Si vous fermiez un peu votre caquet, je pourrais me lancer dans un petit monologue qui, je vous le promet, ne s’achèvera pas par une question.
Moins Sébastian prenait de place dans sa vie, mieux elle se portait. Elle était sure que c'était là une règle universelle.
Si elle avait cru aux forces supérieures, au karma ou au destin, elle se serait dit qu'il était écrit qu'elle aurait toujours cet insupportable salaud sur le dos.
Comme une punition.
Comme une épreuve.
Comme quelque chose de prédestiné.
Justice divine de Hjorthl & Rosenfeldt, une série suédoise (Dark Secrets) que j’adore. Justice Divine est peut-être le meilleur que j’ai lu de cette série, Sebastian Bergman la pierre angulaire de ces histoires policières que nos deux auteurs ont créé, va se révéler plus humain, mais pas aussi moins égoïste, son mal de vivre compenser par sa dépendance au sexe va encore rendre la vie impossible a sa fille Vanja et a son équipe. Des femmes sont violées plus d’une fois par le même personnage sans qu’il y ait de plaintes a la police jusqu’au jour ou l’une d’entre elles soit assassinée. Un roman qui en dit long sur les croyances religieuses et l’avortement, une enquête qui plait au lecteur que je suis et qui attend impatiemment la prochaine histoire de ces auteurs.
A bien des égards, l'homme qu'elle avait en face d'elle était un complet idiot, mais il n'était pas stupide.
Quitte à sortir les grands mots, autant choisir les plus grands.
Exiger qu'on maintienne les mêmes services qu'il y a vingt ou trente ans, c'est comme vouloir voyager en train à vapeur ou acheter sa musique sur cassettes.
Il était un des plus ardents défenseurs d'internet. Il adorait ça. Ça avait tant d'aspect positifs et fantastiques. Mais aujourd'hui, on ne semblait plus parler que des côtés négatifs. La façon dont l'information était stockée et diffusée, l'hypothèse d'une domination mondiale de Google, tous les mensonges, la haine et les menaces.
En plus, Vanja était un putain de détecteur de mensonges.
Un ton de voix faux, une brève hésitation sans raison, et elle mordait comme un cobra.
Il n’avait cependant pas envie de se lancer dans une discussion dont il savait d’expérience qu’elle serait inutile. Il s’agissait de foi. Soit on croyait, soit on ne croyait pas, avec une personne croyante comme la jeune femme qu’il avait en face de lui, la raison et l’argumentation ne pouvaient jamais l’emporter.