Lorsqu’on avait la passion des chevaux, rien au monde ne pouvait l’éteindre ni même l’atténuer. C’était un métier dangereux. Chacun prenait des risques en connaissance de cause. C’était la règle du jeu. Les jockeys, bien sûr, misaient plus que les autres, et aussi, perdaient plus souvent.
Il aurait voulu posséder toutes les femmes que Dieu avait créées, et se sentait bâti pour les honorer jusqu’à la fin des temps. Il avait quelque chose d’un aigle venu au monde pour explorer l’étendue considérable du ciel.
Les courses et l’argent pesaient au-dessus d’elle comme l’épée de Damoclès. Elle devait gagner, coûte que coûte, quoique lui soufflât son pauvre cœur, au fond solitaire, et qui avait besoin d’un ami.
Et elle se prit à rêver de l’époque où les affiches d’Holiday on Ice la faisaient voyager en sortant du collège, vers des contrées merveilleuses où l’on n’était plus seul. Comme quoi les rêves, pour peu qu’on les eût vraiment rêvés, devenaient un jour bien réels, sans rien perdre de leur ancienne fascination.
Nous vivons une époque où l’on ne peut même plus faire confiance à son valet de chambre !