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Citations sur Fog (15)

" C'était une façon de se protéger, il le savait; il avait toujours eu la capacité, ou peut-être l'infortune, d'établir une distance sur le plan émotionnel, et ce chaque fois que la situation devenait intolérable : soit qu'il se jetât dans l'action, soit qu'il se retranchât dans une froide logique. Ce n'était pas sécheresse de coeur, car l'émotion affluait en lui après l'événement. Non c'était aptitude naturelle à survivre."
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"La mémoire l'avait fuie, aucun souvenir ne venait narguer son agonie. Aucune pensée pour Dieu non plus, aucune question. Rien qu'une brume d'absence, un voile blanc qui descendait. Non pas un voile de paix, ni d'horreur, ni même de vie. Le néant. Plus de peur, plus d'émotion, plus de froid. Elle était morte."
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"L'homme de Dieu contempla ces regards de détresse fixés sur lui dans leur attente de la bonne parole. Et le révérend Martin Hurdle pasteur de Saint Augustin depuis dix-huit ans, releva sa soutane, ouvrit son pantalon et, le pénis dressé, urina sur sa congrégation. "
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Tout le monde s'assit pour écouter l'homélie. Les regards suivirent anxieusement le pasteur qui montait en chaire ; en ce temps de tristesse, on avait besoin du réconfort de ses paroles. L'homme de Dieu contempla ces regards de détresse fixés sur lui dans leur attente de la bonne parole.
Et le révérend Martin Hurdle, pasteur de Saint-Augustin depuis dix-huit ans, releva sa soutane, ouvrit son pantalon et, le pénis dressé, urina sur sa congrégation.
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Chapitre 5
- Je sais, Holman. Mais j'ai vécu un cauchemar. Ne pas savoir si tu guérirais, si nous nous retrouverions un jour, si même si tu guérirais, si nous nous retrouverions un jour, et même tu me tiendrais contre toi, maintenant... J'ai appelé Théo. (son père) J'allais te quitter, rentrer à la maison. Mais en lui parlant, j'ai compris que c'était impossible. Le lendemain, je suis retournée à l'hôpital et ils m'ont annoncé que tu risquais de mourir... Alors, j'ai compris que je ne serais rien sans toi. Mes liens avec mon père n'auraient jamais la même force, il ne pourrait jamais te remplacer.
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Cette fois, il remonta un homme.
Un homme recouvert des pieds à la tête de boue et de poussière, qui grommelait en poussant des cris et voulait retourner se jeter dans l'abîme, au point qu'il fallut cinq personnes pour le retenir.
Un homme qui avait perdu la raison.
La brume qui montait du précipice ne s'étala pas en surface, mais s'éleva en une colonne dense, régulière, dont le centre paraissait luire faiblement - à cause simplement des rayons du soleil qui la traversaient ?
Les villageois observèrent son ascension dans le ciel, où elle forma un volumineux nuage jaunâtre comparable au champignon que dessine l'explosion d'une bombe à hydrogène, même s'il était de taille beaucoup plus réduite. Puis le bas de la colonne se détacha du sol et se fondit dans le nuage.
On eut tôt fait de l'oublier quand les vents le chassèrent, sans le disperser, en le poussant telle une énorme masse solide, loin du village en ruine...
(extrait du premier chapitre du volume paru aux éditions "Presses Pocket" en 1975)
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Chapitre 2 :
C'était le moment : Holman entreprit de la tirer à lui. Bien qu'elle fut très légère, c'était difficile à cause de sa position incommode. Mais peu à peu, il la hissa complètement sur le rebord; restait à l'amener contre sa poitrine.
- Tiens-toi à moi mon petit, lui dit-il avec douceur. Mets tes bras autour de mon coup et serre, serre bien fort. Voilà, très bien. Maintenant, place tes jambes autour de ma taille.
Elle obéit dans une sorte de léthargie, mais ces jambes étaient trop courtes pour enserrer le torse de l'homme; elles se posèrent sur ses hanches.
- Bon, reste comme ça, et tout ira bien. chuchota-t-il.
Avec ce fardeau qui l'éloignait de la paroi, l'escalade de la fissure était beaucoup plus ardue. Les muscles des bras, et des jambes étaient à toute épreuve, raidis sous l'effort. Heureusement, l'endurance était sa spécialité !
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Chapitre 4 :
Une odeur légèrement âcre atteignit ses narines, et quelques chose de ténu frémit dans sa mémoire, concernant le séisme de la semaine précédente. Bien qu'il en ait gardé très peu de souvenirs - ce qui , selon le corps médical, était parfaitement normal, certaines zones de son cerveau étant encore sous le choc - cette odeur, cette teinture jaunâtre, cette atmosphère même éveillaient quelque chose en lui. Pris d'une sueur froide, il arrêta la voiture.
- Qu'y-a-t-il Holman ? demanda Casey, la voix inquiète.
- Je ne sais pas, une... une impression. C'est ce brouillard... il me semble que je le reconnais.
- Les journaux parlaient d'un nuage de poussière ou de fumée qui provenait de la cassure, peut-être causé par une explosion souterraine. John, ce n'est pas normal, ce brouillard. Et si c'était le même ?
- Non, impossible. Un nuage ne reste pas tel quel. Depuis le temps, le vent l'aurait dispersé.
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" Depuis qu'il avait rencontré Casey son cynisme l'abandonnait. S'il résistait encore, il devinait qu'il livrait une bataille perdue d'avance."
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On s'absente une semaine, on s'imagine que tout aura évolué dans l'intervalle ; on revient avec le sentiment d'être devenu étranger et, au bout de cinq minutes, on a renoué avec cette bonne vieille routine.
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