Nos espérances

Au commencement de ma lecture, j'ai eu un doute. J'avais beaucoup aimé "La salle de bal" ou même "Le chagrin des vivants" et je n'accrochais pas spécialement à cette histoire de jeunes femmes qui semblaient se débattre avec des problèmes plus ou moins importants.
Et puis je dois dire que petit à petit, plus j'avançais, plus je me surprenais à m'attacher aux héroïnes et à trouver que le roman avait plus de profondeur qu'il n'y paraissait au premier abord.

Des héroïnes qui nous ressemblent finalement et un roman qui parle tout simplement de la vie à travers l'histoire d'amitié de Hannah, Cate et Lissa : amour, trahison, désir d'enfants, carrière professionnelle, dépression, cancer, homosexualité, adultère, relations parents/enfants...mais sans perdre de vue les notions de pardon, résilience et espoir.

Un livre que j'ai finalement apprécié et qui, s'il n'est pas un chef d'oeuvre, est un bon moment de lecture que je ne regrette pas.

‘Nos espérances' est le 2eme roman d'Anna Hope que je lis. Sans atteindre l'inégalable ‘la salle de bal', ce roman est très agréable à lire.

Il raconte la vie de 3 jeunes filles Londoniennes des années 2000. Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, insouciantes, pétillantes, unies par une amitié indéfectible.
Elles ont des rêves et des projets plein la tète.
La trentaine passée, chacune se posera des questions sur sa vie. Que sont devenus les espérances, les projets, l'amitié ? Sont-elles tout simplement heureuses ?

Ce roman est très différent des deux précédents de Anna Hope (La salle de Bal et le chagrin des Vivants). Il est moins grave à mon sens et plus contemporain.
Le point commun avec ses prédécesseurs, qu'il est tout autant agréable à lire. La vie de ces quatre jeunes femmes britanniques est simple, juste et universelle.
La narration alterne entre elles quatre, de façon très fluide.
Un bon livre, peut-être un peu moins original que les deux autres, du moins un peu plus commun.

Pour son troisième roman, Anna Hope délaisse L Histoire pour un récit plus contemporain et nous conte ici les trajectoires de vies ordinaires de trois femmes, Hannah, Lissa et Cate, durant deux décennies.

Trois jeunes femmes qui se rencontrent à l'aube de leurs existences, pleines de rêves et d'attentes envers la vie qui s'offre à elles. Mais celle-ci est imprévisible, jonchée d'épreuves et de désillusions. À 35 ans, le bilan de leurs vies est loin d'être celui escompté. Mariée ou célibataire, mère ou désirant l'être, parcours professionnel chaotique, Hannah, Lissa et Cate empruntent des routes différentes.

Une histoire ponctuée de retours en arrière dans laquelle on suit ces héroïnes à des moments charnières de leurs existences. Des femmes imparfaites pour lesquelles on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie.

Dans ce roman, Anna Hope explore avec habileté et beaucoup de justesse les différentes facettes de l'amitié, ces liens qui nous rapprochent ou s'étiolent au fil des ans. Une amitié faite de haut et de bas, entre complicité et jalousie, réconciliation et trahison.

Les femmes sont également à l'honneur dans ce récit et l'auteure décortique avec finesse l'existence de celles-ci au travers de leurs choix, leurs erreurs, leurs doutes ou leurs désirs.

La plume est belle, élégante et la romancière britannique nous offre une lecture captivante et savoureuse, pleine de sensibilité.

Trois magnifiques portraits de femmes d'aujourd'hui et une superbe ode à l'amitié. Un très beau roman.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

J'ai découvert Anna Hope avec « Le chagrin des vivants » au Prix Folio des lycéens il y a quelques années, roman que j'ai beaucoup apprécié, qui m'a incité à lire « La salle de bal » et enfin ce dernier roman « Nos espérances ». Comme dans le premier on suit différents personnages féminins, avec leurs caractères et sensibilités.
L'action, cette fois, se situe à notre époque, et l'on découvre la difficulté d'être femme aujourd'hui, partagée entre volonté ou non de maternité, vie professionnelle, vie amoureuse. Est abordé aussi le thème des rapports parents/enfants, de ce que les uns et les autres peuvent se reprocher, à juste titre ou non. le tout enveloppé dans le thème de l'amitié, de ses fluctuations en fonction des surprises de la vie, des envies et jalousies.
Tout le long de ma lecture, j'ai eu l'impression qu'un voile était déposé sur le récit, troublant un peu la vision que les personnages pouvaient avoir sur ce qui leur était donné, les empêchant de voir des contours nets, de faire des analyses justes, d'entretenir des liens clairs et francs entre elles.
Une lecture de la désillusion, qui génère un certain sentiment de tristesse et de mélancolie. Anna Hope sait donc bien, par ses personnages et leur histoire, avoir une influence sur notre propre vie. La magie de l'écriture et de la lecture.

Grâce à une écriture fluide, imagée et délicate, ce livre nous plonge dans la vie de trois jeunes femmes, amies de longue date, dont les parcours de vie les confrontent à diverses problématiques et questionnements existentiels.

La psychologie des trois personnages féminins est finement tissée (contrairement à celles des personnages masculins qui restent assez superficiels à mon goût).
La construction de l'état émotionnel, cognitif et du contexte de vie dans lequel se trouve chaque personnage nous permet de suivre et de comprendre leurs désirs, leurs décisions, leurs failles, et parfois leurs erreurs.

Le récit montre la fragilité et la complexité de l'humain, acculés par des pressions sociétales au fil de sa vie. Il nous fait questionner notre notion de l'amitié, du couple, et même plus généralement des relations humaines. Il aborde la comparaison sociale, la communication, la jalousie, la trahison et finalement le pardon.

Au final, une expérience riche de la banalité humaine, avec l'accent britannique qu'on devine dans les dialogues (en version originale bien sûr) !

Dans le fil de narration principal en 2010, Cate, Hannah et Lissa sont trois amies de 35 ans. La première est en plein baby-blues dans une nouvelle maison qu'elle ne s'est pas encore appropriée et une nouvelle amitié va lui faire du bien. La seconde enchaîne les FIV sans succès et ce désespoir met à mal son couple idyllique. Et la troisième est une actrice qui peine à se faire repérer, libre mais sans stabilité. Chacune est aveuglée par sa déprime et envie les deux autres… jusqu'au jour où leurs vérités éclatent et changent la donne.

C'est un roman sur l'amitié féminine, sur l'apprentissage de la vie. Sa construction et son atmosphère m'ont rappelée Un Jour de David Nicholls, qui est l'un de mes romans préférés.

J'ai eu un peu de mal avec la première moitié, qui met en contraste la jeunesse pleine d'espoir de trois filles et puis leur maturité désillusionnée. Je voulais lire l'inverse, que tout aille de mieux en mieux… et c'est dans la seconde partie que l'on remonte la pente. Mais cette ascension est difficile et semée d'embûches, elles n'en sortiront pas indemnes… mais elles en sortiront.
Deux fois dans le roman, au début et à la fin, est évoquée « l'ombre pommelée » dispensée par un arbre. Je n'avais jamais rencontrée cette image qui me semble pourtant parfaite. Elle illustre également parfaitement ce roman doux-amer, où la lumière est bien présente, mais toujours accompagnée de sa soeur l'obscurité.
La vie est faite de hauts et de bas, les « échecs » sont des obstacles à surmonter pour trouver un bonheur serein au prochain carrefour, voilà le message que je retiendrai de ce joli roman.

Hannah, Cate et Lissa sont trois jeunes femmes que nous allons suivre sur une vingtaine d'années, de la fin de leurs études jusqu'à l'aune de leurs quarante ans.
C'est une histoire de femmes avec leurs tourments, leurs rêves, leurs interrogations, leurs amours, leurs jalousies ... mais pas que ! C'est une génération de femmes dont les mères se sont battues pour le droit des femmes et elles semblent avoir ça dans les veines quand elles s'interrogent sur ce qu'elles sont devenues.
Leurs chemin ont pris des routes différentes, les ont un peu éloignées mais les moments de bonheur, de doute, d'envie et même de trahison sont à l'image des épreuves que la vie réserve.
C'est avec finesse et humanité qu'Anna Hope aborde la psychologie de ses personnages : le désir d'enfant pour Hannah, le nouveau rôle de mère de Cate ou encore les concessions de Lissa quant à sa carrière professionnelle. Pour autant, l'auteure est sans concession sur l'écart qu'il peut y avoir entre nos rêves et la réalité.
Il n'y a pas de fil narratif chronologique et nous nous baladons au gré des diversions sans que cela pose le moindre problème dans la compréhension du texte, bien au contraire. Nous replongeons avec délice dans l'univers temporel, culturel, économique et artistique de ce qui fut à l'origine de cette amitié.
C'est fluide et encore une fois, même dans un style très différent de ses deux précédents ouvrages, très agréable à lire.
Et puis, je n'ai pu qu'apprécier la mise au vert d'Hannah dans les confins écossais des Orcades, là où Amy Liptrot nous avait déjà emmenés avec le magnifique « L'écart ».

Après La Salle de Bal, le nouveau roman d'Anna Hope nous entraîne à Londres dans les années 90 à la rencontre de trois amies trentenaires, des portraits flamboyants et touchants, auxquels on s'attache immédiatement.

Hannah, Cate et Lissa vivent ensemble dans une maison victorienne à Londres, à l'ombre de leur trentaines. Chacune mène sa vie comme elle peut, mais ensemble. le roman traverse leurs destins, toujours liés et parfois séparés. Un combat pour la maternité, une vie familiale quelque peu troublée et les aspirations théâtrales des unes et des autres, voilà ce qui compose ces trois portraits de jeunes femmes.

La sensibilité et la douceur sont au coeur de ces tranches de vie.

Ce que la vie fait à l'amitié
Dix ans après cette vie en colocation, elles ont parcouru chacune leur chemin et pourtant se cherchent encore. Cate est une jeune mère un peu perdue, résolument attachée à son fils Tom mais qui sent qu'elle n'est pas forcément à sa place, elle cherche, se cherche pour se sortir de cette vie qui ne lui convient pas. Hannah veut un enfant, mais cette maternité est un combat, entre FIV et rendez-vous médicaux, son couple s'abîme. Et Lissa veut devenir actrice, en vain, de casting en casting, la jeune femme se perd.

« Elles ont fait des erreurs mais rien de fatal. Elles ne sont plus jeunes, mais ne sentent pas vieilles. »

Les trois amies luttent pour se trouver. Anna Hope nous dresse ici trois portraits, liés et déliés, chacune gardant contact avec l'autre. L'auteure fait des aller-retours entre le présent et le passé, décortiquant la vie de Hannah, Cate et Lissa, nous glissant ainsi dans leur vie. Et on ne peut que s'attacher à ses trois femmes.

« Elles marchent sur la pelouse, et tandis qu'elles marchent, dans cette lumière dorée éméchée, le monde semble rempli d'amour, de possibilités. Hannah tire ses amies à elle, appuie son front contre le leur. Je vous aime, dit-elle. »

Chacune perdue dans son combat, elles se perdent pour mieux se retrouver. Sans jamais perdre de vue le lien qui les unie, cette jeunesse passée ensemble, les bancs de la fac, l'école primaire ou bien la vie en colocation, elles sont liées par un passé commun qui conditionne leur présent. Elles se connaissent, tentent de se soutenir parfois maladroitement, ce qui rend ce roman d'autant plus réaliste.

On se trouve au milieu de ses trois femmes qui se battent avec leurs aspirations, sans renoncer à vivre mieux, à trouver cette vie qui leur fait tant envie.

Etre une femme
Hannah, Cate et Lissa sont différentes. Anna Hope écrit magnifiquement la psychologie de chacune, les doutes et les attentes. Elles ne sont pas du même monde, elles n'ont pas grandi dans les même conditions et pourtant. Ce que nous donne à lire ce roman, c'est la beauté de l'amitié mais surtout des portraits de femmes d'aujourd'hui.

« L'entrée des chemins qu'elles n'ont pas empruntés ne s'est pas encore refermée.
Il leur reste du temps pour devenir celles qu'elles seront. »

Addictif, on a envie de dévorer leur vie et on voudrait que cela ne s'arrête jamais. Avec sensibilité, Anna Hope aborde la maternité à travers tous les aspects – être mère, vouloir le devenir et être fille. Hannah qui veut un enfant, Lissa et sa relation avec sa mère, Cate, son mariage et son fils. Même si c'est un roman sur le destin de ces trois femmes, Anna Hope aborde aussi les questions de construction de soi par le prisme de la maternité.

« Il faut s'accrocher à ses amitiés, Lissa. Les femmes. Elles sont la seule chose qui te sauveront au final. »

Un beau roman, à lire d'une traite et qui se dévore. Anna Hope signe encore un très bon roman avec des personnages forts et attachants.
Lien : http://untitledmag.fr/nos-es..

Hannah, Cate et Lissa, trentenaires, se connaissent depuis toujours. Nous faisons leur connaissance à un moment charnière de leur vie d'adulte. Si la jeunesse est le temps des rêves, des idéaux, la maturité oblige à composer avec la réalité.

Hannah a un bon boulot, elle est sous directrice d'une grosse ONG mondiale. Mariée à Nathan, maître de conférence, elle mène une vie aisée. Pourtant, il lui manque quelque chose, un enfant. Après plusieurs essais ratés, elle se lance dans une nouvelle aventure de fécondation in vitro.

Cate, elle, a la chance d'être mère d'un petit garçon. Enfin, pour elle, cela semble plutôt une épreuve. Son mari, Sam travaille comme second dans un restaurant et elle gère seule les journées et les nuits difficiles.

Lissa n'a ni enfant, ni métier. Après quelques petits rôles, la trentenaire est contrainte de poser nue pour des écoles de dessin ou de passer des castings pour des publicités.

Entre flash-backs et galères du quotidien, Anna Hope dissèque les rouages de l'amitié de ces trois personnages. Se connaissant depuis l'enfance, elles ont ont vécu ensemble de bons moments, se sont épaulées devant les épreuves. Petit à petit, nous découvrons leurs failles, leurs regrets éclairant ainsi leurs comportements actuels.

Portraits de femmes modernes découvrant que la vie n'est pas toujours celle dont elles rêvaient. Des filles libres et insouciantes, opposées aux idées de leurs parents qui pourraient, une fois adultes, accepter ce que le destin impose au grand regret de leurs mères. Après la jeunesse, on fait des compromis.

« Bon Dieu, on est allées changer le monde pour vous. Pour nos filles. Et qu'est-ce que vous en avez fait? »

Après La salle de bal qui mêlait romantisme et Histoire, Nos espérances manque pour moi d'un contexte structurant. Si j'ai aimé passer quelques temps avec Hannah, Cate et Lissa, leurs déboires ne m'ont pas spécialement touchée.

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