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Merci à Babelio et aux "Editions Terres de Brume" pour ce voyage!
"Le Kraken existe, ils l'ont rencontré."
Un céphalopode de 15 m appelé "kraken", dont la légende terrifie les marins depuis l' Antiquité. Plusieurs expéditions, une cinquantaine de scientifiques et des centaines d'heures de plongée auront été nécessaires pour le débusquer à 900 m de profondeur". Science-et-vie le 03/01/2020.

Les marins sont dans le coltar, car "mer calme n'a jamais fait un bon marin".
Non seulement un Kraken, mais aussi des champignons géants et des "Hommes diables" (semblables à "ceux des Profondeurs" ou à Dagon).
Mais, mettre les voiles et larguer les amarres est impossible sur une île de Démons...l
"Il me semblait que l'arbre gémissait en s'adressant à nous..."

William H. Hodgson a inspiré Lovecraft, dans son écriture et ses thèmes.
Parmi les marins en perdition, un petit moussaillon: Job ... Et si dans ce naufrage, on avait tiré à la courte paille, Job aurait été mangé...
"En voyant Job ainsi lacéré et perdant son sang, nous restâmes muets de terreur."

Tous aux postes de combat! Mais, ces marins vont se faire mener en bateau, et n'arriveront pas à bon port... Leur expédition va...chavirer!

"Sous l'océan, sous l'océan
Il y a là un monstre vicieux
N'y allez pas, malheureux
Sous l'océan "...
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“Récit de leurs aventures en d'étranges lieux de la Terre suite au naufrage du vaisseau « Glen Carrig » sur un récif immergé des mers inconnues du Sud-Ouest ; récit fait par l'honorable John Winterstraw à son fils James Winterstraw en l'an 1757 et par celui-ci transcrit très proprement et légalement ci-après.”

J'ai adoré me faire peur avec ces récits !

Il n'y a pas de dialogue, l'auteur ayant donné la priorité aux souvenirs de John Winterstraw avec de multiples descriptions des bruits, des odeurs et des créatures fantastiques que j'ai aisément imaginées !

Les sentiments et sensations des marins donnent encore plus de consistance et de réalisme aux aventures cauchemardesques des rescapés ! Je ne regarderais plus les tas d'algues de la même manière !

Le côté technique purement charpentier de marine est relativement obscure à moins d'avoir bien révisé les termes ou avoir gardé sous la main le dessin du 3 mâts se trouvant au début du livre.

Un pur roman d'aventures maritimes, brillamment fantastique et terrifique ! Un régal dans le genre.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge RIQUIQUIS 2021
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Lecture THEMATIQUE novembre 2021 : “Faites de la place pour Noël”
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HPL dans l'archipel, Poe dans un bateau : William Hope Hodgson nous balade en mer, de territoire hostile en île démoniaque.
Nous sommes dans l'Atlantique, au niveau du triangle des Bermudes...
Du naufrage du Glen Carrig on ne saura rien : le récit débute par l'errance des rescapés dans deux canots, découvrant avec espoir une terre émergée.
Mais ce qu'ils y trouvent les fait carrément flipper.
Idem lorsqu'ils parviennent à la mer des Sargasses.
Hodgson s'est fait bien plaisir en développant ce récit maritime, égrenant avec délectation les termes de marine et de navigation ("quelques élongis de chouque et épaulettes de mât", ça vous parle ?)
Plaisir aussi de faire monter l'angoisse avec une profusion de sons étranges, gémissements, grondements, glissements suspects, avec nombre de créatures terrifiantes… sans que l'on assiste à aucune scène réellement gore : tout est dans la suggestion.
Et c'est plutôt réussi ; daté certes (1907) mais réussi.
Merci à Cascasimir pour la découverte !
Traduction impeccable de Jacques Parsons.
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Premier roman de l'auteur de "la maison au bord du monde", classique du fantastique anglo-saxon, Les canots du Glen Carrig, se situe dans la veine des romans d'aventures maritimes, qui furent semble-t-il en vogue au début du siècle dernier (voir les romans de Jules Verne sur ce thème).

Le roman est le récit des aventures de naufragés du navire le "Glen Carrig" par l'honorable John Wintershaw en l'an 1757.
Wintershaw relate donc les faits, ce qui implique l'absence de dialogues, l'auteur s'intéressant aux faits, aux descriptions, et aux sentiments des protagonistes.

Nous retrouvons des éléments classiques de ce genre de romans ; la survie, les éléments hostiles, les coups de chances salvateurs...
S'ajoutent à ceux-ci des éléments fantastiques ; céphalopodes et crabes de taille monstrueuse, créatures cauchemardesques.

Hodgson, excelle à restituer les impressions des personnages, peur, bravoure, unité devant l'adversité.
il rend aussi très bien l'angoisse d'hommes perdus face à une menace inconnue.

Les canots de Glen Carrig, est de ces livres qui méritent d'être redécouvert, et son auteur de rester présent au panthéon des grands écrivains du fantastique.
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L'histoire de ces naufragés qui découvrent un monde inconnu dont la nature se révèle de plus en plus hostile, est narrée entièrement à la première personne par un membre de l'équipage. Les dialogues sont rapportés indirectement, donnant l'impression d'un long témoignage. Il s'agit plutôt d'un roman d'aventures, où les marins ne cessent braver de nouveaux dangers, de surmonter des obstacles naturels ou techniques. Il comporte son lot de scènes horrifiques, grâce à un bestiaire convaincant : un poulpe géant et des "diables des algues". La nature de l'île a une dimension fantastique ; les arbres semblent vivants, les algues cachent des créatures terrifiantes et de hauts champignons noirs brûlent instantanément. Autant de probables métaphores des angoisses du jeune "écrivain de la mer". Hodgson célèbre l'entre-aide, la solidarité des hommes face à l'adversité. S'il n'a pas la même cohérence ni la même efficacité narrative que "Les pirates fantômes", ce roman demeure un pionnier du genre, remarquable pour son époque.
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William Hope Hodgson (1877-1918) est un écrivain anglais réputé pour ses nombreuses nouvelles et ses quatre romans fantastiques. J'ai déjà chroniqué ici l'excellent Carnacki, chasseur de fantômes, un recueil de nouvelles, avec Les Canots du Glen Carrig, il s'agit de son premier roman (1907) qui vient d'être réédité.
Un père raconte à son fils l'extraordinaire autant que terrifiante aventure qu'il a vécue il y a bien longtemps. Après le naufrage du Glen Carrig, quelques survivants errent sur l'océan dans deux canots qui bientôt n'en est plus qu'un après qu'une tempête les séparent. Leur odyssée arrivera à son point culminant quand ils aborderont une sorte d'île prise dans une mer d'algues compacte et immense, qu'on supposera être une variante de la mer des Sargasse. Après les peurs et les souffrances inhérentes à leur situation critique, ils vont tomber de Charybde en Scylla et rencontrer l'horreur : sous cette masse gluante maritime vivent des pieuvres et des crabes géants pas sympathiques du tout et pire encore car dépassant l'imagination, des créatures mi-humaines mi-poulpes ! Et dans cet enfer marin, un navire avec quelques humains à bord, prisonnier depuis sept ans de cette végétation hostile et de ces choses vivantes mais innommables qui en veulent à leur vie. Les marins du canot et ceux du navire vont tenter de se dépêtrer de ce bourbier mortel…
Je ne vais pas vous baratiner en disant qu'on tremble de peur à la lecture de cet ouvrage, nous sommes en 2023 et plus en 1907, vous (?) et moi en avons lu un paquet de bouquins jouant sur nos peurs, alors sans être blasés, on connait la mécanique de ce type de scénarios.
Néanmoins et en prenant bien en compte qu'il s'agit d'un vieux roman (style, naïveté de l'intrigue etc.), le bouquin est assez divertissant, gentiment inquiétant avec bien entendu une fin heureuse.

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Un récit parfois effrayant. Les passagers du Glen carrig vont rencontrer de drôles et méchantes créatures de différents types. Les descriptions sont bien faites. La noirceur, le froid, la difficulté de la vie de marin sont bien décrites. Une ambiance sombre et mystérieuse puis la découverte de survivants à aider...
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