Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l'exil

En quelques lignes, lors de l'introduction, l'auteur remet en place, tout son univers pourtant assez complexe. Et nous voici immergés dans ce Japon médiéval si crédible et pourtant magique, Takeo ayant le don de disparaître et se dédoubler, ainsi qu'une ouïe exceptionnelle.
J'avais lu le premier tome des aventures de Takeo Otori il y un certain temps. Ce qui implique de ne se souvenir que des grandes lignes du récit ; c'est donc avec une certaine appréhension que j'entamai ma lecture de ce deuxième opus, car les personnages sont nombreux et les sonorités de leurs patronymes peu habituelles à mes oreilles*.
C'est un récit à deux voix que nous propose l'auteur.
Le narrateur principal, Takeo, va subir une dure leçon d'obéissance, suite à son intégration à « La Tribu ». La vie n'y est certainement pas simple mais, puisqu'il a engagé sa parole, il est tenu d'y rester.
Pendant ce temps, Kaede va devoir retrouver le domaine familial et s'imposer, en tant que femme, pour éviter d'être spoliée de son héritage légitime.
Les thématiques de l'obéissance, du respect à la parole donnée sont centraux. Kaede et Takeo vont devoir affronter tout le poids des convenances et des règles de cette société à laquelle ils appartiennent.
Le récit de Kaede est particulièrement intéressant : les lourdes traditions s'opposent à ses propres aspirations.
De nouveaux personnages, qui ne leur veulent pas que du bien, donnent du rythme et de l'intérêt aux aventures de nos deux protagonistes qui réussiront, malgré tous les écueils, à se retrouver et se marier.

* le glossaire des personnages est très utile, mais je ne l'ai découvert qu'une fois ma lecture finie car il se trouve à la fin du roman ; c'est un peu dommage car j'aurai bien aimé m'y reporter de temps en temps.
Voilà un cadeau de Noël qui m'a fait bien plaisir !

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai replongé, après plusieurs années, dans l'univers de l'auteure, Lian Hearn. Son Japon féodal n'est certes pas authentique à 100% mais il colle parfaitement à l'image romanesque que je m'en fais. A savoir, un univers de castes, de clans, de luttes de pouvoir où se côtoient beauté et cruauté.

Malgré le temps écoulé entre la lecture du premier tome et la lecture de celui-ci, je n'ai eu aucun mal à me remettre dans le bain. J'ai retrouvé les personnages là où je les avais laissés à la fin du Silence du rossignol. de plus, un avant-propos permet de se remémorer l'intrigue.

Après un premier tome initiatique, ce tome-ci est celui du doute. Nos héros, séparés, doivent chacun de leur côté, choisir leur voie... Qui veulent-ils être et surtout qui ne veulent-ils pas être? Ils vont avoir un an pour prendre leur décision. Celle-ci sera loin d'être anodine. Pour Takeo, à la croisée de trois chemins, il devra choisir entre la voie pacifique tracée par sa mère, celle de la justice et de la paix rêvée par son père adoptif, Shigeru Otori, qui ne peut s'obtenir que par la guerre ou la voie criminelle de la Tribu, celle à laquelle a tenté d'échapper son père... Quoi qu'il choisisse, les ennemis seront nombreux à se dresser sur sa route. Kaede, quant à elle, devra choisir entre rentrer dans le rang et se conformer au rôle inférieure réservé aux femmes ou au contraire se battre afin d'être l'égale de ses interlocuteurs. Quel sera le prix de la liberté?

Dans ces parcours parallèles, c'est celui de Kaede qui m'a davantage parlé. Alors que Takeo était davantage attentiste tout au long du récit; Kaede, elle, se démenait comme un beau diable afin de s'imposer dans une société dirigée par des hommes.

Côté suspense, si la chute de ce tome propose un retour à un certain équilibre, le lecteur, tout comme les protagonistes, est conscient que celui-ci est d'une fragilité extrême. L'auteure distille déjà de nombreux ingrédients qui formeront la trame des volets suivants. La destinée de ces deux héros attachants semble tracée...

Un petit mot pour finir sur le style de l'auteure. A la fois poétique et efficace, sa narration ne s'embarasse jamais de descriptions longues et fastidieuses. Et, pourtant, à la manière d'une peintre impressionniste, par petites touches, de-ci, de-là, elle nous offre tout un univers que je n'ai eu aucune peine à visualiser.
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Deuxième tome du Clan des Otori.

Takeo et Kaede ont été séparés. le premier a choisi de rejoindre la tribu, se dérobant ainsi à sire Araï, la seconde de rentrer dans sa famille, en prenant le nom d'Otori pour laisser croire que l'enfant qu'elle porte est le fruit d'une union secrète avec le défunt Otori Shigeru.
Araï va-t-il pourchasser les membres de la tribu et éliminer les Muto et les Kikuta ? Takeo va-t-il oublier Kaede dans les bras de Yuki ? Kaede va-t-elle accepter les avances de sire Fujiwara ?Qu'adviendra-t-il de l'enfant qu'elle porte ? Quelle importance, puisqu'ils ne se reverront jamais, séparés par les neiges de l'exil...

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Un deuxième tome moins rythmé, présentant moins d'action pour s'appesantir d'avantage sur les complots, la politique, les tractations, les alliances.
D'un côté, Kaede permet d'aborder des thèmes tels que la place des femmes et leur émancipation ; de l'autre, Takeo pointe la question de la fidélité, tant en amour qu'en d'autres circonstances.

Je ne reviendrai pas sur l'ambiance et l'écriture, toujours aussi immersives et prenantes.

Finalement, ce deuxième tome, avec son rythme lent imposé par une nature cyclique et déterministe, se révèle être celui de la transition entre insouciance enfantine et responsabilités d'adultes.

La suite des aventures extraordinaires de Takeo et Kaede dans un Japon médiéval imaginaire mais aussi tellement poétique. Fan d'estampes japonaises et plus particulièrement des paysages d'Hiroshige, je sais que les oeuvres représentant des contrées enneigées sont d'un plus grand prix que les autres. J'ai donc particulièrement apprécié ce deuxième épisode de la saga : il se déroule principalement en hiver, la saison où l'on prépare les campagnes militaires de l'été, et la vengeance des justes.

Car Takeo, le fils adoptif du sire Sigheru, assassiné par le terrible Iida avec la complicité de ses oncles, se débat entre plusieurs loyautés contradictoires. Certes, nous apprenons qu'en réalité, même s'il a été élevé dans les principes des Invisibles, il est bien un Otori puisque son père était apparenté au père de Sigheru, mais il est aussi un Kikuta, ces redoutables assassins dotés de pouvoirs surhumains : une ouïe particulièrement développée, la capacité à tout moment de se rendre invisible et le don d'ubiquité, ce qu'il nomme son second moi, qu'il envoie à plusieurs centaines de mètres pour dérouter ses adversaires. Takeo est traqué par les membres de la Tribu, dont il est originaire et qu'il a décidé de quitter pour rentrer en possession de l'héritage Otori, ce qui lui vaut une condamnation à mort par l'ensemble des membres de cette confrérie secrète. Une prédiction lui a fait entrevoir son destin : cinq batailles dont quatre victoires et une défaite, mais il ne pourra être tué que par son propre fils … sera-ce celui qu'il a engendré avec Yuki, la fille de Kenji, plus ou moins téléguidée dans sa couche par les membres de la Tribu, justement pour préserver ses caractéristiques génétiques ?

Et puis, Takeo est amoureux de Kaede, la jeune fille maudite promise à Otori Shigeru avant le supplice de celui-ci. Elle l'aime aussi et ne veut appartenir qu'à lui, alors que sa condition de femme lui impose un mariage selon son rang, et qui lui permettrait aussi d'assurer son patrimoine. Elle devrait aussi recueillir l'autorisation de son suzerain, le sire Araï. L'histoire se corse donc après le mariage des deux héros au monastère de Terayama, selon les règles complexes du roman courtois, qui ne sont pas sans évoquer Les trois Mousquetaires …

Des combats, du fantastique, des passions, des trahisons, du courage et de la duplicité, des sentiments complexes évoqués avec tact comme l'homosexualité masculine – pour un ouvrage destiné à la jeunesse, ce n'est pas du tout déplacé – tout concourt à passionner le lecteur et à lui donner envie de lire la suite …
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Après avoir adoré le premier tome de la série du Clan des Otori, je continue sur ma lancée avec ce deuxième tome.

J'ai trouvé les Neiges de l'exil particulièrement de qualité. Dans ce tome-ci, on se concentre moins sur les personnages principaux et leurs environnements proches et on en apprend beaucoup plus sur l'univers mis en place par l'auteure. La magie et les complots politiques dans lesquels doivent se battre et se démarquer nos deux personnages y sont beaucoup plus développés. L'ambiance très japonaise que j'avais vraiment aimée dans le premier tome se retrouve complètement dans ce deuxième tome pour mon plus grand plaisir. Bon, par contre, j'avoue que j'ai un peu de mal avec Kaede. C'est un personnage qui me laisse assez de marbre et qui mériterait peut-être un peu plus de profondeur, dommage.

Après avoir posé de bonnes bases avec le Silence du Rossignol, Lian Hearn ouvre son champ de vision et nous propose un univers peut-être un peu plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. Ce deuxième tome m'a paru beaucoup plus abouti que le premier et nous ouvre totalement sur une nouvelle intrigue. Je continuerai donc avec grand plaisir cette série !

Ce tome est vraiment un tome typique de milieu de trilogie. le premier avait son histoire avec une vrai fin et nous rentrait vraiment dans l'univers, alors que celui ci n'est en fait la que pour lancer le suivant. Il installe vraiment la position de Kaede dans le jeu politique qui aura surement lieu dans le volume suivant.
Je dois dire que je ne suis pas vraiment d'accord avec les choix de Takeo dans ce tome, la ou Kaede montre sa force, Takeo au contraire fait le pire des choix, il se laisse simplement aller et même quand il fini par connaitre son erreur, au lieu de luter contre, il joue au lâche et se contente de continuer dans sa voie comme si rien ne changeait. Je l'ai vraiment trouvé lamentable, et franchement j'en voulait même à Kaede sa réaction ensuite, même si elle ignore encore son secret.
Du fait de ma colère contre le personnage j'ai donc moins apprécié ce livre.

Mais heureusement pour moi, la ou le premier se concentre sur Takeo, ce tome ci est nettement plus focalisé sur Kaede, et c'est sans doute ce fait qui me l'ai sauvé. Elle est vraiment le personnage fort de ce livre. Elle a des ambitions et elle ne laissera pas de simple coutumes lui voler sa liberté, elle entend bien se faire respecter et gérer son domaine, et ce malgré tous les hommes qui se mettent sur son chemin. J'ai vraiment bien aimé sa quête pour restaurer ses terres et avoir une base solide pour ensuite réclamer celles que lui a légué Maruyama.
J'ai adoré son évolution aussi, d'une fille timide qui se cache vers une femme de pouvoir, on peut dire qu'il y a vraiment la un vrai travail de développement de personnage. le monde dans lequel ils vivent est vraiment dangereux, on le voit nettement ici, la vie n'a aucune valeur, seul l'honneur compte, le moindre faux pas peut vous mener au suicide qui est encore une fois bien présent ici.

La fin du livre avait nettement moins d'intérêt, je l'ai trouvé prévisible et elle m'a mise en colère justement par rapport à ce que je disais avant, j'aurais voulu que Takeo soit au moins honnête avec Kaede mais malheureusement ce problème ne sera pas résolu dans ce tome, surement dans le (ou les) suivants.

En résumé un tome que j'ai moins aimé que le précédent, l'évolution du personnage principal m'a grandement déçue, et j'espère qu'il souffrira dans les prochains tomes, pour moi il ne mérite pas l'amour que lui donne Kaede, c'est une femme forte et je trouve ça un peu triste de la voir se précipiter vers lui.

13/20

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Quelques mois se sont écoulés depuis ma lecture du "Silence du rossignol", j'ai eu envie de me replonger dans le Clan des Otori. Ce deuxième tome m'a plu tout autant que le premier !

Takeo a donc consenti, à contrecoeur, à rejoindre les rangs de la Tribu. Cela nous permet de découvrir de l'intérieur cette mystérieuse organisation. Les nerfs de Takeo sont mis à rude épreuve. Ses talents sont indéniables et reconnus par tous. Mais son impulsivité et ses difficultés à accepter l'autorité entretiennent la méfiance de la Tribu à son égard. Invisible de naissance, Otori d'adoption et Kikuta par le sang, Takeo est toujours aussi tourmenté. Et de nouvelles révélations viennent s'ajouter à tout cela...

Mais le personnage qui sort vraiment du lot dans "Les neiges de l'exil" est Kaede. L'hiver arrive et elle retrouve enfin le domaine de son enfance... Mais tout a changé, la guerre a laissé des séquelles. Elle qui pensait y trouver refuge se voit obligée de prendre la tête de la famille pour nourrir la maisonnée et remettre le domaine en état. Elle subit de terribles épreuves et le lecteur tremble pour elle. Je n'ai pu m'empêcher de la comparer plusieurs fois avec Scarlett O'Hara ! Kaede révèle enfin sa vraie nature et ses ambitions : elle veut s'affranchir de l'autorité des hommes et des obligations liées à son sexe. Elle se fout des conventions, au risque de choquer. C'est typiquement le genre d'héroïne que j'adore !

Les personnages secondaires sont également très intéressants. Je pense notamment à Akio, membre de la Tribu, qui est chargé d'entraîner Takeo mais le hait profondément. Ou encore Sire Fujiwara, cet aristocrate froid et mystérieux qui s'intéresse de très près à Kaede et ses secrets.

Comme pour le premier tome, l'écriture est belle et simple. Un texte plus travaillé m'aurait certainement encore plus enthousiasmé mais j'ai tout de même passé un excellent moment. Evidemment, j'ai envie de découvrir la suite !

J'étais ressorti ébahis par le début. J'avais hâte de retourner dans ce japon magique et complexe où le rêve n'a que peu sa place mais que nos protagonistes décident quand même de vivre. Je vous avoue qu'après le mort de Shigeru qui était mon personnage favoris j'étais un peu triste de repartir dans un monde sans un homme de sa trempe avec une philosophie de vie tellement intéressante. Et malgré sa mort, il est toujours omniprésent dans ce roman comme le véritable passeur de pensées. C'est vers lui que tout converge. Takeo a fait un choix à la fin du tome 1 et même si il y a matière à râler sur cette décision, il était important qu'il prenne enfin les rênes de sa vie. Une fois qu'il a vu le monde et compris par les-même ses erreurs, il est apte à penser aux recommandations de ceux qui l'entoure et de voir ce qui est fait ou non pour lui et pour le bien des gens qui vivent sur les Terre alentours.

Takeo doit donc faire apprendre à être un véritable seigneur ou un vrai membre de la Tribu. Il a connu les deux, à lui de voir ce qui lui convient le mieux entre ces deux modes de vies. Nous allons le voir réfléchir, tâtonner, mûrir, se tromper pour enfin devenir une personne importante.

Séparé de son grand amour, nous suivons Kaede comme dans le tome 1. Il y a une alternance de chapitres entre sa vie et celle de Takeo. Nous allons la voir éclore comme un bouton de rose. Elle, femme, dans un monde dirigé par des hommes pour des hommes, va tout faire pour diriger son clan et récupérer les terres qui lui reviennent. Kaede doit pour cela apprendre à lire, à écrire, à parler et à gouverner. Sa force ? le fait que les hommes ne s'attendent pas à autant de détermination et d'habilité dans son nouveau rôle ! Ils sous-estime gravement un tel chef dans la guerre qui arrive !

Elle sentit dans sa bouche un goût aussi doux que celui du kaki, aussi puissant que celui du sang : la conscience et la saveur du pouvoir.

Tout comme je vous avais annoncé l'importance des personnages secondaires dans le chant du Rossignol, ce tome n'échappe pas à cela non-plus. Nous retrouvons certains personnages que nous avions laissé (le moine Makoto) mais d'autres arrivent et nous sentons leur influence. C'est le cas notamment de Sire Fujiwara qui s'intéresse de très près à Kaede.

Le tome 2 est donc un véritable roman de passage à la maturité et à l'âge adulte. Les choix que nos héros ont fait vont devoir être affiné, renforcé et surtout vont devoir servir. Ils doivent donc faire respecter leurs rangs et se battre pour leurs droits. Et en parallèle, nous continuons à les savoir amoureux malgré la séparation et nous voulons les voir réunis envers et contre tout … L'auteure utilise un procédé connu mais qui marche bien des deux amants maudits. Il va toutefois falloir attendre le tome 3 pour en savoir plus sur ce point.

J'aime l'écriture de Lian Hearn qui, comme dans le tome 1, sait mélanger la poésie, la douceur et la culture japonaise à l'horreur de la guerre, la rigueur de leur culture et la puissance du devoir. Nous avons là un mix de tout ce que le Japon est : un endroit de rêve et de paix qui a su passer par la guerre et par une discipline rigoureuse.

Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ce roman. Cette série est magnifique avec un mélange parfait de douceur et d'aventure. Nos héros évoluent et nous montre à chaque fois l'immensité des possibles face à un choix et les conséquences que peuvent avoir ce dernier une fois fait. Un tome 2 où nous retenons notre souffle avant l'arrivée des grandes guerres … Mais ça, c'est à suivre dans notre prochaine chronique de la saga : le Clan des Otori.
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J'ai eu un peu peur de la suite après un premier tome particulièrement bien réussi. Finalement, nous retrouvons la même atmosphère, les mêmes personnages, attachants et très intéressants dans ce qu'ils vivent et pour leur personnalités singulières. Nos deux héros sortent de l'enfance. Ils commencent à comprendre comment le monde fonctionne et entrent eux aussi dans la danse du pouvoir. On peut dire que ce deuxième tome clos le premier et entame le troisième. La tension monte, c'est le calme avant la tempête. Les choses se mettent en place pour un final qui semble assez spectaculaire. J'ai vraiment hâte de voir ce que réserve la suite.
A travers ce livre, on en apprend un peu plus sur la Tribu. le mystère se dévoile petit à petit. de même, avec les voyages de nos héros, nous découvrons un peu plus ce monde médiéval, souvent inconnu par nous les occidentaux. Les descriptions des paysages sont très poétiques. Par exemple quand Kaede s'installe auprès de Sire Fujiwara pour regarder la neige tomber. je m'imagine à chacune d'elles une estampe japonaise.
Je peux dire en définitive, que j'ai aimé plus encore ce deuxième tome. le premier mettait les choses en place. Là, l'histoire prend de plus en plus d'importance. Elle se dévoile. Voyons voir à présent le troisième tome ^^

Je fais court, ce deuxième tome confirme le coup de coeur que j'ai pour cette saga.

Merci bonne soirée.

Allez, un peu de sérieux. Je vous donne quatre points qui m'ont marquée durant ma lecture.

Ps: si vous n'avez pas encore lu le 1er tome et que vous comptez le faire, lire ce retour n'est peut-être pas la meilleure chose à faire.

Le début est un peu lent. Je dirais même un peu trop lent. Il y a très peu d'actions car comme prévu Takeo se forme au sein de la Tribu. Et sans surprise, les valeurs de Takeo ne correspondent pas à celles de la Tribu donc les tensions vont vite arriver (Et c'est tout ce que je demandais haha).

Takeo, se trouve au coeur d'une prophétie qui annonce son funeste destin. On sait comment me donner envie d'ouvrir le troisième tome. Durant ma lecture je n'ai eu qu'une question en tête : est ce que Takeo va embrasser ou fuir son destin ???

En parlant de destin, je suis juste in love du personnage de Kaede. le second tome se consacre clairement sur l'évolution de ce personnage. Dans le premier tome, je la trouvais passive, elle attendait que quelqu'un lui vienne en aide (ou juste de mourir).

Dans ce tome, elle ne perd pas de temps, elle prend son destin en main, elle défie des personnages bien plus puissants qu'elle. Elle me fait beaucoup penser à Mulan et je suis la fan #1 de Mulan donc Go Kaede Go!

Pour finir on a cette histoire d'amour impossible entre Kaede et Takeo. Tout est fait pour qu'ils ne puissent pas être ensemble. Ils sont éloignés géographiquement mais ils semblent également être dans des camps adverses. Je me demandais à chaque page si le sort serait clément et les réuniraient un jour.

Bref j'ai adoré ce seconde tome.