Des ombres dans la rue

L'inspecteur Simon Serrailler profite de vacances bien méritées dans une île sauvage à l'ouest de l'Ecosse. Deux prostituées ont été retrouvées étranglées, puis une troisième portée disparue. Chaque piste mène à une impasse, la police piétine dans ses enquêtes et Serrailler se retrouve placé au coeur même de l'enquête lorsque Cate, sa propre soeur devient la cible du meurtrier.
Une série efficace, certes sans grande originalité mais qui a su me captiver tout de même. Ce 5ème volume lui aussi ne déroge pas à la règle.

Lien : https://collectifpolar.com/

Ce roman policier, de facture classique, est de ceux que l'on peut lire d'une traite. Les chapitres sont courts, et le récit rythmé par une série de meurtres à l'encontre de femmes, essentiellement des prostituées. le coupable n'est évidemment pas le personnage le plus suspect ; il faut chercher -pas bien loin- parmi les autres protagonistes masculins. Peu de suspense pour un lecteur habitué au genre, c'est dommage.
En toile de fond, la vie familiale de l'inspecteur Simon Serailler chargé de l'enquête, et notamment de sa soeur Cat elle-même victime du tueur en série.
Susan Hill donne une épaisseur psychologique aux personnages, mais ces portraits sont un peu "convenus", sauf ceux des prostituées Abi et Hayley, réellement attachantes.

Pas mal, divertissant, ce n'est pas de la grande littérature.

Des ombres dans la rue n'est pas un mauvais polar, ce n'est pas pour autant un grand moment de littérature policière. Il y a dans ce roman beaucoup de clichés, à commencer par le fil rouge de l'histoire (le meurtre de prostituées) et quelques platitudes. Bref, une sensation de "déjà lu".
Lien : http://www.quartier-livre.fr..

J'étais curieuse de découvrir ce roman policier donc la 4ème de couverture était plus que prometteuse : « Nouvelle enquête haletante du séduisant Simon Serrailler, retrouvailles attendues avec tous les personnages de Lafferton chers au lecteur »
Malheureusement, les promesses étaient trop belles et cette lecture m'a déçue...
Dans une première partie, l'auteur plante le décor de Lafferton et ses habitants et décrit un à un les (trop ?) nombreux personnages de l'histoire. le lecteur découvre une atmosphère à la Ken Loach (en moins bien), il lui faut attendre au moins 90 pages avant que le roman policier commence vraiment avec la disparition de la première fille. L'inspecteur Simon Serrailler est assez peu présent, l'intrigue est assez classique, pas vraiment originale.
Encore un reproche, cette fois-ci pour l'éditeur avec une quatrième de couverture trop bavarde et dévoilant trop d'éléments de l'intrigue...
La lecture de ce livre n'est pas déplaisante en particulier grâce aux différents personnages, des gens ordinaires qui se débattent avec le quotidien et leurs soucis et que l'auteur a su rendre attachants et sympathiques.
Lien : http://aproposdelivres.canal..