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Fait assez étrange, j'aime beaucoup l'univers steampunk mais je n'en lis que très rarement… du coup, quand on m'a offert le fer au coeur, j'étais plus que contente. Malheureusement pour moi, je n'ai pas accroché ni à l'histoire, ni aux personnages… Ça n'a pas non plus été une mauvaise lecture mais je n'ai pas été transportée.

Nous découvrons très rapidement un monde que l'on pourrait placer à la Renaissance, où la population de Perennia est oppressée par un culte religieux qui impose des règles plus que moyenâgeuses. Aucun progrès, même pour la médecine, les femmes, autant vous le dire, sont considérées comme des moins que rien, et la peur règne. La moindre infraction est souvent synonyme de mort ou bien d'exil dans la Ville-Basse. Pas très gai et ce ne sont pas les trois premiers chapitres qui me contrediront car on assiste à plusieurs horreurs dès le départ.

Coeurs sensibles, attention, car cela ne s'arrange pas au fur et à mesure que l'intrigue avance. Les passages dans la Ville-Basse sont cependant ceux que j'ai préférés. Dès que les personnages quittent leur exil, les choses partent dans une direction trop violente et sanguinaire à mon goût, même si cela est compréhensible. On n'oppresse pas un peuple sans qu'un jour, ce dernier se rebelle de façon brutale. Mais revenons un peu à la première partie du tome.

Nous rencontrons et apprenons à connaître Léonardo et Maïan, deux adolescents qui ont eu le malheur d'être trop curieux ou intrépide. le premier est assez rapidement touchant et je me suis attachée au jeune homme plein d'espoir et de rêves. Il est attendrissant et bon malgré tout ce qui a pu lui arriver. C'était avec Volco et Lanaé, les petits rayons de soleil du roman. Par contre Maïan… J'ai toujours autant de mal avec les personnages féminins écrits par des auteurs masculins… La règle ne déroge pas ici. La jeune femme est trop imbue d'elle-même, trop capricieuse, trop dans l'émotionnel, pas assez réfléchie… Bref, je ne l'ai pas aimé du début à la fin. Elle n'est pas touchante du tout malgré ce qui lui arrive. J'ai été peinée pour elle, et j'ai pu comprendre à certains moments ses actions, mais elle n'est pas pour moi un modèle féminin, quelqu'un en qui on peut se reconnaître.

La découverte de la Ville-Basse et de ses règles ont été pour moi la partie la plus intéressante du roman comme je l'ai déjà souligné. Il y a vraiment plus de profondeurs et mystères qu'à l'extérieur. Pourtant, cette partie de Perennia n'est pas réellement différente de sa jumelle de lumière. Il y règne cette même monarchie totalitaire et la crainte est de rigueur. Mais Volco et Lanaé nous font entrevoir tout de même une vie possible et plus ou moins « heureuse ».

La fin arrive très rapidement et se déroule dans un bain de sang qui se laissait prévoir. Maïan arrive à tirer son épingle du jeu à ce moment-là mais les dernières pages lui concèdent un destin qui lui pendait au nez. Franchement, je ne m'y attendais pas vraiment mais elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Il y a aussi un peu de confusion pour moi quant à l'explication des oppresseurs et du réalisme de tout cela. Je suis restée un peu circonspecte, je l'avoue.
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Leonardo est un étudiant. Orphelin, il a toutefois bénéficié de la tutelle d'un aîné. Il a ainsi découvert les sciences à travers des écrits qui lui permettent de tenter de réaliser des machines dans un monde où elles sont interdites ce qui lui vaut d'avoir la main coupé.

Son mentor lui enjoint alors de quitter la cité pour les bas fonds afin d'éviter que sa trop forte curiosité entraîne sa mort.

Maïan, elle aussi brisée par les lois inéquitables de la ville, est contrainte de plonger dans la Ville-Basse.

Mais là aussi la survie ne tient qu'à un fil...

Une dystopie qui présente un monde sombre, dominé par les "frères", des religieux qui régentent la vie de tous les citoyens. le monde inférieur ne se révelera pas moins dur ni dangereux.

Pourtant, il offrira une lueur d'espoir aux deux jeunes qui vont s'orienter chacun vers leur passion : les machines pour l'un, la vengeance pour l'autre.

La mécanisation des hommes évoquera alors une perte d'humanité que le final viendra conforter avec une héroïne qui est avec son armure une sorte de nouvelle Jeanne D'arc.

A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Pour ne pas avoir respecté les lois de Perennia, Maïan et Léonardo sont exilés dans la Ville-Basse. Là-bas, ils vont faire la connaisse de tous ceux qui ont été mis au rebut de la société. Tous ensemble, ils vont essayer de faire changer la société et mener la rébellion contre les dévots de la Ville-Haute.

Un roman que je n'aurais certainement pas acheté s'il n'avait pas été dans la box Mille et un livres de mai. Dans l'ensemble ça a été une lecture satisfaisante mais beaucoup trop sombre et oppressante pour moi. Toute l'intrigue se déroule dans les bas fonds de la ville, dans une atmosphère noire et industrielle, très lourde. J'ai apprécié l'histoire (même si elle n'est pas très originale) et les personnages qui ne sont pas sans rappeler certains personnages historiques.
Une lecture plaisante, même si le style steampunk n'est clairement pas pour moi.
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Nouvelle très belle découverte de littérature jeunesse, dans un univers steampunk que j'affectionne par ailleurs.
Me voilà donc lancé dans les rues de Pérennia, entre VilleHaute et Ville Basse, en compagnie de la jeune Maïan et de Leonardo. Deux jeunes gens qui, pour des raisons différentes, se retrouvent mutilés dans leur âme et dans leur chair, bannis et contraints de s'exiler dans la ville basse. de là, ils vont participer à leur façon à la révolte des habitants de Pérennia contre les gardiens de la Vertu, serviteur d'un Père infaillible qui impose des règles strictes à la population, entre avilissement de la femme et contrôle absolu de la connaissance, niant tout esprit de curiosité.
Voilà pour le décor. Côté "littérature", on est bien sûr dans un ouvrage dit de littérature jeunesse. Avec donc les défauts de ses qualités (ou les qualités de ses défauts, c'est selon). le rythme est rapide, les événements s'enchaînent à vitesse grand V, parfois un peu trop. Puisqu'alors cela m'a parfois semblé se faire au détriment de descriptions qui auraient pu être plus riches, d'un approfondissement des différents personnages aussi. Et d'une fin qui peut sembler un peu hâtive et laisser sur sa faim ...
Mais j'ai vraiment beaucoup apprécié l'univers créé par Johan Heliot. On retrouve des thèmes explorés par ailleurs, par exemple avec la division de l'espace en deux entités : d'un côté les nantis, ou plus exactement ceux qui se soumettent à l'ordre établi, de l'autre les rebuts de la société, ceux qui ne lui sont plus utiles ou qui ont osé protester. J'ai souvent pensé durant ma lecture à l'univers d'Enki Bilal dans la Trilogie Nikopol, ou encore à Trepalium, excellente série d'anticipation diffusée il y a quelques années sur Arte. L'auteur interroge aussi le rapport à la science et à la connaissance, pose aussi la question de la soumission (à une religion qui peut être obscurantiste, à une forme de pouvoir qui peut être totalitaire, etc.). Et j'ai assez souvent été surpris par la tournure des événements, les choix effectués par les personnages, leurs tourments intérieurs (malgré les quelques réserves émises plus haut).
Et pour finir, cerise sur le gâteau, voilà un roman qui ne se finit pas - ou pas complètement - sur une note positive. Et c'est sans doute ce qui me l'a fait d'autant plus fait apprécier. Ce n'est pas un conte de fée, ils ne se marièrent pas et n'eurent pas beaucoup d'enfants. C'est pour moi le signe que l'auteur, en plus de vouloir raconter une histoire, a aussi vraiment voulu donner à réfléchir.
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Dans cette histoire nous nous retrouvons dans une société où siège le culte du Père et où des dévots dont présents dans la ville pour faire régner l'ordre. Ce culte protège la Vertu, les femmes doivent sortir les cheveux couverts et les nouvelles technologies, les machines, sont interdites ainsi que le savoir. Si un habitant ne respecte pas ces règles, il subira des tortures affreuses ou sera envoyé dans la Ville-Basse. La Ville-Basse, ce sont les souterrains de la ville. Beaucoup s'y sont exilés pour expier leur faute et pour échapper à l'ordre établi. Maïan, une jeune adolescente, se retrouvera dans ces souterrains après avoir désobéi à un défenseur de la Vertu. Elle y rencontrera Leonardo, un garçon qui s'est exilé de lui-même après avoir subit des horreurs pour avoir fabriqué une machine.

J'ai adoré l'ambiance de ce livre. C'est sombre, c'est oppressant. Nos deux personnages, meurtris et souffrants, se retrouvent dans ces souterrains nauséabonds où ceux qui y vivent semblent avoir perdu leur part d'humanité et où il est dangereux d'y vivre si l'on est seul. Pour des raisons différentes, Maïan et Leonardo devront réapprendre à vivre avec les codes de la Ville-Basse. Chacun aidés d'une personne, ils se rencontreront et tenteront d'unir leur force pour survivre.

Les personnages principaux sont vraiment un des points positifs de ce roman. Bien qu'ils soient adolescents, Maïan et Leonardo échappent aux clichés habituels que nous retrouvons souvent dans les livres young-adult. Leonardo est un jeune homme intelligent, puni pour sa créativité dans limites et qui, même dans la Ville-Basse, trouvera un moyen d'exercer ce pour quoi il est fait pour aider les autres et en particulier Maïan. Recueilli par Volco à son arrivée dans la Ville-Basse, c'est grâce à ce personnage dur et un peu bourru, qui cache en réalité un lourd passé que Leonardo parviendra à se faire une place dans ce nouvel environnement.

Quant à Maïan, c'est une jeune fille avec un sacré tempérament. Malgré sa condition physique difficile suite à ses sévices, elle gardera toujours cette force de caractère et cette envie de vengeance tout au long du récit, ce qui la poussera à survivre malgré le milieu hostile de ces souterrains inquiétants. Elle sera aidée par Lanaé qui est un personnage que j'ai adoré, c'est un de mes préférés. Je ne vous en dis pas trop concernant Lanaé, je veux vous laisser la découvrir. Tout ce que je peux vous dire, c'est que malgré sa forme inquiétante et la folie qui semble l'habiter, elle jouera finalement le rôle d'une deuxième mère pour Maïan. J'ai trouvé la relation de ces deux personnages très touchante.

Alors que l'auteur aurait pu nous servir une romance adolescente comme c'est souvent le cas, elle a choisi de prendre une autre direction concernant les personnages et j'ai énormément apprécié.

Grâce à des rencontres faites dans les entrailles de la ville, Maïan et Leonardo passeront à la vitesse supérieure concernant leur avenir et alors que la majorité du récit prenait place dans cette Ville-Basse, la suite et fin du roman prend une toute autre tournure et l'action devient haletante. Leur envie de liberté sera plus forte que tous les dangers qu'ils pourraient affronter. J'avais du mal à lâcher ce roman car j'avais vraiment envie de connaître l'issu de cette histoire. Certaines révélations finales m'ont complètement étonnée. Et cette fin ! Elle m'a totalement surprise. Je ne savais pas où tout cela allait mener Maïan et Leonardo mais je ne pensais pas que ça se terminerait de cette manière.

L'univers de l'auteur m'a parfois semblé appartenir au genre Steampunk avec ces machines extraordinaires fabriquées par Leonardo. Je n'avais jamais rien lu de semblable personnellement.

Un peuple opprimé, une lutte pour la liberté, l'ambiance, les personnages et leurs convictions, tout cela a fait de ce roman un coup de coeur qu'il a été difficile de quitter. Je vous conseille vraiment le fer au coeur et j'aimerais énormément découvrir d'autres livres de cet auteur.
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Quand Main se retrouve dans la ville basse Après avoir défié les autorités, elle va connaître l enfer mais grâce à une rencontre avec Leonardo son enfer va la changer en guerrière.
Hormis la fin,j ai adoré l ambiance et surtout les protagonistes qui sont le point fort de cette histoire.
Une belle surprise.
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Bien que séduite par l'univers du roman, j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger. Ce qui m'a finalement empêchée d'apprécier l'intrigue, c'est sa grande noirceur. Rapidement, j'ai ressenti un grand malaise. Il faut dire que dès le début du roman, l'héroïne est que j'ai lu très difficilement. Autant dire que cela nous plonge aussitôt dans un univers sombre, impitoyable. Après cela, j'ai eu du mal à trouver un fil conducteur à l'intrigue. Je ne voyais pas bien où voulait en venir l'auteur. le dénouement m'a laissée dubitative, je n'ai guère compris ce qu'apportait cette rébellion étrange, étant donné qu'on ne voit pas ce qu'il se passe après.
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Un livre tout simplement génial, l'histoire est intéressante, originale, envoutante meme. J'ai adoré suivre les deux histoires, beaucoup de souffrance mais aussi beaucoup d'espoir. J'ai cependant été un peu surprise par la fin qui est arrivée beaucoup trop rapidement.
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C'est avec le fer au coeur que je découvre Johan Héliot, auteur pourtant très prolifique de la SFFF française… et je ne crois pas que ça sera le dernier livre que je lirai de sa plume !

En effet, j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Maïan et Leonardo, même si c'était dur et que rien n'est épargné aux personnages – ni au lecteur – j'ai beaucoup aimé cet univers fait de science-fiction, d'un zeste de fantasy, de dystopie et de steampunk, avec une composante résolument féministe : tout ce que j'aime !

Ce roman, c'est l'histoire de Maïan et Leonardo. Ils vivent dans la ville de Pérennia, gouvernée par des dévôts qui représentent le Père, c'est-à-dire l'autorité divine absolue. Dans cette ville, les femmes ne sont rien : elles n'ont à peine le droit de travailler et surtout l'obligation de se soumettre, en se cachant par exemple les cheveux et le visage sous une coiffe pour sortir. C'est parce qu'elle s'est découverte par accident et qu'elle a refusé de s'incliner devant les dévôts que Maïan est battue et laissée pour morte, ne devant son salut qu'à un magistrat qui la conduit dans la Ville-Basse où elle pourra peut-être survivre avec les plus démunis. A Pérennia, tout progrès technologique est également prohibé. Leonardo est ainsi mutilé pour avoir construit une machine et s'exile de lui-même dans la Ville-Basse, où son handicap ne fera pas de lui un exclu. En se rencontrant, ces deux-là vont lancer une chaîne d'évènements qui va mettre le feu aux poudres…

A peine ouvert, à peine lu, tant la plume fluide et les personnages si attachants m'ont amenée à poursuivre de plus en plus loin mon voyage dans les bas-fonds de Pérennia. Pourtant, l'auteur n'y est pas allé de main morte avec ses protagonistes et nous livre ici une dystopie glaçante, où la violence, tant physique que psychologique, fait rage. Si tu n'aimes pas que les personnages soient malmenés (et je suis gentille en choisissant ce mot), ce livre n'est pas fait pour toi. Si au contraire, tu apprécies qu'on n'édulcore pas les choses et qu'on te montre une réalité sans fard, tu es au bon endroit.

Outre le message féministe, le roman parle aussi de fanatisme, de tyrannie et de lutte contre l'obscurantisme. Evidemment, quand on veut maintenir une population sous sa coupe, progrès et lutte sociale ne sont pas au menu. On y parle de liberté aussi, et de pardon.

En tout cas, pour moi, c'est une découverte et un auteur que j'ai bien l'intention de suivre de plus près.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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Merci à Babelio et Gulf Stream pour cette occasion !

La collection Electrogène et en plus du steampunk, je n'ai pas cherché à comprendre pour poster ma candidature à la Masse Critique de Babelio. Une fois reçu, j'ai lu le résumé. Hi hi ! J'aurais vraiment aimé tout le livre, ça me désole.

Ça commence avec légèreté mais arrivé au début du second chapitre, on ne se pose plus de questions sur ce monde. Quand on a le premier aperçu du pouvoir en place, on sait de suite dans quel monde l'auteur nous a amené. Une première partie qui nous fait rentrer dans cet univers et ses conséquences. Nous voyons sans vraiment voir toute l'horreur de cette structure sociale. Pas vraiment besoin d'un paragraphe mais juste quelques mots pour nous décrire la scène. C'est un monde sombre, violent. Sans liberté aucune, à moins d'habiter dans la Ville-Basse, et encore c'est la loi du plus fort.
C'est un univers assez simple mais pourtant qui est hors du Temps et qui traverse les Temps. Il nous rappelle le nôtre et pourtant… ;) Je pensais qu'il y allait avoir une romance, que nenni et c'était vachement agréable.

Je suis mitigée. Au départ j'étais dedans et je ne voyais pas les pages passer. Petit à petit, mon attention a décliné et je voyais les pages passer. le roman se déroule en plusieurs parties, 4 pour être exact. du coup, une première partie très dynamique, qui met l'histoire en place en nous présentant les personnages, cette société et le contexte. On parcourt facilement les pages. Une seconde partie qui confirme mon impression d'envie de connaître plus ce roman. Après, après… c'était un peu long. Nous découvrons dans les premières pages un univers sombre, limite malsain où une idéologie règne en maître absolu. Enfin les gens qui l'utilisent. Ce sont des règles très strictes. Gare à ceux qui ne les respectent pas ! Sinon, on peut subir les plus vils vices ou/et se retrouver dans la Ville-Basse. Dans Pérennia, il y la Ville-Haute et la Ville-Basse. Une est en surface, l'autre est sous terre. HA HA ! Des règles différentes mais pourtant pas si différentes que ça. La terreur est présente dans les deux cas.
Les personnes n'ont pas de liberté. Les personnes vivent dans la peur. C'est un monde régit par le Père où les dévots font respecter la loi de la Vertu. Un monde d'inégalité extrême. Un monde où les femmes sont des moins que rien. Un monde où la loi du plus fort règne. Un monde rempli de sexiste, machiste, sadisme… Chaque mot, chaque phrase doivent être « approuvés ».

La fin ne me surprend pas tellement même si je me suis fait spoiler… les spoils ne me dérangent pas. La fin va finalement bien avec l'histoire. Je n'ai pas ressenti de l'inquiétude, du stress et toutes sortes d'émotions comme au départ. Je voulais savoir ce qui allait se passer, néanmoins du côté des personnages, à part pour Leonardo, Volco ou encore Lanaé que je m'inquiétais, le reste… pas tellement. Ce final n'a pas eu l'effet escompté, je l'ai trouvé plutôt banal. Et il manquait de sang. Arf.
Ce que j'ai beaucoup apprécié est le dénouement au niveau des révélations. Punaise, j'ai rien vu venir. La vérité de l'origine des dévots et sur ce monde m'ont beaucoup plu. C'est un livre teinté de fantastique.

Maïan est une jeune femme joyeuse même dans le monde où elle vit. Jusqu'au jour elle se retrouve brisée et qu'elle remet tout en question. Je ne me suis pas attachée à elle. Je comprends très bien ses réactions avec ce qu'elle a subit. Et pour subir, elle a subit ! Elle a été touchée au plus profond d'elle-même. Elle va devoir accepter la triste réalité de son état. Et ce n'est pas chose aisée. Elle va vouloir abandonner même si elle est un peu stone, elle veut reprendre goût à la vie mais un peu trop d'ailleurs. Je comprends vraiment son habitude. C'est une personne abimée qui veut se venger, qui a un peu la folie des grandeurs. Elle ne réfléchit pas. Au bout d'un moment elle a la lumière à tous les étages, on se dit qu'elle commence à grandir, à évoluer… mais il suffit d'une seule personne pour qu'elle réfléchisse avec ce qu'elle a en bas et non avec son cerveau. Oh putain mais c'est quoi cette connerie ?! Une seconde, et elle (re)devient mièvre. Elle est amoureuse et c'est génial mais putain tu ne peux pas être plus rancunière ? Ce n'est pas ça qui ne m'a pas fait attaché à elle… au début ça allait mais au fil des pages, je restais beaucoup indifférente quand il arrivait son passage. Alors oui, je voulais savoir comment elle allait s'en sortir mais ça n'a pas marché avec moi. xD Je ne ressens rien pour elle et c'est vraiment dommage. Certes elle a un peu grandi mais pas totalement muri.
Leonardo est un jeune homme qui subit aussi. Pas autant que Maïan sur le plan physique mais quasiment pareil. Bref, après son épreuve, il va devoir survivre dans la Ville Basse. Heureusement qu'il est pris sous l'aile d'une personne. C'est un être curieux, inventeur et rêveur un peu. Il va grandir, tout d'abord timide et peu à peu il va s'affirmer. Il va prendre plus confiance en lui avec quelques événements qu'ils vont l'aider. C'est vraiment un personnage que j'ai adoré. Un esprit vif sur les machines mais en ce qui concerne les sentiments, c'est une autre histoire. xD Il est tout mimi.
Il n'y a pas que Maïan qui est fade, d'autres comme Sforza et Orlando sont de la partie. Par contre, j'ai beaucoup aimé Volco (un être distant mais qui a un coeur) et Lanaé (très mystérieuse sur tous les plans).

Je kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiffe à mort la couverture !!!!!!!! *-*

C'est une histoire relativement simple avec des protagonistes en quête de liberté. C'est vraiment consacré sur nos deux protagonistes et leurs évolutions ainsi sur cette soif de liberté. Néanmoins pas autant de sang que je le pensais. xD Un début très prometteur mais la suite m'a laissée un peu indifférente. Certes ça ne tombe pas dans les clichés mais la dernière moitié du roman ne m'a pas transportée.
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