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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Histoire stupéfiante, originale. J'ai, comme d'autres lecteurs, découvert d'abord la légende de Seabiscuit au Cinéma. Fan de Jeff Bridges ( excellent musicien aussi), j'ai acheté le DVD, dès sa sortie. Il a fallu fouillé un peu plus pour trouver le livre. Ce qu'il faut retenir, c'est la force de la vie, la force que ce petit cheval dont le gabarit l'invite à tout sauf à la compétition va gagner, faire gagner son jockey loser ou malchanceux et son propriétaire avant de faire rêver l'Amérique toute entière. En 1930, si l'Amérique a besoin de quelque chose, c'est bien de gagner. Ce petit cheval emmène tout son monde au galop et en profite pour nous livrer les coulisses pas toujours drôle des courses hippiques comme les coulisses de vie de son propriétaire, son jockey et son entraineur. Ses vies brisées, abimées, délaissées, comme le reste des américains abandonnés à leur triste sort, se battent et trouvent , ensemble, la voie du bonheur et du succès; du rêve, un peu d'histoire, de l'amour, de l'amitié et de l'évasion garantie. A lire et à voir parce que rare sont les fois ou le cinéma est à la hauteur. Vive Seabiscuit !!!!!
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Un roman au ton résolument journalistique, qui nous raconte l'épopée du cheval de course Seabiscuit pendant les années 30.
La première partie s'attache à nous présenter le cheval lui-même et toutes les personnes qui graviteront autour de sa vie : son propriétaire Charles Howard, son entraîneur Tom Smith et son jockey Red Pollard. Très descriptive, cette première partie est un peu longue bien que les faits relatés soient intéressants historiquement parlant : ils nous renseignent sur le contexte et les moeurs des Etats-Unis de cette époque, ainsi que sur l'importance et la popularité des courses hippiques, notamment après les années 1929 où le pays se relève difficilement du krach boursier.
J'ai ensuite beaucoup aimé les deuxième et troisième parties, rendues passionnantes par la plume de Laura Hillenbrand. Gardant toujours un style journalistique, elle nous décrit avec précision toutes les courses, les victoires et les déconvenues qu'affronteront Seabiscuit et son équipe. Des pages vibrantes, palpitantes et émouvantes, même lorsque l'on connaît déjà l'histoire de ce grand "petit" cheval !
J'ai donc vraiment apprécié découvrir en lecture la légende de Seabiscuit, d'autant que l'auteur a mené des recherches conséquentes pour coller le plus possible à la réalité, comme elle l'explique dans les remerciements. Un vrai travail de journalisme donc, qui pourrait ne pas convenir aux lecteurs s'attendant à un texte plus romancé, mais qui m'a, de mon côté, fait encore plus apprécier cette lecture.
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C'est en lisant les remerciements, à la fin du livre, que j'ai réalisé à quel point ce livre était l'aboutissement d'un très long, minutieux et rigoureux travail de recherche. L'auteur, aidée de quelques autres personnes, a compilé et recoupé une somme d'informations proprement énorme et a réussi à mettre tout cela en forme dans un livre qui se lit comme un roman. En effet, ce qui m'a le plus agréablement surpris dans ma lecture, c'est le style fluide et sans temps morts de la narration. On aurait pu s'attendre à une chronologie ennuyeuse ou à une suite de courses hippiques qui ne passionneraient que ceux qui se passionnent déjà pour ce sujet. Il n'en est rien. L'auteur jongle habilement entre des récits très vivants des courses, des éléments biographiques sur les hommes qui entouraient Seabiscuit, une description de l'engouement qu'il suscita tant dans les médias que dans le public américain. C'est aussi une peinture pittoresque et très intéressante de l'Amérique des années 30 et, plus particulièrement, du monde des courses hippiques à cette époque.

"La légende de Seabiscuit" raconte l'ascension extraordinaire d'un petit cheval mal bâti depuis les courses de réclame jusqu'aux plus grands prix américains, en pleine période de Grande dépression. Au départ, personne ne parierait un bouton de culotte de cheval sur ce descendant de quelques cracks des plus caractériels. Contrairement à ses aïeux qui avaient du feu dans les veines (et dans la tête), Seabiscuit est un cheval indolent et apparemment paresseux. C'est l'entraîneur Tom Smith qui, le premier, va détecter son potentiel. Il le fait acheter par son employeur, le propriétaire Charles Howard et lui trouve un jockey sur-mesure : Johnny "Red" Pollard.

Ces trois hommes ont tous des parcours atypiques. Tom Smith, qui a grandi dans les plaines de l'Ouest, a roulé sa bosse d'un terrain d'entraînement à un autre, travaillant entre autres pour des spectacles équestres avant d'être engagé par Howard. Homme extrêmement discret et mutique, il possède un véritable génie pour l'entraînement des chevaux. Charles Howard est un audacieux entrepreneur. Simple réparateur de bicyclette, il a fait fortune en pariant sur les automobiles à une époque où personne n'en voulait. Quant à Red Pollard, au moment où il devient le jockey de Seabiscuit, il achève de sombrer après une carrière chaotique dans des hippodromes de troisième zone. Cependant, il révèle une merveilleuse compréhension des chevaux et de Seabiscuit en particulier.

Une fois ces trois hommes et ce cheval réunis, tout ne va pas tout seul. L'histoire de Seabiscuit est une alternance incroyable de victoires éblouissantes et de déveines monstrueuses, soit pour le cheval lui-même, soit pour son jockey. L'auteur sait nous maintenir en haleine en plaçant devant nous les défis importants de la carrière de Seabiscuit.

Un livre qui intéressera les passionnés de chevaux en premier lieu mais qui peut aussi attirer les autres. En ce qui me concerne, j'aime beaucoup les chevaux. En revanche, j'ai une relation assez ambivalente avec les courses hippiques. Je suis à la fois fascinée et exaltée quand j'en vois en vrai ou en film mais je suis en même temps très critique envers le traitement infligé aux chevaux de course. J'avais donc un peu peur d'un livre qui manquerait de recul vis-à-vis des courses. Pour cela, je n'ai pas été du tout déçue. On trouve dans "La légende de Seabiscuit", à la fois une grande admiration pour les performances des chevaux et le travail des entraîneurs et des jockeys et, en même temps, une peinture sans concessions de ce que s'infligeaient les jockeys pour rester légers et du sort des chevaux qui ne gagnaient pas. L'auteur ne tombe pas non plus dans le travers de l'anthropomorphisme.

Une lecture très agréable et instructive.
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