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Citations sur Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol (62)

on peut apprivoiser un renard, mais non le transformer en chien domestique
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même la fortune ou une haute naissance ne vous mettaient pas à couvert des coups du destin
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Un rouleau suspendu dans l'alcôve représentait un petit oiseau qui ressemblait au gobe-mouches de ma forêt, avec ses ailes vert et blanc. Il avait l'air si réel que je m'attendais presque à le voir s'envoler. J'étais stupéfait qu'un grand peintre eût si bien connu les humbles oiseaux de la montagne.
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Au sujet d'une peinture d'un maître :
"L'artiste avait réussi ce à quoi nous aspirons tous : capturer le temps et l'immobiliser"
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[…] la satisfaction du peuple est la pierre de touche d’un gouvernement. Si le souverain est juste, le pays est comblé des bienfaits du Ciel.
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Makoto sortit du jardin avec moi. Il me regardait avec curiosité.
- Jusqu'où va la finesse de votre ouïe ? demanda-t-il doucement.
Je regardai autour de nous. Les guerriers Tohan se trouvaient avec sire Shigeru en haut de l'escalier.
- Pouvez-vous entendre ce qu'ils disent ?
Il mesura l'espace du regard avant de répondre :
- Seulement s'ils se mettent à crier.
- J'entends la moindre de leurs paroles. J'entends les gens dans le réfectoire, en bas, et je puis vous dire combien ils sont.
Je m'interrompis, car je venais de m'apercevoir qu'ils devaient être une multitude.
Makoto rit brièvement, avec un mélange de stupeur et d'approbation.
- Comme un chien ?
- Oui, comme un chien.
- Vos maîtres doivent vous trouver utile.
Ses paroles me frappèrent. J'étais utile à mes maîtres, à sire Shigeru, à Kenji, à la Tribu. J'étais né avec des talents obscurs que je n'avais pas demandés, mais que je ne pouvais m'empêcher de tester et de perfectionner, et c'était à eux que je devais ma situation actuelle. Sans eux, je serais sans doute mort. Avec eux, je m'enfonçais chaque jour davantage dans ce monde de mensonge, de dissimulation et de vengeance.
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Le cheval se cabra en hennissant quand il sentit l'odeur du sang. Iida resta en selle, aussi impassible que s'il était en fer. Une armure noire le couvrait des pieds à la tête, des bois de cerf couronnaient son casque. Il portait une courte barbe noire sous sa bouche cruelle. Ses yeux brillaient, comme ceux d'un homme traquant du gibier.
Ces yeux étincelants rencontrèrent les miens. Je compris d'emblée deux choses : d'abord, que cet homme ne redoutait rien au ciel ou sur la terre , ensuite, qu'il tuait pour le plaisir de tuer. Maintenant qu'il m'avait vu, tout espoir était perdu.
Il avait son sabre à la main. Je ne fus sauvé que par la réticence de son cheval à s'engager sous le porche. Il piaffa de nouveau, et se cabra. Iida poussa un hurlement. Les hommes qui se trouvaient déjà dans le sanctuaire se retournèrent et se mirent à crier avec l'accent rauque des Tohan quand ils m’aperçurent. Je saisis ce qui restait d'encens, sans sentir ou presque la brûlure à mes mains, et je me précipitai vers les portes. Lorsque le cheval fit un écart dans ma direction, je pressais l'encens contre son flanc. Il se cabra au dessus de moi et ses sabots énormes effleurèrent mes joues. J'entendis le sifflement du sabre qui s'abattait. J'avais conscience de la présence des guerriers Tohan tout autour de moi. Il paraissait impossible qu'ils puissent me manquer, mais j'avais l'impression de m'être dédoublé. Je voyais le sabre d'Iida me tomber dessus, cependant je restais indemne. Je me précipitai derechef sur le cheval. Il s'ébroua dans sa douleur et se lança dans une série de bonds furieux. Déséquilibré par le coup de sabre qui pour une raison mystérieuse avait manqué sa cible, Iida passa par dessus l'encolure de son destrier et tomba lourdement sur le sol.
Je fus saisi d'une horreur qui se mêla bientôt de panique. J'avais désarçonné le seigneur des Tohan. Pour expier un tel acte, la torture et la souffrance ne connaîtraient pas de limites. J'aurais dû me jeter à leurs pieds et implorer la mort, mais je compris que je ne voulais pas mourir. Une force bouillonnait dans mon sang et me disait que je ne mourrais pas avant Iida. Il faudrait d'abord que je le voie mort.
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La mort vient sans prévenir et la vie est fragile et éphèmère. Personne n'y peut rien y changer, que ce soit par des prières ou des formules magiques.Les enfants pleurent face à cette réalité, mais les hommes et les femmes ne pleurent pas. Ils doivent endurer ce qui advient.
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Takeshi! Sire Otori m'avait donc nommé d'après sont défunt frère. Et il allait me faire entrer dans sa famille en m'adoptant. Les Invisibles parlent de renaissance par l'eau. Moi, c'était le sabre qui m'avait faire renaître.
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- Tout ce qui a un commencement a une fin.
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