Ces nuances entre nous, tome 1

Voici le dernier shojo feel good qu'Akata a décidé de nous sortir à l'arrivée de l'été. Je dois dire que j'ai été surprise que l'annonce de la licence fut si proche de la date de sortie, mais la petite vidéo de présentation de Bruno m'a de suite convaincue. Il y avait d'abord les réflexions derrière le choix du titre qui m'ont plu, mais également la construction des personnages et la thématique les entourant qui me titillait, et bingo c'est exactement ce qui m'a plu !

Ces nuances entre nous n'est que la deuxième série de Chihiro Hiro, qu'on avait déjà découvert dans Plus jeune que moi (chez Akata aussi), mais on sent déjà chez elle, une grande facilité à raconter une histoire toute simple pour la déployer et en faire une histoire bien plus consubstantielle, le tout dès le premier tome ce qui est assez fort.

Tout commence lorsque Shinobu qui est entrée au lycée depuis quelques mois rencontre par hasard le talentueux Okachimachi. Celui-ci dessine merveilleusement bien mais ne semble pas apprécier les compliments de la jeune fille, ce qui va agacer celle-ci et la faire s'arrêter sur lui. Sa vie de lycéenne qui se déroulait sans la moindre passion, ni le moindre but, va alors prendre une toute autre couleur.

J'ai été assez séduite par ce speech dès le début. J'ai trouvé intéressant que dans un shojo lycéen on n'oriente pas uniquement l'histoire sur une probable histoire d'amour - parce qu'il ne faut pas se leurrer, il y en aura une - mais également sur la construction de la personnalité de ces jeunes adultes. L'héroïne est une fille banale, qui mène une vie ordinaire quoiqu'un peu triste puisqu'elle n'a pas de grande passion, ni de but et que même ses amies ne l'emballent pas plus que ça, ni les garçons qu'elle ne remarque pas. C'est un peu fade comme vie. Mais sa rencontre avec Okachimachi, qui est un artiste et qui voit la vie différemment, la pousse à se remettre en question. Il l'oblige à voir la vie sous un autre oeil, à se poser, à réfléchir et à s'intéresser et s'ouvrir aux autres, donnant un nouveau lustre à sa vie si banale autrefois, lui faisant remarquer que des petits rien peuvent la rendre pleine de couleurs et de nuances. C'est très subtil et très bien amené, ce qui change par rapport à d'autres shojo qu'on pourrait croire dans la même veine.

Bien sûr, on n'échappe pas à certains clichés du genre. On sent vite l'héroïne craquer pour ce garçon posé et différent des autres. On sent également ce dernier intrigué par elle et devenir possessif envers elle. Il y a même un troisième larron qui arrive assez vite dans l'histoire pour probablement former un début de triangle amoureux. Ces éléments m'ont certes fait lever les yeux au ciel, mais ils ont beau être vus et revus, comme l'angle de l'histoire est différent et que l'autrice amène cela avec beaucoup de simplicité, ça ne m'a pas tant dérangé que ça.

Du côté des dessins, je les trouve déjà très beaux alors que ce n'est que sa deuxième oeuvre publiée. Elle a un trait très expressif, qui croque à merveille les changements de sentiments et donc d'expressions de ses personnages. En l'espace d'une page, elle peut avoir un dessin humoristique montrant l'agacement d'un personnage, avant de passer à un plus sérieux montrant la gêne ou la détresse d'un autre. J'aime beaucoup la finesse des visages et tout ce qu'elle fait passer à travers les grands yeux de ses personnages, cela donne aux lecteurs un vrai sentiment de proximité avec eux. Surtout qu'elle aime en plus bien situer son histoire et n'hésite pas à planter de jolis décors qui nous parlent également, faisant sentir que c'est bien un titre actuel.

Avec ce premier tome, Chihiro Hiro démontre qu'elle sait renouveler le genre du shojo lycéen, et chez Akata on montre qu'on sait toujours aussi bien dénicher les jeunes talents et les suivre. Je suis curieuse de voir comment va évoluer son histoire, si l'autrice va maintenir le cap et ne pas se laisser prendre par le piège de la romance lycéenne avant le développement des personnages. J'espère qu'elle sera plus maligne que cela.
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Un petit manga trop mignon ! C'est fou, je ne cours pas après les romances, mais ce genre de petit shojo me fait toujours craquer !

Shinobu vient d'entrer au lycée. Elle s'y habitué peu à peu, s'y fait quelques amies... et un jour rencontre Okachimachi, un camarade, en train de dessiner. Cette rencontre va donner un nouveau tournant à sa vie !

Bon, j'ai craqué et commencé un nouveau shojo... ma couverture m'interpellait, les dessins sont choupi, comme nos deux protagonistes en fait. J'aime beaucoup Shinobu et son côté indécis, cette incapacité à trouver une activité qui la passionne, un club qui pourrait lui convenir. C'est une jeune fille pleine de vie, amusante, et la relation qu'elle va tisser avec Okachimachi est amusante. Lui est assez taciturne, très posé, semble assez mûr, et bien sûr, on sent venir les quiproquos.

Rien de révolutionnaire à la lecture de ce manga, mais c'est mignon tout plein, j'ai tourné les pages assez vite pour voir comment tout aller évoluer. C'est une lecture positive (elle fait d'ailleurs partie de la collection feel-good d'Akata), j'émets juste un bémol pour le triangle amoureux - mais pourquoi y en a-t-il autant dans les mangas ?

Bref, j'ai bien aimé, j'attaque donc la suite 🤭

☼ Mon avis ☼


Avant de commencer ma critique, je voulais remercier la maison d'édition Akata pour l'envoi de ce livre.
Je voulais également m'excuser du retard occasionné à cause des vacances.

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" Ces nuances entre nous " est un tout nouveau manga dans la collection " Shojo Feel Good " chez Akata.
Après, plus jeune que moi, en 2017, la mangaka Chihiro Hiro, réapparaît pour présenter son second titre.
Il faut savoir que cette série est terminée en quatre tomes au Japon, à vrais dire en France, nous possédons qu'un seul tome et le deuxième volume est prévu dans quelques jours.
" Ces nuances entre nous " est un titre qui nous offre une romance positive ou les personnages cherchent à communiquer, à se comprendre ainsi qu'à découvrir le monde qui les entoures tout en étant dans la bonne humeur.
Lorsque la maison d'édition m'a proposé l'un de ces deux titres, soit " Ces nuances entre nous " et " Kanon au bout du monde ", mon choix s'est finalement porté sur l'oeuvre de Hiro Chihiro.
J'ai trouvé que la couverture de ce premier ouvrage est très sympathique et très colorée.
Ce que j'aime par-dessus tout est situé au dos du livre, il s'agit des thématiques de l'oeuvre.
J'adore, quand on sait tout de suite sur quels sujets parle le manga.
Ici, il est porté sur la solidarité, l'acceptation de soi, l'amitié, la romance ainsi que le quotidien des protagonistes.
Malheureusement, j'ai été très déçu par l'histoire de celui-ci, malgré que les sujets abordés soient très intéressants et que les dialogues sont très fournis.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette oeuvre, déjà le fait d'intégrer un triangle amoureux... Ça m'a agacé, sachant que cette série peu très bien sans passer.
L'ensemble reste en plus trop prévisible et sans réelle innovation.
Cependant, j'ai particulièrement adoré les moments où on découvre que les mauvaises herbes possèdent différents noms.
J'ai trouvé cette séquence très instructive pour ceux et celle qui comme moi ne connaisse pas grand-chose en plante.
J'ai bien aimé également les quelques passages ou Okachimachi explique à Shinobu comment elle doit se remettre en question.
Néanmoins, je n'ai trouvé aucune originalité dans cette oeuvre, ça ressemble trop aux shojo basique.
Les protagonistes sont assez classiques et n'importent pas un réel renouveau, en revanche, ils sont très bien dessinés par l'autrice.
Les planches manquent de décors et c'est vraiment dommage, car la mangaka a beaucoup de potentiel en dessins.
Les trames sont présentes à chaque case, ce qui m'a énormément dérangée.
J'ai aussi aperçu une faute sur l'une des bulles ainsi qu'un texte de l'un des personnages qui n'est pas très bien formulé.
Cela étant, je comprends très bien que ça reste un livre léger et idéal si on veut se détendre.

Seulement, du début jusqu'à la fin, je n'ai pas réussi à m'attacher ni à l'histoire ni à l'ensemble des personnages, pour moi c'est un titre qui n'a pas su me convenir en revanche, je suis sûr que cette série peut plaire aux personnes qui ont les mêmes soucis que Shinobu, ou qui adore les intrigues avec des triangles amoureux.

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Voici un titre qui emprunte celui-ci à l'excellent 50 nuances de Grey mais qui n'en n'a pas la couleur. C'est en effet une banale romance entre une lycéenne et un lycéen. Tout semble tourner autour du lycée au Japon : c'est dingue, ça !

On est dans le domaine d'un scénario ultra classique mais avec une lecture assez agréable. Rien de transcendant par conséquent. Aucune scène osée par exemple. Que du fleur bleue !

L'originalité proviendrait qu'une fille sans grande passion va tomber amoureux d'un jeune doué en art plastique qui va lui ouvrir certaines portes dans sa morne existence. J'ai toujours dit qu'il fallait être ouvert.

Les nuances dans ce manga ne seront pas vraiment respectées car on aura droit au cliché sur la rivalité entre les blonds et les bruns.

Comme dit, il ne se passe pas grand chose. On fait juste connaissance avec des personnages et on voit leur interaction progressive.

A noter que notre lycée finira par apporter quelques nuances de couleur dans la vie de la belle.

Ces nuances entre nous est une nouveauté Akata qui sera terminée en 4 tomes. Il appartient à leur collection « Feel Good ». La mangaka HIRO Chihiro est connue pour son autre manga « Plus jeune que moi », en 3 tomes, également aux éditions Akata. le graphisme est agréable et très doux. Sous ces airs de shojo classique, avec ce triangle qui va se former, il offre un très joli questionnement sur l'adolescence, la vie au lycée, de savoir profiter des petits bonheurs de la vie, de ne pas se priver de belles expériences, etc. Il met également en avant les difficultés et la nécessité de la communication pour ne pas tout interpréter totalement de travers. Shinobu trouve sa vie fade et inintéressante. Elle n'est inscrite à aucun club, mais le personnel du lycée lui demande régulièrement des services. Elle avait testé un bon nombre d'activités, sans persévérer longtemps et trouver quelque chose qui ferait vibrer son coeur. Son échec majeur aillant été de tenir un journal intime. Quand sa route croise celle d'Okachimachi, sa vie commence à changer, et se nuancer. Okachimachi dessine depuis la maternelle, il est dans le club d'arts plastiques de leur lycée. Ils rencontrent beaucoup de malentendus et de difficulté de compréhension. Elle se fait beaucoup de fausses idées sur lui. Mais à son contact, elle commence déjà à changer. de plus, il la pousse à réfléchir. Au Japon, il semble important de faire partie d'un club, cela permet aussi d'apprendre ce qu'ils n'étudient pas en cours, et se changer les idées. Nous interrogeons alors également la persévérance, la passion, de savoir profiter des petites choses de la vie. Nous allons également déjà rencontré un troisième camarade de classe, et ce n'est que le début apparemment. Il est agréable de voir que ce manga malgré son côté classique à cette nuance qui rend le tout beaucoup plus intéressant. Nous avons hâte de voir comment le fait se fréquenter et partager quelque chose en commun va les faire évoluer, progresser.
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