La référence du titre à Heisenberg ne renvoie pas ici à son Principe d'incertitude, mais bien à ses qualités en matière de chimie organique. En effet, ce court roman de
Frank Herbert présente un monde dictatorial, gouverné par des Optimhommes quasi immortels, dans lequel les humains ordinaires stériles peuvent bénéficier du droit de concevoir un « enfant », soit un embryon entièrement modelé génétiquement.
Lizbeth et Harvey Durant ont obtenu ce droit, mais en tant que membres du réseau de résistants au pouvoir en place, la conception de ce foetus est surveillée de près par toutes les forces en présence - résistants, Optimhommes et cyborgs - car il pourrait être l'élément déclencheur d'un grand bouleversement.
«
Les Yeux d'Heisenberg » est loin d'être représentatif du talent d'Herbert. Alambiqué, classique, inutilement jargonneux, cette novella a tout du récit bâclé ou retrouvé au fond d'un tiroir…
Aussi vite lu qu'oublié… À éviter.