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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Me voilà bien embêtée. C'est mon copain Berni qui avait attiré mon attention sur ce livre, et puis il y a eu Kirzy, YvanT, Babounette, Bichette, Marina, … une avalanche de billets positifs et de babel- copains complètement sous le charme. Et me voilà avec mes gros sabots, comme un cheveu sur la soupe, pour vous dire avec une petite voix « euh… psst, les copains, ben en fait, il se trouve que peut être qu'il se pourrait que je sois un petit peu passée à côté et que j'ai un petit peu beaucoup pas trop aimé au final ». Je l'ai pas fait exprès promis.

Bon là je sens que j'ai intérêt à argumenter sérieusement et à plaider ma cause avec le plus grand sérieux si je ne veux pas me retrouver privée de chocolat !

Le premier frein a été visuel : des lignes et des lignes s'étalant sur des pages noircies toutes de manière uniforme, ce livre est un long monologue dans lequel l'autrice nous raconte son expérience dans une prison Tunisienne. Elle nous raconte les journées interminables presque minute par minute et l'histoire de ses codétenues, 27 au total, avec lesquelles elle vit dans la promiscuité. Mais voilà le texte est dense, sans dialogues et sans respirations. Ajouté au huis clos dans lequel évolue l'histoire cela aurait pu, et c'est peut être d'ailleurs la volonté de l'autrice, donner au lecteur un sentiment d'enfermement, de claustrophobie. Sur moi cela n'a pas eu cet effet, pour être honnête je me suis ennuyée et j'ai lu ce livre comme il m'a semblé avoir été écrit : au kilomètre.

Si Pauline HILLIER décrit bien son ressenti, ses sentiments, et l'impact psychologique de la prison sur elle même, le style, ou plutôt l'absence de style, et la plume ne m'ont pas embarqués. Les personnages sont restés des êtres de papier. Ce qui est un comble quand on sait que tout ceci est en grande partie autobiographique et que ces femmes existent. Pourtant je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie pour ces femmes. L'histoire bien qu'intéressante et par certains aspects révoltante n'a pas éveillée en moi la colère et l'indignation qu'elle aurait dû faire naître. Je suis restée loin de Manouba et de ces femmes, tenue à l'écart par cette plume qui m'a parlé de très loin sans m'atteindre vraiment. C'est étonnant mais c'est comme ça. La rencontre n'a pas eu lieu. Je me suis noyée dans la forme, les descriptions sans fin, les redondances, les phrases interminables et le manque d'émotion. C'est d'autant plus dommage que le sujet m'intéressait vraiment.

Un livre qui m'a laissé de marbre malgré la gravité du sujet.
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