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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Relu récemment à un jeune auditoire (de moins de 6 ans) avec quelques explications à l'appui, je juge aujourd'hui moins sévèrement cet album que par le passé. Je lui reprochais une certaine naïveté, un manque de finesse si on le compare à ceux qui mettent en scène le capitaine Haddock dans le secret de la licorne et les albums subséquents. Je reconnais aujourd'hui dans l'Île noire beaucoup des qualités qui font encore aujourd'hui de la production d'Hergé une oeuvre majeure de la BD: le dessin bien sûr, la construction irréprochable de l'intrigue, le sens du suspense à la fin des pages, l'humour... Et je peux vous assurer que mon petit auditoire était captivé par le récit!
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C'est bien malgré lui que Tintin fera la connaissance de voyous qui se révéleront être de faux monnayeurs. de fil en aiguille, de poursuites en mésaventures, voilà notre journaliste sur le sol écossais.

Nous sommes encore dans ces premiers Tintin où l'histoire est un enchainement de mésaventure avec une ligne rouge et une enquête assez ténue. Certains gags pourraient paraitre éculés mais c'est avec un plaisir tout nostalgique que nous relisons chaque fois les épisodes cultes de Tintin.
Des albums qui plaisent à n'en pas douter aux petits comme aux grands.
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Sur une trame simple, "L'île noire" est loin d'être un album très inventif. A tel point qu'Hergé a, semble-t-il, été obligé à plusieurs reprises de "rallonger la sauce" pour rentrer dans sa pagination habituelle. La modernisation de l'album lui a aussi ôté un grande partie de son charme. Véhicules et bateaux ont été re-dessinés, comme quelques images qui ont été revues.
On s'amuse a y trouver les prémices des "Bijoux de la Castafiore" dans l'épisode de la pie voleuse, de "Tintin au Tibet" dans le gorille qui deviendra Yéti. Voilà tout !
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Pour sa septième aventure, Tintin part en Écosse non pas pour vérifier si le monstre du Loch Ness existe ou non mais pour pourchasser une bande de malfrats.

Dans cet album, le rythme est effréné et les rebondissements nombreux. J'ai trouvé qu'il y avait plus d'humour que dans les précédents opus. Il arrive des tas de petits malheurs aux Dupont et Dupond (chutes nombreuses, cabrioles en avion, perte de chapeaux neufs de sept ans...). Quant à Milou, il n'en fait qu'à sa tête et s'offre sa première cuite au pur malt.

Une fois de plus le graphisme est superbe et les détails sont nombreux et riches.

Si cela vous intéresse, les planches originales en noir et blanc sont disponibles en ligne ici : http://www.bellier.org/ile%20noire%20petit%20vingtieme/vue1.htm

Et celles de la version couleur de 1965 sont ici : http://www.bellier.org/ile%20noire%201965/vue1.htm
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L'île Noire est le septième album des Aventures de Tintin.
La première version de L'île Noire date de 1938, et c'est en 1943 qu'eut lieu l'édition en couleurs. En 1965, Hergé redessina entièrement l'album à la demande des éditeurs anglais qui jugeaient la représentation de la Grande-Bretagne non conforme à la réalité. de fait, l'île Noire est le seul album de la série qui ait connu trois versions différentes.

Lors d'une promenade dans la campagne Tintin est agressé par de mystérieux aviateurs tombés en panne. Il décide de suivre leur piste. Cela le mènera jusqu'en Angleterre, dans le Sussex ; puis en Ecosse, à Kiltoch et sur l'île Noire…. Mais l'île noire est mystérieuse. Tous les habitants des environs en ont peur et sont surtout traumatisés par La Bête….

L'île noire est une histoire policière où se cotoient passé et présent, à savoir : vieilles légendes d'antan et technologie moderne.
En référence aux légendes et pour créer de vieilles terreurs, Hergé s'est inspiré du monstre du Loch Ness et du succès du film King Kong, sorti en 1933.
En référence à la modernité, l'île Noire, dès la première version de 1937, fait apparaître un poste de télévision, alors que l'invention restait relativement peu connue.
D'autre part, c'est de l'actualité de l'époque, et notamment des faux-monnayeurs dont s' inspira Hergé. La fausse monnaie avait connu une grande expansion vers les années vingt, facilitée par les nouveaux moyens d'impression de fausse monnaie et les moyens de communication modernes comme l'aviation.
Quant à l'entreprise de fausse monnaie du Dr Müller, elle fait référence à l'actualité de l'époque. Elle rappelle les tentatives de sabotage de la démocratie dans l'Europe des années 1930 et le nazisme.

En conclusion, un très bon Tintin, parmi ceux des années 30. L'île Noire est un bijou de rythme, de graphisme et de limpidité. Haletant, drôle, équilibré, riche : la magie Tintin y opère à plein.
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Ma dernière critique de cette année est pour L'île Noire de Hergé. Comme je suis un peu à la bourre pour terminer le challenge Multi-défis j'ai choisi cette BD, qui me permet d'atteindre mon objectif de ce challenge.

Tintin part à la poursuite d'une bande de faux-monnayeurs au Royaume-Uni. Sur les ordres du Dr Müller ces derniers lui mettent à plusieurs reprises des bâtons dans les roues en essayant de l'éliminer.
C'est en Écosse, que Tintin retrouve leurs traces et découvre leur repaire sur l'île Noire, un vieux château qui cache leur "atelier". Finalement il arrive à les faire arrêter.

J'ai vraiment du mal à lire des BD. C'est ce qui a certainement aussi influencé mon ressenti à la lecture de ce BD. Je n'aime pas aimé l'histoire ni les dessins. Je suis désolée pour les fans de Tintin.

Challenge Multi-défis
Challenge Riquiqui
Challenge ABC
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Juste un mot pour dire que je conseille vivement la nouvelle version saintongeaise de ce classique à toute personne intéressée. La traduction est très soignée et beaucoup d'efforts ont été faits pour rendre l'humour. le tout n'est pas facile à déchiffer, même pour un local comme moi né et élevé au coin du Subiet, mais le glossaire est très complet et il y a... des images!
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Je poursuis, avec ce septième opus, ma relecture des albums des aventures de Tintin.

Une histoire assez classique où Tintin bien aidé par Milou permettra l'arrestation de dangereux malfaiteurs qui sèment la terreur sur une île perdue au large de l'Ecosse.

Un Tintin, à main nues, qui brave ces malfaiteurs armés qui plus est aidé par un gorille pus yéti que nature ! Bref, notre Tintin serait-il le grand-père de Jack Bauer ? 

Ce n'est pas, à mon avis, un 'grand' album, mais j'y ai apprécié le 'déguisement' de Tintin en écossais à kilt (comme quoi, ce ne sont pas toujours les Dupon-t-d qui s'habillent comme les autochtones)

A suivre bientôt avec le prochain volume !  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Je gardais un souvenir assez fort de l'album. Surtout pour les dernières péripéties sur l'île, face au gorille. Enfant, je tremblais (un peu) et j'avait peur (sans doute un peu plus). Adulte, je remarque surtout le manque de construction du récit, qui s'élabore sur base de hasards et d'une succession de rebondissements déconnectés. Je reprends à mon compte une phrase de tchouk-tchouk-nougat dans sa chronique: l'histoire est un enchainement de mésaventure avec une ligne rouge et une enquête assez ténue.

Ce manque de structure, de construction, de schéma narratif m'a perturbé dans ma relecture. Je peux apprécier le dessin, le découpage, la science du storytelling d'Hergé (louée par Steven Spielberg lui-même). Il m'a manqué une vraie intrigue qui ne soit pas juste cette succession de petits événements où Tintin finit (et je me demande toujours pourquoi et comment) à débrouiller une histoire de faux-monnayeurs qui croisent les pas du reporter par hasard... J'aime assez peu le hasard dans un roman ou une BD. J'admets qu'il en faille, mais à ce point... Je ne suis pas totalement convaincu.
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Une histoire que j'ai trouvée faible comparée aux autres tomes des aventures de Tintin. La seule originalité réside dans l'exotisme de l'Écosse, présente à la fin de la BD.
J'ai cependant apprécié l'aspect aéronautique, avec de nombreuses vues d'aéronefs de l'époque (Bristol Scout, Tiger Moth) L'album a été en partie redessiné en 1966, et certains modèles d'avions changés pour être plus modernes (le trimoteur Junkers de la dernière case devient un 727, à moins que ce ne soit un Tu-154)
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