Non,
Fog de
James Herbert n'est pas la novellisation du film de
John Carpenter homonyme.
Ici une brume tueuse quitte, après y avoir fait des ravages, la lande anglaise et se dirige vers Londres.
Résultat d'expériences militaires elle transforme les hommes en forcenés, capables d'accomplir les pires atrocités.
N'est-elle pas dotée d'intelligence, d'ailleurs ?
Heureusement un homme est immunisé qui va se mettre en travers de son chemin...
Un récit qui fleure bon les romans fantastiques des années 70 et 80. Herbert en était un des meilleurs représentants. On s'attache à ses personnages. On rentre dans la vie des futures victimes avant de les voir écharpées de la pire des façons. Et Herbert ne manquent pas d'imagination le bougre, pour torturer ses semblables (superbe passage où toute une ville se jette à la mer comme des lemmings (oui, je sais
Richard Matheson l'avait déjà écrit bien avant, mais Matheson a TOUT inventé !).
Un roman qui se lit bien. Qui anticipe les récits de zombies publiés ces dernières années.
Mais tout cela était peut-être un peu trop convenu pour que j'y entre complètement dedans.
A lire par soir brumeux.
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