Gare au brouillard!
Car....:
.... si de hasard, vous deveniez une menace?
Qui protégerait vos proches de.... vous-même?
Je découvre James Herbert, à travers Fog. Quel plaisirs ! Quelle surprise ! Je friserais presque la déraison, si je devais m'aventurer à trop vous en dire. Pardonnez-moi, j'ai l'esprit « embrumé ».
Si son histoire de rongeur, est aussi palpitante que Fog,
Je n'ai que plus de curiosité à découvrir la trilogie qui l'a propulsée au sommet.
Stephen King aime prendre son temps pour la mise en place. Mais Herbert nous attrape par le col, et nous jettes à la flotte ! Pas même passé le chapitre 1, que le ton est donné ! Mieux encore, il poursuit ce rythme, nous tenant en haleine. Pas de passage creux ! A peine a-t-on le temps de se faire la réflexion que BOUM, il nous en remet une couche.
Fog, est l'histoire d'un brouillard échappé du sol, lors d'un tremblement de terre. Celui-ci rend "démentes" toutes personne entrant à son contact, avec un effet immédiat, ou à retardement. Selon l'organisme de tout à chacun. Les morts se suivent et se succèdent, prenant plus d'ampleur. Il décrit les faits d'un franc « écrire » électrisant. Je pense au passage d'un révérend qui urine sur sa congrégation, D'un ancien militaire (aux tendances pédophile) qui ne demande qu'à avoir son sexe cisaillé, (pourvu qu'on lui touche!), des animaux effarouchés... etc.
C'est qu'il a de la suite dans les idées !
Il est capable d'émouvoir également.
Du reste, Herbert maintient beaucoup de cohérence. J'aime ça !
Des défauts ?
Oh, peut-être simplement le premier passage chez la flicaille, aux niveaux des dialogues et réaction. Mais rapidement repris en main, et soigneusement poursuivi. MERCI ! Globalement les personnages sont bien décris, et leurs histoires suffisamment établie. Petit +, pour sa manière brève mais combien plaisante, de nous en dire sur qui étaient les victimes avant que drame vienne.
Merci à Greg, mon tendre à moi, de m'avoir fait découvrir ce livre.
L.G ....
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«Fog», je le défini comme un livre divertissant, suffocant et déstabilisant !
Il y a une citation qui le représente bien : «Ce brouillard, c’est quoi ? Je n’en sais fichtre rien. Mais je te parie une chose, c’est l’homme qui l’a fabriqué. Affaire de pollution, à mon avis. Comme les rivières où on trouve des milliers de poissons morts, à cause de ces saloperies d’usines qui déversent leurs cochonneries. Cette fois-ci, quelqu’un a déversé quelque chose dans l’air, du gaz ou des trucs chimiques, je ne sais pas moi, et on ne le contrôle plus. Comme dans les films d’horreurs.»
«Fog» est mon deuxième livre de James Herbert. J’ai choisi celui-là à cause des belles critiques sur Babelio. «Fog» est un roman fantastique britannique, paru en 1975. Il est traduit par Anne Crichton, édité par l’édition J’ai lu. Il contient 314 pages et lorsque je regarde la page couverture, on devine bien que c’est mystérieux et ténébreux. Je me sens envahie par un sentiment de peur et d’inconnu…
L'histoire:
Quand tu ouvres le roman, tu ressens dès le début, une ambiance étrange. Tu te sens happée par un brouillard et c’est comme si partout autour de toi, ta vison est embrouillée. James Herbert t’amène dans une atmosphère sombre et in-quiétante. Tu te demandes : «Où est-ce que l’auteur veut te diriger ?» Tout de suite, tu fais la connaissance de Holman. C’est le héros du livre. Il est fonctionnaire au ministère de l’environnement. On le voit revenir de mission. En parcourant un village, il devine qu’il se passe quelque chose d’anormal. Tout à coup, la terre tremble et il s’aperçoit qu’il y a de la fissure qui file vers un nuage orage. C’est la catastrophe. Il se rend compte, que c’est nuisible, et ça peut avoir des conséquences graves. Holman fait une découverte par la suite et soudain il a peur. Il se demande ce qui va arriver si les gens hauts placés n’agissent pas.
Quelques petites précisions:
L’histoire se passe à Londres. C’est là qu’on voit l’étendue du désastre. Les habitants ne s’imaginent pas qu’ils sont touchés par une toxine. On voit qu’il a des événements inattendus qui se passent. Les gens changent et ce n’est pas en s’améliorant. On constate au fil des pages l’inconcevable.
Les personnages:
À mes yeux, les personnages importants de l’histoire sont Holman, Casey et Barrow. Je me suis beaucoup attachée à Holman. C’est un homme droit, loyal et déterminé. Il est un peu comme un superman. Il y a cette citation qui l'identifie bien : «C'était le moment : Holman entreprit de la tirer à lui. Bien qu'elle fût très légère, c'était difficile à cause de sa position incommode. Mais peu à peu, il la hissa complètement sur le rebord; restait à l'amener contre sa poitrine. Tiens-toi à moi mon petit, lui dit-il avec douceur. Mets tes bras autour de mon coup et serre, serre bien fort. Voilà, très bien. Maintenant, place tes jambes autour de ma taille. Elle obéit dans une sorte de léthargie, mais ces jambes étaient trop courtes pour enserrer le torse de l'homme; elles se posèrent sur ses hanches. - Bon, reste comme ça, et tout ira bien, chuchota-t-il. Avec ce fardeau qui l'éloignait de la paroi, l'escalade de la fissure était beaucoup plus ardue. Les muscles des bras, et des jambes étaient à toute épreuve, raidis sous l'effort. Heureusement, l'endurance était sa spécialité !» C’est lui qui fait le charme de l’histoire. J’admets que les autres personnages, il y en a beaucoup trop. Je me suis sentie comme perdue et désintéressée. Mon attention se porte plus sur Holmes et sur son entourage.
Mes impressions:
Dans ce livre, j’aime beaucoup l’environnement : je trouve qu’être engloutie par un brouillard amène en partant un malaise. Dès le départ, tu te poses des questions : «Si ma ville serait engloutie et si elle serait exposée à un poison, comment je réagirais ? Est-ce que je ferais tout pour me sauver, est-ce que je serais tenté d’aider les autres ? » On ne peut pas le savoir sans y avoir été exposé. L’auteur James Herbert parle ici de la fraternité entre les personnages. On voit différents lieux que le brouillard contamine. En l’espace d’une seconde, tout peut changer. Si des fous décident de faire le mal, comment un simple citoyen peut l’en empêcher ? Il y a des thèmes qu’ils y abordent : la pollution, la prise de solutions et la survie. On réagit tous différemment et je mets ici une citation qui le résume bien : «Tout être vivant possède une énergie monsieur Holman. Même la vie végétale a une intelligence, c’est une question de degré. Quant à supposer ce produit doué de volonté, non. Une force de survie peut-être, comme chez la fleur qui se tourne vers le soleil, mais un esprit qui lui soit propre, sûrement pas. Ne laissez pas l’épreuve que vous avez endurée ce matin vous entraîner au royaume de l’imaginaire, monsieur Holman. Le mycoplasme ne dirige pas le brouillard, c’est le brouillard qui le protège; quand le vent pousse la nappe, il doit partir aussi, prisonnier en son centre, captif du nuage qui l’abrite. C’est un organisme sans pouvoir ni raison, incapable d’une action réfléchie. »
La finale:
J’avoue que la finale m’a amenée beaucoup d’émotions : qu’est-ce qui va arriver à Holman et qu’est-ce qui va arriver à la population ? Il y a trois mots qui me viennent à l’esprit : angoissant, émouvant et prenant.
La conclusion:
C’est un livre pour passer un bon moment de détente : il y a de l’action, des scènes sanglantes et des moments émouvants. On y retrouve de tout. Il y a aussi des longueurs, que j'ai trouvées longs. Je n'ai pas lâché mon livre car le sujet est bien exploité. C’est un miracle car souvent mon esprit vagabonde et je lâche mon livre. Je suis trop curieuse, je voulais toujours savoir ce qu'il était pour arriver à Holman. C'est un peu mon superman, mon héros.
Pour finir, je peux dire que j'ai relevé un défi : ma critique est rendue. Il n’est pas un coup de cœur mais je crois que la thématique amenée peut toucher le cœur des gens.
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Lu au début de mes vacances, c'était plutôt pas mal, bien que ça ait été occulté par "Malhorne", qui est génial.
Bien écrit et traduit (malgré des coquilles dans l'ebook), gore (il y a des scènes vraiment dégueu), avec un point de vue assez machiste (petite femme "normale" fragile qui doit rester à la maison, et qui surprend quand elle devient "folle" et violente, lol), ça se laisse lire et on se dit régulièrement que l'auteur est chtarbé, ce qui est plutôt bon signe dans ce genre de bouquins.
Le déroulé est plutôt sympa quoi que répétitif, mais j'ai trouvé la fin décevante, un peu trop facile et pas très originale...
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Un étrange brouillard jaune sort d'une faille suite à un tremblement de terre et l'horreur commence. Au contact de celui-ci tout être humain et animal devient complètement barge. Toutes créatures embrumées perdent complètement les pédales et deviennent en plus sanguinaires. L'action commence dès les premières pages et il faut avouer que la lecture est plaisante, le suspens étant maintenu tout du long.
En somme un bon bouquin pas extraordinaire certes mais les frémissements sont au rendez-vous ponctués par des scènes d'horreur à la limite du supportable... Je pense que tous les amateurs de ce genre devraient aimer.
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Après m'être plongé avec plaisir dans la trilogie des rats, il convenait de poursuivre en compagnie de M. Herbert. Cette lecture m'a donné raison. Se basant sur un principe connu mais diablement efficace, soutenu par une plume incroyable et jouissant d'un rythme effréné, ce thriller fantastique est une référence. La contextualisation au travers des brêves biographies des victimes et de leurs bourreaux se marie à merveille avec la violence engendrée par ce fameux brouillard. Si vous êtes amateurs du genre, je ne peux que vous le recommander.
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