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sur 229 notes
Gare au brouillard!

Car....:

.... si de hasard, vous deveniez une menace?
Qui protégerait vos proches de.... vous-même?

Je découvre James Herbert, à travers Fog. Quel plaisirs ! Quelle surprise ! Je friserais presque la déraison, si je devais m'aventurer à trop vous en dire. Pardonnez-moi, j'ai l'esprit « embrumé ».

Si son histoire de rongeur, est aussi palpitante que Fog,
Je n'ai que plus de curiosité à découvrir la trilogie qui l'a propulsée au sommet.

Stephen King aime prendre son temps pour la mise en place. Mais Herbert nous attrape par le col, et nous jettes à la flotte ! Pas même passé le chapitre 1, que le ton est donné ! Mieux encore, il poursuit ce rythme, nous tenant en haleine. Pas de passage creux ! A peine a-t-on le temps de se faire la réflexion que BOUM, il nous en remet une couche.

Fog, est l'histoire d'un brouillard échappé du sol, lors d'un tremblement de terre. Celui-ci rend "démentes" toutes personne entrant à son contact, avec un effet immédiat, ou à retardement. Selon l'organisme de tout à chacun. Les morts se suivent et se succèdent, prenant plus d'ampleur. Il décrit les faits d'un franc « écrire » électrisant. Je pense au passage d'un révérend qui urine sur sa congrégation, D'un ancien militaire (aux tendances pédophile) qui ne demande qu'à avoir son sexe cisaillé, (pourvu qu'on lui touche!), des animaux effarouchés... etc.

C'est qu'il a de la suite dans les idées !

Il est capable d'émouvoir également.

Du reste, Herbert maintient beaucoup de cohérence. J'aime ça !

Des défauts ?

Oh, peut-être simplement le premier passage chez la flicaille, aux niveaux des dialogues et réaction. Mais rapidement repris en main, et soigneusement poursuivi. MERCI ! Globalement les personnages sont bien décris, et leurs histoires suffisamment établie. Petit +, pour sa manière brève mais combien plaisante, de nous en dire sur qui étaient les victimes avant que drame vienne.

Merci à Greg, mon tendre à moi, de m'avoir fait découvrir ce livre.


L.G ....
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J'avais ce livre dans mes pense-bêtes depuis fort longtemps… J'ai fouiné, recherché sur mes sites d'achat et je l'ai enfin trouvé accompagné de plein d'autres amis…
C'est grâce à @nicolak (et je t'en remercie), qui avait fait une critique sur un coffret « fin de siècle » que j'ai eue envie de lire cet ouvrage. C'est même grâce à cette critique que nous nous sommes rencontrés… Arrêtons là mon histoire personnelle et parlons du livre…

Un récit qui m'a tenu en haleine tout le long du recueil, j'adore James Herbert que j'ai découvert avec le roman « les autres » que je vous conseille vivement.
Une fin évidente, mais bienvenue, des enchaînements d'événements inattendus entrecoupés de terreur, d'humour, de rage et de course-poursuite… Tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment de détente et d'angoisse :-).

Bonne lecture !
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Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2013, l'usine Lubrizol de Rouen laisse échapper un nuage de gaz "faiblement toxique" (sic!)

Ce nuage se déplaça à l'est jusqu'en région parisienne, à l'ouest jusqu'au sud de l'Angleterre.

Nous nous trouvions sur le passage du nuage, et je me suis souvent demandé ce qui serait arrivé si il avait été plus que "faiblement" toxique...

Une réponse possible -quoique qu'assez peu probable !-se trouve dans ce roman de James Herbert.

A la suite d'un séisme dans un village anglais, un nuage de brume jaune apparait et se déplace et là où il passe intoxique les gens.

Mais d'une façon plus grave et plus insidieuse que de provoquer des crises d'asthme ou des nausées ( Lubrizol )
Les intoxiqués deviennent tout simplement des fous dangereux !

Bon, le livre écrit en 1975 a un peu vieilli et il faut bien sûr le recontextualiser.
Pas d'internet ni de portable en 1975 par exemple.

Il faut en revanche se souvenir que dans les années 70 le genre "catastrophe" était assez prisé, notamment au cinéma, et "Fog" entre à mon humble avis plus dans cette catégorie que dans celle du fantastique.

Un bon moment de lecture au final, un récit bien mené sans temps mort.

PS : Presque six ans jour pour jour après la fuite, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol prenait feu, occasionnant de lourdes pollutions, voilà...
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«Fog», je le défini comme un livre divertissant, suffocant et déstabilisant !

Il y a une citation qui le représente bien : «Ce brouillard, c’est quoi ? Je n’en sais fichtre rien. Mais je te parie une chose, c’est l’homme qui l’a fabriqué. Affaire de pollution, à mon avis. Comme les rivières où on trouve des milliers de poissons morts, à cause de ces saloperies d’usines qui déversent leurs cochonneries. Cette fois-ci, quelqu’un a déversé quelque chose dans l’air, du gaz ou des trucs chimiques, je ne sais pas moi, et on ne le contrôle plus. Comme dans les films d’horreurs.»

«Fog» est mon deuxième livre de James Herbert. J’ai choisi celui-là à cause des belles critiques sur Babelio. «Fog» est un roman fantastique britannique, paru en 1975. Il est traduit par Anne Crichton, édité par l’édition J’ai lu. Il contient 314 pages et lorsque je regarde la page couverture, on devine bien que c’est mystérieux et ténébreux. Je me sens envahie par un sentiment de peur et d’inconnu…

L'histoire:
Quand tu ouvres le roman, tu ressens dès le début, une ambiance étrange. Tu te sens happée par un brouillard et c’est comme si partout autour de toi, ta vison est embrouillée. James Herbert t’amène dans une atmosphère sombre et in-quiétante. Tu te demandes : «Où est-ce que l’auteur veut te diriger ?» Tout de suite, tu fais la connaissance de Holman. C’est le héros du livre. Il est fonctionnaire au ministère de l’environnement. On le voit revenir de mission. En parcourant un village, il devine qu’il se passe quelque chose d’anormal. Tout à coup, la terre tremble et il s’aperçoit qu’il y a de la fissure qui file vers un nuage orage. C’est la catastrophe. Il se rend compte, que c’est nuisible, et ça peut avoir des conséquences graves. Holman fait une découverte par la suite et soudain il a peur. Il se demande ce qui va arriver si les gens hauts placés n’agissent pas.

Quelques petites précisions:
L’histoire se passe à Londres. C’est là qu’on voit l’étendue du désastre. Les habitants ne s’imaginent pas qu’ils sont touchés par une toxine. On voit qu’il a des événements inattendus qui se passent. Les gens changent et ce n’est pas en s’améliorant. On constate au fil des pages l’inconcevable.

Les personnages:
À mes yeux, les personnages importants de l’histoire sont Holman, Casey et Barrow. Je me suis beaucoup attachée à Holman. C’est un homme droit, loyal et déterminé. Il est un peu comme un superman. Il y a cette citation qui l'identifie bien : C’est lui qui fait le charme de l’histoire. J’admets que les autres personnages, il y en a beaucoup trop. Je me suis sentie comme perdue et désintéressée. Mon attention se porte plus sur Holmes et sur son entourage.

Mes impressions:
Dans ce livre, j’aime beaucoup l’environnement : je trouve qu’être engloutie par un brouillard amène en partant un malaise. Dès le départ, tu te poses des questions : «Si ma ville serait engloutie et si elle serait exposée à un poison, comment je réagirais ? Est-ce que je ferais tout pour me sauver, est-ce que je serais tenté d’aider les autres ? » On ne peut pas le savoir sans y avoir été exposé. L’auteur James Herbert parle ici de la fraternité entre les personnages. On voit différents lieux que le brouillard contamine. En l’espace d’une seconde, tout peut changer. Si des fous décident de faire le mal, comment un simple citoyen peut l’en empêcher ? Il y a des thèmes qu’ils y abordent : la pollution, la prise de solutions et la survie. On réagit tous différemment et je mets ici une citation qui le résume bien :

La finale:
J’avoue que la finale m’a amenée beaucoup d’émotions : qu’est-ce qui va arriver à Holman et qu’est-ce qui va arriver à la population ? Il y a trois mots qui me viennent à l’esprit : angoissant, émouvant et prenant.

La conclusion:
C’est un livre pour passer un bon moment de détente : il y a de l’action, des scènes sanglantes et des moments émouvants. On y retrouve de tout. Il y a aussi des longueurs, que j'ai trouvées longs. Je n'ai pas lâché mon livre car le sujet est bien exploité. C’est un miracle car souvent mon esprit vagabonde et je lâche mon livre. Je suis trop curieuse, je voulais toujours savoir ce qu'il était pour arriver à Holman. C'est un peu mon superman, mon héros.
Pour finir, je peux dire que j'ai relevé un défi : ma critique est rendue. Il n’est pas un coup de cœur mais je crois que la thématique amenée peut toucher le cœur des gens.

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Un tremblement de terre inattendu dans la plaine Salisbury fait apparaître une gigantesque faille au milieu d'un village et engloutit maisons et habitants. John Holman, employé par le ministère de l'Environnement était dans les environs pour enquêter sur les agissements du ministère de la Défense. Sa voiture tombe dans la faille mais il réussit à s'en extraire avant qu'elle n'achève sa chute. Pendant son escalade jusqu'à la route un brouillard jaune et épais remonte le long des parois et le submerge. Il en sort violent et avec le vif désir de se suicider.

Le brouillard s'épaissit de plus en plus et se déplace dans la campagne au gré des vents. Quelques minutes ou quelques heures après avoir été engloutis par cette masse, les êtres deviennent fous, suicidaires ou meurtriers ! Des événements dramatiques se succèdent sur le trajet du nuage et le gouvernement met en place une commission pour comprendre ce phénomène et le combattre.

Ecrit au milieu des années 70 ce roman n'a pas vraiment souffert des avancées technologiques et peut encore s'adapter à notre époque. le côté thriller n'est pas très fort et l'angoisse monte peu alors qu'il y a des monstruosités qui se déroulent. Mais je me demande pourquoi des scènes d'amour aussi détaillées au milieu de cette histoire ! D'autant plus qu'elles n'apportent rien au drame.

Lecture agréable, fantastique certes mais gentillette et non pas horrifique !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Lu au début de mes vacances, c'était plutôt pas mal, bien que ça ait été occulté par "Malhorne", qui est génial.

Bien écrit et traduit (malgré des coquilles dans l'ebook), gore (il y a des scènes vraiment dégueu), avec un point de vue assez machiste (petite femme "normale" fragile qui doit rester à la maison, et qui surprend quand elle devient "folle" et violente, lol), ça se laisse lire et on se dit régulièrement que l'auteur est chtarbé, ce qui est plutôt bon signe dans ce genre de bouquins.

Le déroulé est plutôt sympa quoi que répétitif, mais j'ai trouvé la fin décevante, un peu trop facile et pas très originale...

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Un étrange brouillard jaune sort d'une faille suite à un tremblement de terre et l'horreur commence. Au contact de celui-ci tout être humain et animal devient complètement barge. Toutes créatures embrumées perdent complètement les pédales et deviennent en plus sanguinaires. L'action commence dès les premières pages et il faut avouer que la lecture est plaisante, le suspens étant maintenu tout du long.
En somme un bon bouquin pas extraordinaire certes mais les frémissements sont au rendez-vous ponctués par des scènes d'horreur à la limite du supportable... Je pense que tous les amateurs de ce genre devraient aimer.
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Non, Fog de James Herbert n'est pas la novellisation du film de John Carpenter homonyme.
Ici une brume tueuse quitte, après y avoir fait des ravages, la lande anglaise et se dirige vers Londres.
Résultat d'expériences militaires elle transforme les hommes en forcenés, capables d'accomplir les pires atrocités.
N'est-elle pas dotée d'intelligence, d'ailleurs ?
Heureusement un homme est immunisé qui va se mettre en travers de son chemin...
Un récit qui fleure bon les romans fantastiques des années 70 et 80. Herbert en était un des meilleurs représentants. On s'attache à ses personnages. On rentre dans la vie des futures victimes avant de les voir écharpées de la pire des façons. Et Herbert ne manquent pas d'imagination le bougre, pour torturer ses semblables (superbe passage où toute une ville se jette à la mer comme des lemmings (oui, je sais Richard Matheson l'avait déjà écrit bien avant, mais Matheson a TOUT inventé !).
Un roman qui se lit bien. Qui anticipe les récits de zombies publiés ces dernières années.
Mais tout cela était peut-être un peu trop convenu pour que j'y entre complètement dedans.
A lire par soir brumeux.
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Après m'être plongé avec plaisir dans la trilogie des rats, il convenait de poursuivre en compagnie de M. Herbert. Cette lecture m'a donné raison. Se basant sur un principe connu mais diablement efficace, soutenu par une plume incroyable et jouissant d'un rythme effréné, ce thriller fantastique est une référence. La contextualisation au travers des brêves biographies des victimes et de leurs bourreaux se marie à merveille avec la violence engendrée par ce fameux brouillard. Si vous êtes amateurs du genre, je ne peux que vous le recommander.
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Quand j'ai lu la quatrième de couverture de ce bouquin, il m'a directement attiré. Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement et, pourtant, j'ai beaucoup apprécié l'histoire. Je pense même que je deviendrai finalement vite accro à ces romans d'horreurs qui nous donnent des frissons.

C'est le premier livre que je découvre de James Herbert mais ce n'est certainement pas le dernier, j'ai envie de continuer à découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.

Une fois que j'ai commencé cet écrit, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher tellement j'étais intriguée par ce tremblement de terre et ce fameux brouillard. Dès les premières pages, on se sent happé par l'histoire et on entre directement dans l'action et dans l'horreur.

Les descriptions sont tellement bien faites (elles ne sont vraiment ni trop courtes ni trop ennuyeuses) qu'au fil des pages, j'ai pu m'imaginer les scènes d'horreur et me donner pleins de frissons.

Au niveau des personnages, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Peut-être que je m'attachais plus au côté frisson de l'histoire qu'aux différentes personnes présentes dans ce bouquin.

En bref, si vous voulez vous donner des frissons, je vous recommande de découvrir «Fog » de toute urgence. Par contre, je préfère prévenir les âmes sensibles qu'elles risquent d'être choquées par certains passages.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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