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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman court qui reprend en partie les thèmes chers a Franck Herbert.

Une société totalitariste ou les plus riches, même si ils sont immortels, sont stériles. du coup c'est a cette catégorie que l'on octroie le droit sous certaines conditions de pouvoir se reproduire. Mais n'oublions pas que tout est sous contrôle, même la pensée de la population est contrôlée.

Si Herbert fait une critique de la société , il critique également , ou tout au moins prévient du danger potentiel des manipulations génétiques et de ses dérives.
J'apprécie particulièrement les idées développées par Herbert, mais on est loin de Dune . Une petite nouvelle dirons nous, donc évidemment le développement est un peu abrupte . Mais malgré tout efficace car il pose ce qu'il a à dire sans fioritures.

Le seul bémol quand même serait pour le lecteur n'ayant aucune base en science et surtout en biologie. Je pense que malgré la peu de pages de ce roman, sa lecture risque d'être pénible . Car Herbert détaille fortement cet aspect.

Un roman à lire sans aucun doute.
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Un bon petit roman encapsulant bien les thématiques principales ayant intéressé Frank Herbert, tout au long de son oeuvre.
Malgré la brièveté de se roman, le rythme est parfois un peu trop lent, mais la narration classique de Frank Herbert sauve parfois les moments les plus longs.
Ce n'est certainement pas son meilleur roman, mais il en vaut tout de même la peine.
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Voilà un futur bien construit, quoiqu'un peu effrayant avec cette main mise totalitaire de la classe dirigeante.
En complétant de la narration à la 3ème personne et des dialogues, nous avons les pensées des personnages, qui amènent richesse et relief à l'histoire, mais surtout une bonne compréhension des personnages et de leur personnalité.
À propos de personnalité, l'auteur explore celle de chacun, dans sa programmation génétique ou robotique, chacune déformée par le prisme étriqué bâti par les différentes classe de la société, isolées les unes des autres. C'est cela qui est déconstruit et analysé par le personnage principal, lui permettant de bâtir la réflexion qui lui amènera l'idée astucieuse et gagnante.
Avec tout cela, l'histoire se lit bien, la conclusion est inattendue mais bien construite, bien amenée et ramène à l'espoir de jours meilleurs.
Commenter  J’apprécie          60
- Sans spoilers -

Les yeux d'Heisenberg est un étrange roman de SF que j'ai lu entre deux Ursula le Guin tout aussi étranges.

Si certains ouvrages de SF peuvent être lus par à peu près tout le monde, Dune inclus, je dirais que celui-ci n'entre pas dans cette catégorie. Non qu'il soit complexe mais il risque de tomber des mains de beaucoup de lecteurs. Ici on ne suit pas les aventures d'un Miles Vorkosigan débordant d'énergie.

Pour finir sur mon ressenti : je l'ai lu une seule fois, il y a plus de 10 ans et je m'en souviens. Il m'a marqué et je l'ai apprécié mais je n'éprouve pas l'envie de le relire régulièrement comme c'est le cas avec Dune.
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On retrouve dans ce roman l'obsession de Franck Herbert pour Heisenberg et son travail.

Je note au passage que ce livre ne contient en tout et pour tout que trois personnages féminin : Mrs Washington, l'assistante du chirurgien (qu'on n'évoquera plus après la page 18) ; Lisbeth Durant, cantonnée à son rôle de mère tout au long du roman (surprotectrice, à « l'instinct maternel surdéveloppé ») ; et Calipine, une Optimhomme, femme dirigeante aux côtés de Schruille et de Nourse.

Franck Herbert fait déjà une critique de l'immortalité et de la toute-puissance : les tyrans, les Optimhommes, ont cela, et pourtant ils sont enfermés dans un carcan qui les condamne à la passivité, au rôle de spectateurs même dans leur propre vie, et à l'ennui.
Il y a un contrôle absolu de la population à la Orwell (jusqu'à leur pensées et leurs sentiments « La culpabilité était interdite aux membres du corps médical, car la culpabilité conduisait immanquablement à la trahison » « La nuance critique impliquée dans cette pensée suscita une crainte éphémère chez Svengaard, qui avala sa salive et se força à se concentrer sur le répons que la Masse adressait aux Optimhommes : Eux nous dirigent, eux nous aiment, eux prennent soin de nous. » p8).
On retrouve également le culte de la personnalité (la Masse doit adorer les Optimhommes, c'est presque une religion planétaire et ils sont presque des dieux ; les individus ordinaires lorsqu'ils sont autorisés à s'adresser à un Optimhomme doivent le regarder et s'adresser à lui en utilisant son prénom dans chaque phrase).

Et même s'ils ont des vies parfaites équilibrées et paisibles, les humains résistent à la tyrannie, parce qu'il leur faut la liberté et le libre arbitre. Fait important également, dans cette société ils sont coupés de leur passé (pas vraiment de parents, ni de patrimoine génétique, ni d'ancêtres... pas de racines).

Commenter  J’apprécie          40
Un excellent roman de science fiction écrit par l'auteur du cycle de Dune.
Dans cette belle histoire, nous découvrons un nouveau monde régit par une nouvelle race d'immortels : les Optimhommes.
Un excellent roman à découvrir sans plus tarder surtout pour les fans de ce genre littéraire.
Cette lecture s'ins
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