Etais-je destinée dès le début à connaitre une fin si tragique ? Ou ma fin tragique ne serait-elle pas le résultat de mauvais choix plutôt que du destin ?
on ne peut priver quelqu’un de son unique raison de vivre en espérant qu’il continuera de fonctionner normalement.
J’étais très douée pour raconter n’importe quoi. C’est pour ça que je suis devenue écrivain.
Fermant les yeux, il m’a donné un baiser. Empli de désir et de respect – deux choses que nombre d’hommes ne savent pas associer.
Tout s'est passé en instant. Comme si le soleil sur nos vies s'était soudain gelé et noirci, comme si aucun rayon ne pouvait plus nous atteindre.
Je commence à croire que si elle se met dans la peau du méchant c’est parce qu’au fond elle est méchante. Jusqu’à la moelle.
J’ai appris très tôt que l’être humain n’était pas composé d’un seul élément mais de deux, qui ne font qu’un.
D’abord la conscience, c’est-à-dire notre esprit, notre âme et toutes les parties intangibles. Et nous avons notre être physique, la machine sur laquelle notre conscience se fonde pour survivre.
Si on joue avec la machine, on meurt. Si on néglige la machine, on meurt. Si on estime que sa conscience peut survivre à la machine, on meurt peu après l’avoir compris.
C’est ainsi que fonctionnent les coups de foudre. Ils ne se révèlent que petit à petit, quand on reste assez longtemps avec l’autre pour en prendre conscience.
Pour moi, il reste trois étapes à compléter danCCs la rédaction d'un livre.
1) Commencer par détester tout ce que j'écris.
2) Continuer malgré tout.
3) Terminer en faisant comme si j'étais fière de moi. P53 HugoPoche
Une véritable autobiographie ne pousse pas le lecteur à aimer l’auteur. Nul n’est foncièrement aimable. On ne devrait, au mieux, refermer une autobiographie que dans une déplaisante aversion de son auteur.
Je m’y tiendrai.
Ce que vous allez lire pourrait parfois tant vous déplaire que vous aurez envie de tout recracher, pourtant, vous finirez par l’avaler et cela entrera en vous, dans vos tripes, et cela vous fera souffrir.
Pourtant… malgré ce généreux avertissement, vous allez continuer à absorber mes paroles, puisque vous voilà.
Humain.