Cette saga me donne des bouffées contradictoires mais addictives.
C'est dire qu'elle est bien faite, en dépit des longueurs déjà évoquées dans mes autres posts, qui me font penser à la pénibilité d'une ascension et à la joie de parvenir au sommet en guise de récompense.
Un texte dense pour une entrée dans l'intimité d'une foison de personnages aussi bizarres que puissent l'être des gens n'ayant temporellement et socialement rien à voir avec ce que l'on connaît.
Pour ce tome pas encore fini, je retiens que, grands dieux !, après 1945 il n'est plus possible de trouver des domestiques corvéables et ciel ! il faut cuisiner soi-même.
Anecdote ?
Pas tant que ça.
Transition vers une nouvelle société par ailleurs scandaleusement dirigée par les travaillistes qui se penchent sur les petites gens, enfin on est en Angleterre alors il y a des limites tout de même à l'état providence, hein.
Bref une ambiance qui voit la fin de l'oisiveté des riches en proie à des tiraillements maladroits (mais je suis rassurée, la mère
Thatcher viendra sauver ces malheureux dans quelques décennies tout en les débarrassant de leurs conventions victoriennes paralysantes 😇).
Une histoire terriblement désuète mais racontée avec une finesse exemplaire et une légère ironie austinienne en arrière-plan. Comme déjà dit, j'irai en haut du col et même sur la crête au dessus pour achever ce 4e tome en attendant le 5e.