvelles. Décapantes, au vitriol, mais que j'ai toutes aimé, les pages défilent à toute allure.

On ne voit pas le temps passer, et l'alternance des genres fait qu'on ne s'ennuie pas un instant. On passe du paradis et de l'enfer à des zombies, d'un internat franchement flippant aux rues pleines de fées, des mines au jardin d'Eden. le point commun ? une critique rondement menée, qui vous tient en haleine. Des questions qui se posent, un lecteur qui s'interroge. Pour ma part, la nouvelle du parachute m'interpelle toujours !



Bref de l'humour, de l'idée, un vrai plaisir à la lecture ! 100% de réussite !!
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.c..
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Je n'ai pas adoré autant que Punk's Not Dead, en même temps ce tome est beaucoup plus ancien, mais j'ai quand même passé un très bon moment!
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