La sittelle
De l'encre bleue tomba
Goutte à goutte de son front bombé
En s'écrasant elle creusa
Un petit trou dans le pavé
Il en sortit plus tard
Une fleur nouvelle
Inconnue à ce jour
On la nomma Sittelle
Comme ces passereaux agiles
Qui descendent parfois des arbres
La tête en bas
Et qui étonnent souvent
Les passants prétentieux et fiers
Qui refusent de voir
Le monde à l'envers
Passe ton chemin
Ô mon frère rêveur
et qu'il te soit aussi court
que peut l'être une droite
entre deux points d'amour