AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,73

sur 66 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
4 avis
Après ma désastreuse aventure avec la Mort s'invite à Pemberley, j'aurais dû savoir que lire la suite d'un livre très connu, et écrite par un autre auteur, était une fausse bonne idée.
Alors autant vous le dire tout de suite, La malédiction de Manderley est...3, 2, 1...une véritable daube. Et encore, je suis polie. Nous sommes sur un site grand public après tout.

J'ai détesté, du début jusqu'à la fin...d'ailleurs, arrivée aux deux-tiers, je suis passée en vitesse rapide.
Il n'y a rien, absolument rien qui peut sauver ce désastre littéraire.
L'auteur ne fait que broder, broder, et encore broder au fil des pages. Il n'y a aucune structure linéaire, aucune cohérence dans l'histoire. Franchement, je ne sais pas comment ce livre a fait pour être publié.

Si vous voulez vous épargner de perdre votre temps et votre argent, je vous fait un petit résumé de ce qui se passe dans ce livre.

Alors, après l'incendie de Manderley, les de Winter sont en fuite, et ceux pendant près de la moitié du bouquin. Sans rire. Ca fait plus de dix ans que les évènements se sont passés, sérieusement les gars, y a prescription. Mais non, il faut ne surtout pas bousculer Max de Winter a trop lui rappeler l'Angleterre. Il faut préserver sa mentalité d'assassin minable et pitoyable.
Et voilà la narratrice revenue à son rôle de serpillère : je m'écrase, je renonce à mon bonheur pour le bien de mon mari, qui a assassiné sa première femme.

Et quand l'héroïne essaie de se révolter? Oh mon dieu, mais j'en pleure de rire! On dire un chaton qui miaule. Ce n'est absolument pas convaincant.

Et ces descriptions des paysages, et ces descriptions des états d'âmes de l'héroïne...oh pitié, achevez-moi.
Non? Mais pourquoi tant de haine?

A la deuxième partie de l'histoire, notre couple est de retour en Angleterre, installé dans une jolie petite maison et voilà que comme par hasard, ils retrouvent de vieilles connaissances. Comme ça, pif, paf pouf. Genre, la fille se balade tranquillement à Londres et elle tombe sur le seul type dans toute la ville qui peut lui rappeler son passé? Mais qu'est-ce que c'est cousu de fil blanc, c'est mal amené.

Et l'apothéose, la fin du livre? Comme j'avais aimé le final de Rebecca. Ici? Je ne crois pas qu'il en faille en parler. Sérieusement. Imaginez seulement la fin la plus grotesque que vous pouvez concevoir. Vous l'avez? Et bien sachez que vous êtes encore loin du compte.

Rien, il n'y a rien dans ce livre qui mérite un compliment. Ni le style d'écriture fadasse, ni l'histoire, inutile que je peux résumer en une phrase : c'est l'histoire d'un couple qui fuit le passé et qui finit par renouer avec les fantômes du passé. Voilà, fin de l'histoire.

Et l'ombre de Rebecca qui plane sur l'héroïne? Tu parles! C'est poussif, forcé.
Susan Hill n'a visiblement rien compris à l'essence même de Rebecca.

J'ai pas du tout aimé Rebecca, comme vous pourrez le constater si vous lisez ma critique à ce sujet. Et pourtant, il y a eu des choses remarquables dans ce livre. Mais la malédiction de Manderley? Pfff, c'est plutôt affronter ce roman qui est une véritable malédiction.
Commenter  J’apprécie          102
Un abandon.
La suite du Rebecca de Daphné du Maurier: qu'est-il arrivé aux de Winter une fois la dernière page tournée?

Je doutais que ce roman puisse me convenir et j'avais raison, j'ai laissé tomber après une trentaine de pages seulement. Je l'avais pris dans la boîte à livres parce que je voulais découvrir le travail de Susan Hill, même si ce n'était pas le titre qui m'intéressait à la base, en me disant que je pourrais voir si la plume me convenait. C'était une mauvaise idée.

En plus, ce n'était pas une préquelle à Rebecca comme je le croyais, mais une suite. La fin de Rebecca est parfaite telle qu'elle est à mon avis, donc je n'y ai pas vu d'intérêt.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          70
Une lecture vraiment ennuyeuse !!
Rien à voir avec Rebecca . Je pense que les petits enfants de Daphné du Maurier n'auraient jamais du autoriser Susan Hill à écrire la suite de son chef d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          60
« J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley … »

Ainsi commençait l'inoubliable « Rebecca » de Daphné du Maurier que j'ai lu et relu avant de voir son adaptation à l'écran. Manderley c'est le magnifique manoir (ou château) des de Winter habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première Madame de Winter. Pour celles et ceux qui ne l'ont pas lu, je ne dévoilerai pas la fin, mais elle laissait une porte ouverte.

😴😴😴 Ce roman est la suite imaginée par une célèbre romancière anglaise. Pour ne pas être trop dure, je vais commencer par le positif. Je reconnais à cette autrice la beauté de sa plume, capable de disserter, de décrire un environnement, de brosser des portraits fouillés et de créer une atmosphère, le tout avec talent. le vocabulaire est riche et la formule soignée. Mais quand ça dure trop, et qu'il ne se passe rien, on finit par s'endormir.

😩😩😩 Pour ce qui est de l'histoire, elle comporte 3 parties. La première relate le retour des époux de Winter en Angleterre après 10 ans a l'étranger. La seconde relate 10 années d'errance oisive à l'étranger où j'ai cru mourir d'ennui. Je vous le dis, vaut mieux aller bosser que vivre cette vie là. Et enfin la dernière réserve un petit suspense dans une atmosphère malaisante où Mme de Winter m'a particulièrement horripilée. Et là, je me suis dit : j'ai avalé 396 pages pour ça ?

Voilà, je suis désolée pour ce retour catastrophique , mais s'aventurer a oser imaginer une suite à un chef d'oeuvre tel « Rebecca » n'était peut être pas une si bonne idée.
Commenter  J’apprécie          50
La suite de Rebecca de Daphné du Maurier dont je suis une fan inconditionnelle.
Douloureux, une fin il est nécessaire d'en avoir une, mais une aussi dramatique, je n'en veux pas.
Commenter  J’apprécie          50
Un triste évènement fait que Maxime de Winter et son épouse reviennent en Angleterre après s'être exilés en Europe pendant dix ans.
Suite au procès qui l'a disculpé et l'incendie de Manderley Maxime a voulu fuir le fantôme de Rebecca. Il ne veut plus entendre prononcer le nom de Manderley, d'où leur départ précipité d'Angleterre pour laisser le passé derrière eux et ne plus avoir à croiser les personnes de leur entourage qui critiquent derrière leur dos.
Et par dessus tout le poids du secret qui pèse sur les épaules de Maxime de Winter est trop lourd à porter.

Quand finalement le couple décide de s'établir dans la campagne anglaise dans une nouvelle demeure moins imposante que Manderley, des
personnages du passé vont se rappeler à leur bon souvenir afin de se venger.
Intrigue et vengeance peu vraisemblables.
Quant à la fin (rassurez-vous je ne vais rien dévoiler) mais j'en ai presque éprouvé du soulagement et aucune tristesse.

Mon avis va être dur et tranchant. On se passe de cette suite de "Rebecca" ennuyeuse à mourir, bien trop narrative, brodée de trop longues descriptions de paysages et de lieux qui tuent le récit. le reste n'est que du vide et les personnages sans intérêt.

La narratrice au prénom caché, Mme de Winter - puisque dépersonnalisée par Daphné du Maurier - est aussi irritante que son mari.
J'ai juste eu envie de secouer cette jeune femme pour qu'enfin elle réagisse et se rebelle. Elle dit amen à tout par amour et crainte des réactions de Maxime et préfére dire adieu à ses rêves plutôt que de le contrarier.

C'est une jeune femme toujours nunuche dont le personnage n'a pas évolué durant ces dix ans. Qui plus est frustrée et qui vit sans réellement vivre.
A seulement 31 ans elle est déjà vieille avant l'âge, rêve d'avoir des enfants mais n'ose même pas aborder le sujet avec son mari.
Ces deux là m'ont donné l'effet d'être un "vieux couple" usé par les habitudes... Sont ils seulement encore amants?
L'amour véritable ne se ressent pas entre eux. Ils se complaisent chacun de leur côté dans une mélancolie malsaine.

Quant à Maxime il est sombre, égoïste, ennuyeux. Un homme trop facilement irritable qui ne fait preuve d'aucune empathie envers les autres. J'ajouterais que j'ai trouvé cet homme détestable.

J'ai essayé de rentrer vainement dans cette histoire vide de sens qui s'enlise, se traîne et nous entraîne dans l'ennui total.

Malgrè ses efforts le style de Susan Hill n'est pas celui de Daphné du Maurier qui nous a offert une belle romance gothique dans "Rebecca".
Le charme est rompu dans "La malédiction de Manderley". Une suite inutile et peu crédible.






Commenter  J’apprécie          40
La suite de Rebecca,le thriller mythique de Rebecca de mornay est une réussite poursuite moi car il conserve les points forts de l'original et evite les longueurs ce qui est appréciable pour une suite.Voys vous regalerez a feuilletet cet ouvrage,ne le ratez pas le suspense vaut le coup.
Commenter  J’apprécie          30
« La malédiction de Manderley », de Suzan Hill : Il y a dans tous les romans de Susan Hill une « atmosphère ». Envoûtante. Qui nous emporte très loin de notre quotidien.
Susan Hill était l'auteure capable d'imaginer une suite à « Rebecca », dans son style British, élégant et classique. L'héroïne sans prénom, à laquelle on s'identifiera facilement, est engluée dans un passé obsédant dont elle peine à s'extirper. Nous la suivons, elle et son mari Max, à travers leurs pérégrinations, couple se souhaitant invisible afin que nul ne les reconnaisse et leur rappelle ce passé angoissant qui se résume en un mot : « Manderley ». Max, révèle la même peu empathique froideur que dans « Rebecca », et l'on reconnaît les autres protagonistes du roman de Daphné du Maurier, rendus crédibles grâce au talent de Suzan Hill. Daphné du Maurier aurait « reconnu » elle aussi les personnages par elle créés, signe du grand talent de l'auteure. le cadre où évolue le couple est une déclaration d'amour à la nature et à la campagne anglaise, avec, en son coeur, le symbole protecteur d'une demeure rêvée. Des nombreux séjours obligés à l'étranger du couple, on ne retient rien de marquant, hormis (un peu) Venise (ville qui est présente dans d'autres romans de Daphné du Maurier et de Susan Hill et qui exerce chez elles un fort pouvoir de fascination). C'est Istanbul qui est la plus décrite et dont l'héroïne retient un souvenir marquant et émerveillé : elle y apprend, sur un bateau, une nouvelle revigorante et est envoûtée par le spectacle du panorama qui se révèle à elle lorsque le bateau s'approche de la ville et qu'elle aperçoit la découpe des coupoles sur fond de soleil couchant, jusqu'au crépuscule, magique lui-aussi. Une impression que partageront tous ceux qui ont vécus les mêmes instants dans cette ville.
Après une première partie un peu longue, avec sans doute un peu trop de descriptions de la nature, si belle soit-elle, on s'enfonce peu à peu dans cette histoire, dont le rythme devient alors plus soutenu, avec quelques crescendos brutaux : l'irruption du mal, toujours soudaine, au coeur d'une paix mal assurée.
J'ai terminé ce roman en pleine nuit, sans pouvoir arrêter ma lecture, jusqu'à la fin, laquelle m'a un peu dérouté. Les romans de Susan Hill laissent un « après » entêtant. Que vaut la détermination de « maîtriser son destin » face à la fatalité ? Comment vivre heureux avec un sentiment de culpabilité permanent, que l'amour ne peut faire disparaître ? Une suite à cette suite est toujours envisageable. D'accord, mais par Susan Hill !
Commenter  J’apprécie          30
Un roman qui se déroule plus de 10 ans après les événements de Rebecca. Dans ce roman, Maxim et sa femme sont toujours aussi soudés et passent leur temps à voyager en Europe, évitant l'Angleterre jusqu'à ce qu'ils soient forcés d'y retourner pour enterrer Béatrice. Là, on comprend que la narratrice se languit de son pays natal mais également que l'aveu de Maxim continue à peser sur leur couple...

Finalement, le couple s'installe en Angleterre mais bien entendu, ils sont vite retrouvés par Favell et la redoutable Mrs Danvers qui joue toujours autant sur la fragilité mentale de la narratrice...

Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler (d'autant plus qu'il ne se passe pas grand chose dans le roman), cependant, je peux dire que je n'ai pas du tout aimé la fin, pas plus que l'obsession de la narratrice pour les trois garçons qu'elle imagine sans arrêt ou encore le rythme lent de l'histoire qui est dépourvue de la tension qui habitait chaque page de Rebecca


Ce que j'aime : la relation entre Maxim et la narratrice


Ce que j'aime moins : le rythme plat de l'histoire, la fin, le fait qu'elle soit obsédée par les enfants, l'absence de tension


En bref : Une suite plate, bien loin de l'original


Ma note


4/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          30
J' ai trouvé la suite de Rebecca par hasard et bien évidemment j' ai tout de suite eu envie de lire ce livre. En tout cas merci à Susan Hill d' avoir eu l' autorisation par les petits enfants de Daphné du Maurier d' écrire la suite de son chef d' oeuvre.

Il faut dire que le style de D. du Maurier a été très bien respecté et la suite du roman très bien imaginée.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (182) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Meurtres à Lafferton" de Susan Hill.

Qui meurt au début du roman une nuit de tempête ?

Iris Chater
Harry Chater
Cat Deerbon

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Meurtres à Lafferton de Susan HillCréer un quiz sur ce livre

{* *}