The Legend of Zelda, Tome 1 : Oracle of seasons

J'ai eu l'occasion de lire plusieurs adaptations des jeux « Zelda » et je dois dire qu'ils ne volent jamais haut. S'ils ne sont pas mauvais en soi, on ne peut dire qu'ils soient bons pour autant. Que ce soit au niveau du rythme de l'histoire ou de l'évolution des personnages, tout s'enchaîne beaucoup trop vite et s'apparente plus à un résumé des jeux – même s'ils peuvent parfois avoir de légères différences - qu'à une adaptation digne de ce nom.

Après, j'ignore dans quelle condition ces « goodies » - car je ne peux les percevoir comme autre chose – ont été créés : avait-il une limite de pages ou de chapitre, par exemple ? qui pourrait partiellement expliquer ce résultat ?

Pour revenir à cette « série »-ci, elle se divise en deux volumes, la première reprenant « Oracle of Seasons » et la seconde « Oracle of Ages ». Mes souvenirs de ces jeux sont vagues, mais les mangas possèdent une certaine autonomie qui ne nécessite pas une connaissance préalable de l'univers ou des jeux.

Mis à part les problèmes susmentionnés, on se retrouve avec des dessins plutôt jolis, mais des dialogues et des situations plutôt....enfantins et même parfois peu naturels. Cela m'a un peu dérangé, mais j'avoue avoir pris un petit plaisir coupable à les lire.

Pour conclure, je dirais que les fans de Zelda pourraient éprouver un petit plaisir avec ces adaptations mangas qui auront au moins l'avantage d'éveiller une émotion familière dans leur petit coeur.

Mes enfants m'ont réclamé Zelda qui se décline désormais en plusieurs séries. J'étais déjà un grand adepte du jeu vidéo «Ocarina of time» qui faisait partie de mes préférés toutes consoles confondues. J'ai pu vivre de magnifiques moment de pur bonheur. Il est dommage que je sois devenu beaucoup moins joueur de jeu vidéo. Je laisse la place aux enfants avec la PS3 et autre Nintendo DS.

Il y a toujours un côté nostalgie qui revient immanquablement dans le choix de cette lecture. En commençant cette série où on retrouve Link chez ses grands parents, on réintègre progressivement cet univers. Il est vrai que le récit fait bon enfant mais la morale est toujours sauve. Mes enfants aiment donc je suis content de cette transmission de bonheur.