Les aventures de Tintin, tome 7 : L'Île Noire

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu une aventure de Tintin. Cet album, je l'ai depuis mon adolescence et sa re-lecture fut un véritable plaisir. On retrouve Milou (avec quelques penchant alcoolique dans ce numéro), les Dupont et Dupond, tous trois bien sûr très drôles. Tintin lui poursuit une bande de faux-monnayeurs jusque sur une petite île écossaise sur laquelle vit un monstre.
L'histoire est très naïve mais intemporelle. Elle peut toucher enfants et adultes, il n'y a pas d'âge pour lire Tintin.
Le dessin est vraiment très bon.
Au delà des polémiques, c'est tout de même de la bonne BD.

Je gardais un souvenir assez fort de l'album. Surtout pour les dernières péripéties sur l'île, face au gorille. Enfant, je tremblais (un peu) et j'avait peur (sans doute un peu plus). Adulte, je remarque surtout le manque de construction du récit, qui s'élabore sur base de hasards et d'une succession de rebondissements déconnectés. Je reprends à mon compte une phrase de tchouk-tchouk-nougat dans sa chronique: l'histoire est un enchainement de mésaventure avec une ligne rouge et une enquête assez ténue.

Ce manque de structure, de construction, de schéma narratif m'a perturbé dans ma relecture. Je peux apprécier le dessin, le découpage, la science du storytelling d'Hergé (louée par Steven Spielberg lui-même). Il m'a manqué une vraie intrigue qui ne soit pas juste cette succession de petits événements où Tintin finit (et je me demande toujours pourquoi et comment) à débrouiller une histoire de faux-monnayeurs qui croisent les pas du reporter par hasard... J'aime assez peu le hasard dans un roman ou une BD. J'admets qu'il en faille, mais à ce point... Je ne suis pas totalement convaincu.

Dans cet album, nous retrouvons le reporter belge en Europe et plus particulièrement en Ecosse.

Toujours aussi curieux et fouineur, Tintin dévoile bien malgré lui un trafic de faux-monnayeurs dirigé par un certain Docteur Müller. Evidemment, courses poursuites, quiproquos et bagarres sont à l'ordre du jour, avec le retour de l'improbable duo d'enquêteurs Dupond et Dupont et leurs éternelles maladresses.

Le lecteur est le témoin de situations assez cocasses, notamment grâce à Milou, mais je déplore tout de même une histoire un peu simpliste, toujours à l'avantage de Tintin, qui s'en sort sans surprise.

La première édition de L'Ile noire est sortie aux Editions Casterman en 1938, dans une version en noir et blanc. Comme toujours, Hergé intègre des éléments d'actualités dans ses albums.

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L'ilate negue : en langue régionale ; le saintongeais.
Édition en saintongeais de l'île noire. Contient aussi 8 pages de ocumentation et de lexique sur la langue saintongeaise.
Maryse Guédeau, ambassadrice su patois local charentais, à adapté deux albums du célèbre reporter d'Hervé en saintongeais. Très rapidement, Tintin à trouvé ses lecteurs en langue régionale.

Ma dernière critique de cette année est pour L'île Noire de Hergé. Comme je suis un peu à la bourre pour terminer le challenge Multi-défis j'ai choisi cette BD, qui me permet d'atteindre mon objectif de ce challenge.

Tintin part à la poursuite d'une bande de faux-monnayeurs au Royaume-Uni. Sur les ordres du Dr Müller ces derniers lui mettent à plusieurs reprises des bâtons dans les roues en essayant de l'éliminer.
C'est en Écosse, que Tintin retrouve leurs traces et découvre leur repaire sur l'île Noire, un vieux château qui cache leur "atelier". Finalement il arrive à les faire arrêter.

J'ai vraiment du mal à lire des BD. C'est ce qui a certainement aussi influencé mon ressenti à la lecture de ce BD. Je n'aime pas aimé l'histoire ni les dessins. Je suis désolée pour les fans de Tintin.

Challenge Multi-défis
Challenge Riquiqui
Challenge ABC

Une histoire que j'ai trouvée faible comparée aux autres tomes des aventures de Tintin. La seule originalité réside dans l'exotisme de l'Écosse, présente à la fin de la BD.
J'ai cependant apprécié l'aspect aéronautique, avec de nombreuses vues d'aéronefs de l'époque (Bristol Scout, Tiger Moth) L'album a été en partie redessiné en 1966, et certains modèles d'avions changés pour être plus modernes (le trimoteur Junkers de la dernière case devient un 727, à moins que ce ne soit un Tu-154)

L'île noire un album de Tintin par Hergé.

Une belle couverture qui nous promet plein d'aventures.
Un dessin clair désormais classique mais très agréable.
Une histoire simple avec beaucoup d'action. Même si maintenant avec mon regard d'adulte, je trouve que c'est trop lisse : il s'en sort toujours, il n'a pas de défaut...
Dans ce tome, peu d'humour, Tintin n'a pas encore rencontré le capitaine Haddock.

Un classique plaisant à lire pour tous publics, mais qui ne réserve pas de grandes surprises.

une bonne histoire toujours pleine de rebondissements.

Belle île en mer, pourrions nous dire, non ?
Mais, gare au gorille, palsambleu de mille sabords !!!!
Embarquons, et cap sur l'esquif, moussaillons !!
Cherchons bien, il y aura bien une porte à ouvrir sans surprises, n'est ce pas, cher ami ?N'ayons pas peur de ce que l'on ne connaît, puisqu'on ne le connaît pas. Profitons en, à l'abordage et vaille que vaille !!

J'ai découvert cet album, alors que j'étais très jeune, dans l'édition originale. Par la suite (en 1966), Hergé a redessiné toutes les vignettes pour les mettre au goût du jour. Quand j'ouvre à nouveau cet album, j'hésite entre la remontée de vieilles impressions et un jugement critique d'adulte.
L'intrigue est assez simple: le hasard met Tintin sur les traces de faux-monnayeurs, qui agissent en Grande-Bretagne, sous les ordres du Dr Müller (dont c'est la première apparition). Leur repaire est une petite île écossaise qui jouit d'une mauvaise réputation. C'est là que Tintin mettra la bande hors d'état de nuire.
Au début il y a beaucoup de rebondissements plus ou moins gratuits, qui donnent l'impression d'une aventure un peu désordonnée. C'est du Hergé première manière, évidemment. Mais certains épisodes sont frappants, surtout quand le lecteur est un enfant: Tintin qui va être obligé de se jeter du haut d'une falaise, la "livraison" nocturne des sacs de faux billets, Tintin acculé dans une grotte de l'Ile Noire, le gorille Ranko dans le château médiéval, etc… Ce sont ces images qui restent dans la mémoire, plus que l'histoire elle-même.