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Juillet 1945. La fin de cette terrible guerre est enfin là. le Brig (devenu aveugle) tient obstinément à retourner vivre à Londres. Il n'est pas le seul d'ailleurs … Les petits-enfants Cazalet ont tous bien grandi. Leurs pères – eux – ne sont toujours pas d'accord sur la façon de gérer l'entreprise familiale (surtout lorsqu'il s'agit de s'installer sur le site de Southampton …) Leur tante Rachel n'a pas encore avoué à ses proches sa véritable relation avec sa fidèle amie Sidney … (A-t-elle seulement l'intention de le faire un jour ?…) Hugh ne semble pas vouloir se remettre de la mort de Sybil, son épouse … Tandis qu'Edward – qui mène une double vie – va devoir choisir entre Villy (sa femme) et Diana (sa maitresse …) Quant à Rupert, il a beaucoup changé depuis son retour de la guerre : tout le monde ignore qu'il vivait en France (caché dans une ferme) avec Michèle – alors qu'on le croyait mort … Les adolescents d'hier sont mariés ou déjà parents, les bébés du conflit sont devenus des enfants plus sages que leurs ainés, après avoir traversé leurs premières années dans un monde tourmenté … Des couples se forment ou se séparent …

C'est véritablement un enchantement de se faufiler au coeur de toutes ces confidences. de s'introduire dans l'intimité de chacun des membres de cette grande famille Cazalet (voire de leurs belle-famille, amis ou employés …) de pénétrer – au fil des chapitres – leurs plus secrets désirs, espoirs, peurs ou déceptions … D'être ainsi le témoin discret de leur petites lâchetés ou inavouables mesquineries … Un récit peut-être un peu démodé mais tout à fait exquis ! Une ambiance légèrement surannée dont je ne me lasse décidément pas, après la lecture de quatre opus … Et je me prends à déplorer que le prochain volet soit – hélas – le dernier de cette délicieuse série « So British » !
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La lecture de cette saga confirme l'attachement que le lecteur crée autour des personnages, du contexte familial et historique. le quatrième tome reste un énorme plaisir à lire. On reste collés aux pages et les abandonner devient comme toujours difficiles. L'auteur maîtrise un vrai chef d'oeuvre
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Avec ce 4ème tome, (peut-être mon préféré, en tout cas le plus abouti, je pense), je suis toujours sous le charme de cette famille Cazelet. Je ne m'en lasse pas ! L'écriture d'Élisabeth Jane Howard est encore et toujours d'une grande finesse et d'une rare élégance. Cette saga est souvent comparée à Downton Abbey mais à mon humble avis, cette histoire est plus subtile.
Dans ce dernier volet, la parole est donnée à chaque personnage, personne n'est oublié. Petits et grands ont tous évolué et gagné en profondeur. On assiste avec eux à l'évolution des moeurs et aux changements de la société britanique pendant ces 3 années d'après guerre. La construction du roman est intelligente et le récit est très maîtrisé. Ce n'est pas une lecture de roman de gare comme on pourrait le penser, c'est beaucoup plus fin. Ça se mérite !
Ce livre aurait pu être le dernier mais à mon grand soulagement, l'autrice avait choisi, 18 après, de nous offrir une autre fin. J'ai hâte de retrouver tous les Cazelet dans les années 56.
Mais gardons notre flegme et attendons patiemment "the end" !!!
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Bien que la guerre soit finie, elle continue de peser de tout son poids sur la vie quotidienne de la famille. L'amour et le couple sont au coeur de ce quatrième tome.
La boucle est bouclée, on a suivi la famille de 1937 à 1947, les prémisses de la guerre, ses affres, ses séquelles. Une superbe fresque de la société anglaise, à lire d'un seul tenant.
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J'ai trouvé une atmosphère mélodramatique à ce volet comme au précédent.
Nous assistons aux amours, trahisons, des je t'aime moi non plus.
De la séparation aux retrouvailles, de la galère financière au shopping.
Toute une palette de personnages se confrontent à la vie et défendent comme ils peuvent.
Bon, c'est le tome que j'ai le moins aimé sur les quatre.
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J'avais très hâte de retrouver la famille Cazalet et j'attendais la sortie du 5e tome, mais comme ça ne sera qu'en Octobre, j'ai craqué et... j'ai bien fait. Toujours autant de plaisir à retrouver les personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Evidemment, beaucoup de bons sentiments, mais comme cela fait du bien, en ces temps troublés.
L'écriture est fluide, agréable et l'ambiance anglaise est bien là.
Elizabeth Jane Howard a un réel talent pour décrire les situations, les personnages et rappeler, "sans y toucher", les moments qui ont eu lieu précédemment.
J'adore et j'attends avec impatience le dernier volet.
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4ème tome de cette saga familiale anglaise. Si à un moment donné j'ai failli abandonner la lecture de cette histoire -le deuxième tome je crois- je ne regrette pas avoir persisté. Même si les romans en plusieurs tomes me semblent parfois contraignants.
J'attends la sortie du dernier tome en version française, avec impatience.Parce que ... Quand même, nous n'allons pas rester sur ce "happy end" si facile ! Tout le monde sait bien que la famille est l'endroit idéal pour faire ressortir les petits (et grands) travers des uns et des autres. Et tout ça bien romancé, c'est un régal ! Quand on ne fait pas partie de la "dite" famille...
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On ne s'ennuie pas en lisant ce quatrième tome. J'avais un peu peur mais non. On retrouve avec grand plaisir les personnages, on suit leurs aventures, on découvre de l'Angleterre de l'après-guerre. Cette saga est un vrai plaisir de lecture et l'auteur sait maintenir le suspense et l'envie de connaître la cuite.
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Nous retrouvons la famille Cazalet au sortir de la guerre, qui doit se débrouiller avec des tickets de rationnement, mais qui boit du champagne à chaque bonne occasion.

La Duche décide de fermer Home Place pour venir vivre à Londres, et chacun de ses fils vend sa maison pour une maison plus petite.

Des couples se séparent, d'autres se forment et certaines petites filles de la Duche se marient ; partant même en Amérique.

Archie est plus que jamais présent.

Un bien beau dernier opus car l'auteure a voulu clore cette saga avec ce tome en première intention.

L'image que je retiendrai :

Tous les hommes, ou presque, font de la peinture….
Lien : https://alexmotamots.fr/nouv..
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Hello #bookstagram !

Nouvelle chronique en ligne sur #livresque78
Nouveau départ d'Elizabeth Jane Howard aux @edlatableronde

Ce volume, Nouveau Départ, est celui dans lequel les personnages doivent trouver un équilibre inédit : des années ont passé mais les mariages ont tenu et les enfants sont toujours là. Que reste-t-il d'une famille à la fois unie et secrète ? Tous les amours étaient en péril, tous les mariages vacillaient : lesquels peuvent être sauvés ? Lesquels le méritent ? Et puis, qu'arrivera-t-il après ?

Les filles deviennent des femmes avec tout ce que cela comporte comme choix, risques, petits bonheurs et grandes déceptions. Les garçons se croisent, trop pris par leur pension et leurs études. Partagés entre le besoin de renouer avec le passé rassurant et la certitude que plus rien ne sera comme avant, les adultes sont finalement les plus perdus. Elizabeth Jane Howard possède un indéniable talent pour faire vaciller nos certitudes. Les personnages les plus détestables deviennent plus humains, les femmes les plus agaçantes deviennent de loin les plus touchantes. le temps est le grand auteur de cette famille.

Et puis, au sommet de l'arbre généalogique, cachée dans son jardin, à l'abri derrière ses rosiers, il y a la Duche, Kitty. Symbole dans le premier tome surtout d'une génération qui disparaît, la mère de famille dévoile son âme, sa sensibilité. Personne ne lui dit rien, mais elle voit tout et elle comprend. D'accessoire, elle devient le maillon fort de cette famille, c'est grâce à elle que tout tiendra quand même, malgré tout.

Peinture d'une famille, ce roman est aussi celle d'une époque. Une époque que l'on dépeint moins, qui n'est pas celle de la guerre, mais celle de l'immédiatement après. Celle de la génération doublement sacrifiée qui ne connaîtra jamais l'insouciance ou l'abondance mais qui se satisfera toujours de denrées juste suffisantes. Celle qui est séparée de celle d'avant par un fossé énorme, mais peut-être pas aussi énorme que celui qui la séparera de la génération d'après. Cela crée un ensemble littéraire vraiment passionnant, un régal !
Lien : https://livresque78.com/2023..
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