Là où naissent les nuages

Amélia, 16 ans, est une adolescente assez gâtée, fille unique dans un milieu aisé. Ayant quelques kilos en trop, elle n'est pas à l'aise dans son corps et manque de confiance en elle. Elle a la chance de pouvoir faire un grand voyage pour la Mongolie dans une association qui aide des enfants. Au début, elle devait faire ce voyage avec son père mais celui-ci est obligé de rester à Paris et c'est toute seule qu'elle part pour l'inconnu...
Ce voyage va la transformer. Elle va découvrir la misère du pays, des enfants qui se contentent de peu, en comparaison sa vie parisienne va lui paraître bien futile et douillette.
Amélia est la narratrice du livre, le lecteur suit dans le récit de son voyage : son évolution, ses réflexions, ses sentiments.
Un récit émouvant et instructif.
Petit bémol dans l'intrigue sur le "rebondissement" final qui n'apporte rien à l'histoire mais qui fait un peu "cliché"...
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Un merveilleux coup de coeur, une narration incroyable, qui nous emmène au coeur de la Mongolie sous les yeux d'une adolescente de 16 ans, Amélia, complexée par des parents trop parfaits, et essayant de se goinfrer pour oublié ces peines, mais qui malgrès elle va changer de philosophie, pour s'oublier elle et penser aux autres. Mon roman p.r.é.f.é.r.é !!!

Amélia (en première au lycée) ne se sent pas belle, ni intéressante, surtout en comparaison de ses parents qu'elle trouve si beaux et aux métiers prestigieux : juge et médecin. Elle trompe sa solitude et son manque d'estime d'elle-même par le biais de la nourriture. Un jour sa mère reçoit une lettre de Mongolie, d'une association où elle s'était engagée comme bénévole il y a 17 ans. Son père propose qu'il y aillent tous les trois pour renouveler l'expérience. Finalement Amelia se retrouvera seule à partir. Ce sera l'occasion de sortir de son cocon et de penser à autre chose qu'à son mal-être. Elle est très angoissée, mais ne veut pas décevoir ses parents et elle veut se sentir davantage à leur hauteur.
L'expérience, quoi que difficile, s'avérera enrichissante. Dur de repartir après tant d'émotions, un attachement aux personnes et aux paysages. de plus sur le trajet du retour elle fait une découverte bouleversante. Au cours de ses vacances l'héroïne aura grandit, compris qu'il fallait qu'elle sorte de l'ombre de sa mère pour se découvrir et s'accepter.
Un beau récit, assez émouvant et très intéressant. de belles descriptions des paysages de la Mongolie et de certaines coutumes.

J'ai lu Là où naissent les nuages écrit par Annelise HEURTIER en 2014. C'est un livre pour les adolescents à partir de 12 ans.
Ce roman parle d'une adolescente de 16 ans qui se sent mal dans sa peau à cause de ses kilos en trop. Ses parents sont riches et aimés de tous. Elle ne se sent pas à sa place dans sa vie bien que ses parents l'aiment beaucoup, si bien que son père décide de l'emmener en mission humanitaire dans un lieu que sa mère connait bien ; mais l'homme n'a pas pu partir avec elle.
J'ai beaucoup aimé le début de ce roman, quand la jeune fille se redécouvre et découvre un pays très loin de sa vie ordinaire. Elle rencontre de jeunes orphelins vivants dans la plus grande pauvreté après qu'ils eurent été livrés à eux-mêmes.
Le livre m'a émue par ces différents aspects. Cependant la fin m'a déçue parce qu'elle était trop prévisible et trop commune à mon goût. J'aurais préféré un thème plus recherché et surprenant.
Laurie

Ce roman jeunesse au format plutôt court est une très belle lecture. N'allons pas croire que sous prétexte que ce soit du jeunesse, cela manque de profondeur, bien au contraire, l'adolescent se retrouvera dans ce titre entre le mal être, la quête de soi et au final une renaissance possible, une vision précaire et formatée transformée pour quelque chose de plus humaniste et de plus sauvage aussi.

Amélia, 16 ans, est la fille unique de deux parents très occupés par leur vie professionnelle, l'un est un grand chirurgien, l'autre une magistrate parisienne. Perdue dans sa solitude et son mal être qu'elle alimente à coup de paquets de biscuits et autres sucreries, Amélia a quelques kilos en trop et ne manque de rien. Elle laisse vivre son adolescence des idées préconçues plein la tête et parfois ruminant sa rancoeur pour une mère et un père trop parfaits par des attitudes brusques et bourrues. Et puis tout change, le jour où sa mère reçoit une lettre de Mongolie. Il s'agit d'un courrier de la directrice d'un centre d'aide pour enfants que la mère d'Amélia aide financièrement depuis qu'elle y a fait un court séjour. de là naissent des discussions entre la mère et le père sur leur expérience humanitaire passée, leurs voyages, la mère est déstabilisée, le père lui est emballé et propose d'y retourner. Amélia, bien malgré elle, accepte de vivre l'expérience.

Amélia est une adolescente assez banale, elle est mal dans peau, traîne un léger surpoids, accuse le coup d'une peine de coeur, s'enferme dans une solitude que ses parents absents ignorent. Il y a un profond mal être dans ce personnage qui vit sa vie au jour le jour sans but dans son confort parisien, qui chaque jour se compare à ses parents à la quarantaine épanouissante, et plus particulière à cette mère belle et mince, dont elle est bien loin de ressembler. Elle n'était pas du tout prête à vivre l'expérience qui va se présenter à elle, au contraire, la Mongolie ça la faisait plutôt « chier » d'y aller, pas franchement la destination estivale rêvée ! Et pourtant, elle va se prendre une claque et de là, la jeune fille sera transformée, aura mûri, et comprendra certainement quelques signes d'un secret bien enfoui.

La Mongolie, pays à la culture riche, aux paysages froids et secs, des steppes à perte de vue, aux cheveux sauvages galopant dans le vent, aux habitants nomades aux yeux bridés et aux joues rougies par le froid sans oublié son thé salé. Cet aspect là est plutôt beau, humain et sain, dans les contrées sauvages du moins car à Oulan – Bator, l'influence occidentale n'a pas forcément eu des bienfaits, de même que la sédentarisation du peuple, qui vit la pauvreté, desservi par la drogue et l'alcool, la jeunesse y compris. C'est dans ce contexte citadin que l'association « The Shelter » vient en aide aux orphelins, aux enfants abandonnés à eux – mêmes dans les rues, aux enfants battus ou abusés qui trouvent un refuge promettant un repas chaud, un lit douillet, un minimum d'hygiène et une famille d'accueil. Amélia va se heurter à cet univers à milles lieux de ce qu'elle vit tous les jours à Paris, elle va s'attacher au petit Mukshuk au regard innocent mais déjà marqué, faire des rondes de nuit pour trouver ses jeunes errants, et ouvrir les yeux face à une réalité du monde qui lui était jusque là inconnue. Une expérience unique, dépaysante et bouleversante pour la jeune adolescente qu'elle vivra en compagnie des autres membres de l'association, Franck, homme dur mais aussi très impliqué, Simon, gentil et compréhensif, Oyenza, douce et maternelle et Bakar, forte et indépendante.

Une métamorphose pour elle et une prise de conscience aussi, ce roman a le mérite de proposer une lecture intelligente tout en simplicité. L'auteure a choisi, une thématique assez difficile en soit pour montrer que peu importe ce que l'on est ou croit être, ce n'est pas figé, que l'espoir est là, mais aussi que parfois on ne peut rien face aux horreurs du monde. Elle inculque les choses avec douceurs et un réalisme qui ne cache rien. L'auteure a une qualité d'écriture incroyable en cela, la lecture ne paraît pas innocente ou immature bien au contraire.

En bref, « Là où naissent les nuages » est une lecture qui associe émotion et humanité et qui vous dépaysera en vous offrant un sublime et généraux voyage au coeur de la pauvreté et de la culture Mongole. Magnifique !
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Le voyage d'Amélia en Mongolie va totalement changer sa vision d'elle même et de la vie. le fait de passer d'un appartement au coeur de Paris à Oulan-Bator et son association humanitaire va lui permettre de remettre les choses en perspective.

Le récit écrit à la première personne nous permet de suivre l'évolution qui s'opère. La jeune fille cesse de s'apitoyer sur son sort et s'ouvre à tout ce que la Mongolie a à lui offrir : les paysages, la pauvreté, les enfants abandonnés, la violence, les conditions de vie difficiles dues au climat et à l'état économique et social du pays, la dure réalité de la vie dans une association humanitaire...

Les thèmes abordés dans ce livre sont intéressants. Il est très rare de tomber sur un ouvrage de fiction évoquant la Mongolie. Une critique implicite est faite du mode de pensée occidental, qui se présente comme le bon samaritain et tente de s'imposer plutôt que de s'imprégner de la culture du pays. le côté humanitaire est très présent, puisque c'est le but même du voyage qu'entreprend Amélia. On en découvre une dimension assez sombre, quoique abordée avec une grande délicatesse et une certaine pudeur.

Un autre thème domine, celui de la quête de soi et de son identité, représenté à travers l'évolution d'Amélia. Dès le début du roman, celle-ci est mal dans sa peau et se trouve tous les défauts du monde. Son voyage en Mongolie lui permet de grandir et de gagner en maturité, à tel point qu'à la fin du livre, on la sent en paix avec elle-même.

Là où naissent les nuages est un livre qui se lit assez vite. Il nous fait passer un moment de lecture très agréable, tout en nous offrant matière à réfléchir.

Là où naissent les nuages

Là où naissent les nuages raconte l'histoire d'Amélia. Elle est une fille unique. Son père est médecin et sa mère juge aux affaires familiales. Elle est mal dans sa peau, elle se réfugie dans la nourriture pour se sentir mieux. Ils décident de partir tous les trois pendant l'été en Mongolie pour être bénévoles dans un centre qui accueille les enfants des rues. A cause de leur travail les parents d'Amélia doivent rester en France. Amélia va donc partir seule. Elle a très peur et n'a absolument pas envie de partir seule dans ce pays inconnu. Elle va apprendre beaucoup de chose en partant là-bas. Nous voyons Amélia changer petit à petit et revenir en France métamorphosée.
Les personnages sont attachants, l'histoire est touchante. Nous apprenons les conditions de vie en Mongolie. On a un peu l'impression de faire ce voyage avec Amélia. Je vous conseille de lire ce livre.
(Morgane)

Ce livre m'a particulièrement touchée, d'une part à travers les yeux d'Amélia, où l'on voit la véritable misère, et le malheur des gens dans un autre pays, et d'autre part, par la manière dont Amélia se découvre tout au long de l'histoire. On s'identifie parfaitement aux personnages je trouve, que ce soit à Amélia, ses parents ou à un personnage de Mongolie. L'histoire est très facile à lire, avec une pointe de suspens à quelques endroits. le seul point négatif, c'est que le livre est trop court. Pour ma part, je trouve qu'on reste sur notre faim. Cependant, je vous conseille vivement cette lecture qui fait voyager. A découvrir. (Léa)

Ce livre m'a beaucoup plu pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, l'héroïne malgré ses préoccupations très terre à terre est intéressante car peu intéressée par autre chose que sa personne. Son évolution au cours du livre, du début où elle est angoissée, et phobique des maladies, des petites bêtes et des problèmes auxquels elle risque d'être confrontée en Mongolie, à la fin où elle devient plus assurée, courageuse et à l'aise avec les autres est enrichissante.
Ensuite, l'auteur utilise des mots courants et compréhensibles par tous sans que le texte n'en devienne ennuyeux.
Enfin, on est facilement embarqué dans l'histoire, l'ordre chronologique est simple, la construction est facile à suivre et les chapitres pas trop longs.
Cependant, je pense que la fin arrive trop vite suite aux révélations finales. (Louise)

C'est l'histoire d'une fille et ses parents qui habitent à Paris. Sa mère à participer à une association caritative et un jour, ils reçoivent une lettre pour participer à un voyage humanitaire. Les parents ne peuvent pas y aller donc la fille, Amélia décide de partir toute seule. Au début du voyage elle ne se sentait pas vraiment bien, après elle s'est bien intégrée avec ses collègues et le jour du départ elle ne voulait plus partir. En Mongolie, elle s'occupe des enfants qui ont des problèmes avec leurs parents.
A.B.

Amélia vit en région parisienne, dans une famille aisée ... elle vit dans l'ombre de sa mère, et a un petit souci d'estime de soi qui se traduit par une certaine boulimie ...
Son quotidien va être bouleversé le jour où elle part en Mongolie pour y mener une action humanitaire ... là elle va être confrontée à la maltraitance des enfants, à la vie des nomades, à l'abandon de certains jeunes ...
Amélia va petit à petit évoluer au fil des pages, elle ne va plus se centrer sur sa personne, pour être altruiste, pour se construire ... ce voyage, telle une quête initiatique, va lui permettre de prendre un nouveau départ, et avoir un esprit critique par rapport à sa propre existence ... ce livre est un vrai coup de coeur !