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Avengers Undercover tome 1 sur 2

Kev Walker (Illustrateur)Timothy Green (Illustrateur)
EAN : 9780785189404
112 pages
MARVEL - US (09/09/2014)
4.25/5   2 notes
Résumé :
When teen heroes infiltrate the Masters of Evil, who will break bad? Damaged by their experience in Murderworld, five conflicted young superhumans go rogue and pose as villains, planning to bring the Avengers' rivals down from within. But the longer the teens spend undercover, the more they descend into darkness - and as they start to build relati onships with these multi -layered criminals, the line between good and evil blurs. What will happen first...joining the ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Avengers Arena Volume 3: Boss Level (Marvel Now) (épisodes 13 à 18) qu'il est préférable d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2014, écrits par Dennis Hopeless, dessinés par Kev Walker (épisodes 1, 2, 4,5) et encrés par Kev Walker (é1, é2) et Jason Gorder (é4, é5), et dessiné et encré par Timothy Green II (é3). La mise en couleurs a été réalisée par Jean-François Beaulieu, et les couvertures par Francesco Mattina. La saison Arena a été réédité en intégrale dans Avengers Arena: The Complete Collection (épisodes 1 à 18), et la saison Undercover a été rééditée en intégrale dans Avengers Undercover: The Complete Collection (épisodes 1 à 10).

Il y a 3 mois, suite à la fin des épreuves de Murder Island, Arcade a mis en ligne les vidéos de toutes prises de vue, révélant au monde le comportement des 16 adolescents y ayant combattu, accumulant plus de 2,5 milliards de vue. À South Bend dans l'Indiana, Jenny Takeda (Hazmat) est en train de manger un hamburger dans un établissement de restauration rapide, mais elle ne supporte par les remarques crétines d'un groupe d'adolescents à une table voisine, sur son comportement pendant Arena. À New York, Chase Stein est l'invité d'une émission de télévision où il pontifie sur son expérience durant Arena. Les lumières s'éteignent suite à une panne de courant, provoquée par Nico Minoru qui vient le chercher. Dans la base Tesla du SHIELD, Becca Ryker (Death Locket) subit une batterie d'examens pour en savoir plus sur son bras cybernétique. le professeur en charge de l'examen lui annonce qu'il est incapable de défaire la greffe dudit bras. Il sort du laboratoire, et son assistant indique à Becca qu'il est un fan d'elle, qu'il avait parié qu'elle survivrait à Arena. Becca n'arrive pas à lui faire comprendre à quel point elle a été traumatisée par cette expérience.

À Anchorage en Alaska, Mavis Benally s'adresse à un public restreint, dans le cadre d'une réunion d'anciens alcooliques. Elle explique qu'elle a décidé de changer de vie quand elle a vu sa fille sur les écrans de télévision, et qu'elle a compris ce qu'elle avait affronté sur Murder Island. Cammi est dans la salle et écoute sa mère. Elles sortent à l'extérieur ensemble à la fin de la réunion. Cammi explique à sa mère qu'elle doit repartir pour régler une affaire, et elle s'envole dans le ciel. Cullen Bloodstone (un autre rescapé de Murder Island) a mis en ligne une vidéo dans laquelle il détruit l'un des manoirs d'Arcade, indiquant qu'il ne s'y trouvait pas, mais qu'il continue à le traquer pour se venger. Au temps présent, Jenny Takeda (Hazmat), Chase Stein, Nico Minoru, Cammi Benally, Becca Ryker (Death Locket) et Aiden (Anachronism) se retrouvent au manoir familial des Bloodstone pour aller inspecter la chambre de Cullen, afin de trouver des indices sur sa localisation actuelle.

La fin de la série précédente avait laissé un petit goût de trop peu, car sa fin était très convenue et la liste des défunts n'avait pas grand-chose pour surprendre. le lecteur hésite donc un peu avant de commencer cette nouvelle saison, lancée par les mêmes auteurs. le premier épisode explicite la nouvelle dynamique. le succédané de Battle Royale a bien eu lieu sur Murder Island et une partie des survivants doit en gérer les conséquences. Cette première moitié se focalise donc sur 7 d'entre eux : Cullen Bloodstone, Jenny Takeda (Hazmat), Chase Stein, Nico Minoru, Cammi Benally, Becca Ryker (Death Locket) et Aiden (Anachronism). Certains sont des personnages déjà un peu établis comme Nico Minoru, d'autres sont en provenance directe de la saison précédente comme Aiden. Dennis Hopeless entame son récit en montrant que chacun d'entre eux souffre de troubles de stress post traumatique, avec des symptômes de nature différente. le lecteur est plutôt sensible à ces conséquences, en voyant Jenny Takeda incapable d'oublier le sang de son amoureux sur visage, et à l'opposé Chase Stein compensant en racontant son histoire sur tous les plateaux télé possibles. le scénariste s'avère encore plus sensible en montrant les conséquences des épreuves de Cammi Benally sur sa mère, faisant ressortir que la souffrance d'un individu a des conséquences sur son entourage. Puis vient le projet de vengeance, l'un des survivants (Cullen Bloodstone) ayant décidé de se mettre en scène au travers des réseaux sociaux, à l'instar de l'usage qu'Arcade a fait des enregistrements de Murder Island.

Le lecteur est également satisfait de retrouver Kev Walker pour 4 épisodes sur 5. Il apprécie tout autant que Jean-François Beaulieu soit de la partie, avec ses couleurs soutenues, parfois un peu vives qui installent une ambiance colorée, sans être placardée de manière systématique et outrancière. Il glisse avec élégance d'une approche naturaliste (l'intérieur de l'établissement de restauration rapide, l'intérieur du manoir d'Arcade à Bagalia), à des effets spéciaux plus flashy, comme le violet de la manifestation des pouvoirs de Nico Minoru, ou le vert fluorescent des radiations d'Hazmat. Comme dans Arena, le coloriste a l'art et la manière pour habiller les dessins avec des camaïeux, réussissant à faire oublier l'absence de décors pendant plusieurs cases, et même pendant 2 pages lors de la scène dans la discothèque. Walker et Timothy Green bénéficient donc d'un précieux artiste pour mettre en valeur et compléter leurs dessins. le premier continue d'intégrer avec doigté des influences manga bien assimilées et bien digérées.

Sous les crayons de Kev Walker, les visages deviennent plus jeunes, ce qui peut déstabiliser un temps pour les supercriminels adultes (par exemple Frank Schlichting, Constrictor) et les silhouettes deviennent plus fines et élancées. Cela rend bien compte de la jeunesse des Avengers adolescents, tout en conférant une forme d'élégance gracieuse aux adultes, et une tonalité tout public d'aventures décontractées. le lecteur apprécie l'expressivité des visages avec des émotions nuancées, et différenciées en fonction de l'âge : plus franches pour les adolescents, plus mesurées pour les adultes. Au fil de ces 5 épisodes, les adolescents sont amenés à changer à plusieurs reprises de tenue, n'enfilant quasiment jamais de costumes de superhéros. le lecteur peut observer la banalité des tenues de détenu, et l'élégance remarquable de leur tenue de soirée, ou encore les différentes formes de l'accessoire technologique discret de Cammi et sa luminescence verte. L'intrigue passe d'un environnement à un autre, nécessitant que l'artiste les montre. Kev Walker dessine un intérieur d'établissement de restauration rapide, qui est propre et fonctionnel, avec une lumière agréable (merci Jean-François Beaulieu), un plateau de télévision très dépouillé (voire peu consistant), une salle de réunion fonctionnelle pour l'intervention de la maman de Cammi, une chambre bizarrement décorée par Cullen Bloodstone, attestant d'une obsession pas très saine.

Kev Walker se lâche plus avec la cité de Bagalia, la capitale de la cité état du même nom. le principe est celui d'une république bananière, en fait une dictature sous la botte d'un supercriminel, servant de havre aux supercriminels de tout poil, dont l'économie est entièrement basée sur des activités illicites. Il s'agit d'une cité apparue pour la première fois dans l'épisode 22.1 de la série Secret Avengers écrite par Rick Remender. Walker et Green II en donnent une vision impressionnante par la taille, et totalement irréaliste, dépourvue de lumière naturelle, ou encore de ventilation pour évacuer les fumées bien apparentes dans les dessins. Néanmoins, le lecteur accepte d'accorder un peu de suspension consentie d'incrédulité pour jouir du spectacle : les gros monstres, les superpouvoirs spectaculaires, un banquet dressé sur une table, les affrontements rythmés etc. Il remarque que les dessinateurs et le scénariste savent aussi bien utiliser à bon escient la richesse de l'univers partagé Marvel, avec l'apparition très séduisante de Letha (Hellen Feliciano) et Lascivious (Davida DeVito), ou la charge des nécromanciers du SHIELD, que faire évoluer la relation de Cullen Bloodstone avec son démon intérieur.

Le lecteur trouve également de l'intérêt au récit du fait de la situation des 6 Avengers adolescents et de leur évolution. À nouveau, Dennis Hopeless l'épate par sa capacité à faire apparaître le caractère bien tranché de Cammi, ou le fait que Becca Ryker semble toujours dépassée par les événements. En outre, le scénariste ne se contente pas d'une histoire de vengeance au premier degré. Il met en scène les retombées (positives et négatives) des réseaux sociaux, y compris de manière inattendue avec l'étrange fan de Becca Ryker. Il fait apparaître que ces adolescents disposent de leur propre libre arbitre, et qu'ils refusent de se laisser enfermer dans la dialectique binaire dans laquelle le despote de Bagalia souhaite les enfermer. du coup, le lecteur veut bien aussi lui accorder un soupçon de suspension d'incrédulité consentie, pour le fait que ni l'académie des Avengers, ni l'académie Braddock ne semblent se soucier de ses anciens élèves.

Un peu échaudé par la fin de la saison Arena, le lecteur revient hésitant pour cette deuxième saison. Il prend grand plaisir à retrouver les dessins de Kev Walker, toujours aussi enjoués et entraînant, avec la mise en couleurs très complémentaire de Jean-François Beaulieu. À l'opposé d'une redite, Dennis Hopeless aborde les conséquences logiques des affrontements sur Murder Island, entre aventures grands spectacles, et gestion de syndromes post traumatique, sur un ton léger mais pas idiot.
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