Elle chercha à tâtons son revolver dans la poche droite du trench-coat, le sortit et le manipula d'une main experte pour vérifier qu'il était en état de marche. C'était une arme peu utilisée, un colt .22 semi-automatique à huit coups, relativement petit mais redoutable, surtout avec son silencieux. Une arme de femme pour certains, mais pas lorsqu'on l'utilisait avec des balles à pointe creuse.
On se croit plus fort que la mort, et elle finit par vous rattraper.
On n’est jamais assez nombreux pour encaisser les mauvaises nouvelles. On se sent moins responsable.
Ces choses-là, parfois, sont comme un puzzle. On essaie des combinaisons, on cherche en vain dans toutes les directions, puis soudain les pièces s’assemblent comme d’elles-mêmes et l’image apparaît, bien nette, dans tous ses détails.
Ce serait blasphémer que de dire que vous marchez sur les eaux.
La plupart des gens font un autre choix. Ils laissent faire en s’abritant derrière la courtoisie et les bonnes manières.
Les meurtriers les plus recherchés étaient de véritables obsédés.
On dit que lorsqu’on n’aime plus le champagne, on n’aime plus la vie.
Le passé était comme un pays étranger. On ne retrouve jamais ce qu’on y a perdu. Il faut faire avec ce qu’on a.
Il y a des limites au politiquement correct. Je ne tiens pas à l’envoyer dans une expédition aussi risquée, en pleine nuit et sous la pluie, pour tenter de neutraliser l’un des pires spécimens que l’IRA nous ait jamais balancé dans les pattes.