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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel plaisir de retrouver cette brillante fresque familiale où l'auteure déploie un talent indéniable , vraiment peu commun, pour décrire les mésaventures, chagrins, déconvenues de tous ces personnages , deux mois après la fin de la guerre , mais rien ,..ne sera plus comme avant .

Rupert , absent depuis cinq ans retrouve une Angleterre en proie à des bouleversements politiques, un pays encore sous le coup des privations et des rationnements . …..
Ce tome 4 est le signe délicat du très difficile renouveau : l'espoir déçu de renouer avec la vie d'avant guerre est vain, la mort du Brig et le divorce douloureux d'Edward et de Villy , lui , refait sa vie avec Diana , elle , rumine son chagrin et sa rancoeur …

Les plus âgés des enfants Cazalet: adultes désormais apprennent à composer avec leurs parents, Clary et Polly partagent un appartement .
Louise cherche des échappatoires à sa vie conjugale , sa tentative de revenir à sa passion , le théâtre , s'avère vaine.
Chacun s'efforcera de tracer sa voie , non sans douleur, déconvenues , épreuves , mésaventures amoureuses .
Nous découvrons la vie en Angleterre , coutumes , manières de vivre ,façons de se nourrir , de s'habiller , de se loger aussi, de la deuxième moitié du vingtième siècle …..
Et surtout : Archie , un ami cher, confident, à l'écoute , personne généreuse et la meilleure que la famille ait jamais rencontrée , celle - ci s'est reposée sur lui durant de très nombreuses années .
Il est sans aucun doute le dépositaire des secrets de famille, le pivot …. le conciliateur le meilleur ….
L'auteure , talentueuse, nous entraîne lors d'un véritable tourbillon au coeur de l'intimité de chacun des personnages , on souffre , on rit, on tremble pour eux , même les personnages secondaires sont aussi minutieusement décrits , fouillés , que ceux qui occupent le devant de la scène ,la Duche apparaît toujours chaleureuse , ouverte , compréhensive ….. malgré son âge avancé !

C'est une magistrale radiographie de l'état d'esprit anglais , cette société d'alors .
De minuscules histoires côtoient la GRANDE , l'élégance, la profondeur, les descriptions, les dialogues, les points de vue différents , d'infinis détails humoristiques sans oublier une petite pointe de féminisme animent cette saga dont on se demande comment cette excellente romancière a pu nous séduire ainsi, une telle aisance éblouissante , une élégance rare ? .
Une longue chronique, chaleureuse pétrie d'émotions ——- de haute volée—— impossible à lâcher !
Les mots me manquent !

Vivement le cinquième et ultime tome promis par la médiathèque !
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Titre parfait pour ce 4e tome de l'histoire de notre famille favorite, les Cazalet.
Eh oui, ces années de l'après-guerre ne sont pas faciles, que ce soit pour le commun des mortels, encore aux prises avec les tickets de rationnement, les prix qui augmentent, et la météo capricieuse de ce coin d'Angleterre, ou pour les Cazalet, dont les membres se posent mille questions, quittent ou sont quittés, déménagent…

Nous sommes donc aux prises avec les difficultés de chaque membre de la famille et suivons de près, en particulier, Archie, le confident de tous, ainsi que les cousines Polly et Clary. Mais les autres ne sont pas en reste, que du contraire !
Tous les destins sont abordés, les tournants de la vie, que ce soit amoureux ou professionnels, ou encore existentiels. L'argent n'est plus si facile pour cette famille au départ fortunée, mais il reste encore très abordable. L'amour, évidemment, reste une préoccupation ou un bonheur majeur(e).

Bref, ce tome est un patchwork de choix de vie différents, mais comme dans tout ouvrage de ce type, si un morceau manque, le reste s'effiloche.
Il reste un dernier tome, à paraitre prochainement, et je me réjouis de le lire !
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C'est toujours pareil avec les sagas familiales, si la mayo prend, plus moyen de s'en détacher et il en faut toujours plus au lecteur avide. Il pourrait y avoir seize tomes comme pour le merveilleux "Jalna" de Mazo de la Roche que ce ne serait pas encore assez.

Et pour ce qui est de la saga des "Cazalet", on est loin du compte avec seulement 5 tomes (dont 4 publiés, le dernier arrive début octobre en librairie). "Nouveau départ" est donc le quatrième opus de cette saga anglaise qui démarre avant guerre, dure pendant toute la Seconde Guerre mondiale et se poursuit après la paix. Nous sommes toujours en Angleterre et principalement à Londres et ce sont les années 1946/1947 que l'auteure développe, s'appuyant toujours sur l'impressionnante et nombreuse galerie de personnages.

J'ai trouvé dans ce tome une meilleure parité entre hommes et femmes, on ne s'attache plus forcément aussi longtemps aux mêmes personnages bien qu'aucun ne soit perdu de vue. La narration reste homogène, j'ai vu poindre quelques longueurs mais rien qui nuise réellement à l'intérêt porté aux destins de cette famille tentaculaire.

Fatalement, on dit adieu à certaines figures majeures car personne n'est immortel mais l'entrée en scène de nouveaux venus régénère aussi le roman. A l'issue de ce volume, l'échiquier des Cazalet semble bien fourni avec des éléments stratégiquement disposés, on pourrait presque en rester là mais hors de question, la fin arrivera bien assez tôt.


Challenge PAVES 2022
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge MULTI-DEFIS 2022
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Du plaisir, encore du plaisir .. je suis encore une fois sous le charme de l'écriture d'Elizabeth Jane Howard, sous le charme de la famille des Cazalet .. un plaisir surprenant pour moi qui en règle générale fuit les sagas "à rallonge"... comme quoi !!
La fin de la guerre a sonné, Ruppert est, à la surprise générale, rentré en Angleterre. Chacun essaye de reprendre pied dans une vie presque normale. Les couples survivent ou partent à la dérive, les enfants deviennent adultes, les filles se font femmes, la société bouge et évolue un peu, beaucoup et parfois pas du tout. L'après-guerre est une période douloureuse, le rationnement encore plus drastique, les conditions de vie toujours difficiles et les désillusions omniprésentes. Mais ce serait sans compter sur la Vie et les surprises qu'elle apporte...
Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus sur les évènements des années 1945/47 , je vous laisse les découvrir par vous-mêmes.
Une lecture addictive, pleine de petits riens qui au final creuse le sillon d'un destin..
Magique .....

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Oh oui je l'attendais cette quatrième partie car comme je le pressentais, les personnages prennent, au fil des années de l'envergure, de la matière et encore plus dans celui-ci qui résonne comme le Nouveau départ de la famille Cazalet, qui doit, au sortir de la seconde guerre mondiale, faire le constat que plus rien ne sera comme avant, qu'elle doit revoir à la fois les conditions de vie auxquelles elle était habituée mais également les bouleversements au sein des couples et des traces laissées par le conflit mondial chez certains d'entre eux. Il y avait les traditions, les façons d'être et de vivre mais la guerre a redistribué les cartes et le présent se reconstruit, pierre après pierre, pour envisager l'avenir.

Je dois avouer que je n'ai eu aucun mal à m'y replonger, retrouvant à la fois les membres du "clan" mais également dans quelles situations je les avais laissés dans la Confusion du tome III et surtout à suivre la nouvelle génération, devenue adulte, avec les figures émergentes que sont Clary, Polly, Louise qui, de par le contexte, se lancent dans la vie active, parfois tête baissée, essuyant parfois des déconvenues qui, pour certaines, seront douloureuses, mais toujours unies et pouvant compter les unes sur les autres. A travers leurs voix mais également celles des "Autres", ceux qui gravitent autour ou au sein de cette famille et en particulier avec celle d'Archie, l'ami indéfectible que nous aimerions tous et toutes avoir près de soi, nous suivons les difficultés de chaque couple à se retrouver, ou pas et pour les plus jeunes à se construire une identité, une place même si les amitiés et les liens familiaux sont à la fois la force et parfois la faiblesse des Cazalet. La guerre n'a pas eu que du négatif, surtout pour les femmes, elle leur a permis de s'émanciper, de s'ouvrir sur de nouveaux possibles, même si elles ont malgré tout la chance de bénéficier d'un environnement à la fois solidaire et bienveillant.

C'est le genre de lecture qui vous enveloppe et vous immerge dans une époque et pour celle-ci à la charnière de deux mondes : celui d'avant, celui d'un passé teinté de sécurité et d'insouciance et celui d'après, plein de promesses mais à reconstruire sur des ruines, où les blessures de la guerre sont difficiles à soigner ou oublier. Grâce à l'écriture et à la maîtrise du récit, sa construction, vous devenez témoin silencieux d'une famille se débattant pour garder une unité sans pour autant que chacun renonce à ses rêves, ses ambitions, où certains vont devoir prendre conscience qu'entre apparences et réalités ils devront faire des choix et où les caractères esquissés dès l'enfance prennent forme et s'affirment.

C'est une saga familiale teintée d'histoire, avec ce qu'il faut de détails sur le contexte, l'environnement, les décors qu'ils soient dans les lieux de vie mais également dans les difficultés rencontrées pour satisfaire les besoins quotidiens dans un pays en ruines, pour faire venir en vous les images mais aussi, à travers les pensées et attitudes de chacun(e) la psychologie des protagonistes. Il y a une belle maîtrise du récit, dans la manière de révéler les événements, les distillant au moment où ils se déroulent mais également en revenant dessus quelques mois plus tard, nous donnant l'impression parfois d'avoir "raté" quelque chose, mais finalement s'apercevoir que rien n'est laissé de côté, tout s'imbrique pour construire une oeuvre complète, abordant tous les aspects qu'ils soient historiques, familiaux, sociétaux mais également plus intimes en particulier sur l'évolution de la place des femmes, de leurs rôles et de leurs désirs. 

J'ai beaucoup aimé et attends avec impatience le dernier opus "La fin d'une ère", dont la date de parution (2022) n'est pas fixée de façon plus précise, pour les retrouver et finir cette saga dans la plus pure tradition de la littérature anglaise que j'aime tant.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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On pourrait croire qu'on lui fait des misères
A sa façon de pleurer sur mes genoux, mais
j'veux plus être son papa ni son grand frère
C'sont pas des rôles que j'peux jouer jusqu'au bout
Pas du tout

Fier et fou de vous, William Sheller


Dégusté à petites pages comme on profiterait d'un bon vin, j'ai lu la suite des mémoires de la famille Cazalet qui, m'en suis je rendue compte, me manquait beaucoup.
Et de fait, je n'ai pas été rassasiée. La génération de Hugh, Edward et les autres, n'a été qu'effleuree et j'aurais aimé lire avidement ce qui les a consummé ou aidé à renaitre.
A la place, on voit grandir Louise, Clary, Poll et alei, et c'était très bien aussi. A se les remémorer par certaines scènes enfants, on réalise le chemin parcouru. J'ai eu beaucoup d'affection pour des personnages qui ne m'avaient pas marqué avant (coucou Christopher et Polly ) et la Duche qui bien que toujours en arrière plan, arrive à tisser le récit de sa bienveillance discrète. J'ai été agacée par Clary et Archie que j'aurais peut être préféré plus en retrait dans l'histoire, moins loquaces (je crois que je ne suis pas friande de l'analyse des sentiments). Mais le livre est déjà bien epais on ne pouvait pas parler de tous, oh non, je sais. Donc voilà ce tome c'était un peu trop et en même temps pas assez.
Ou tout simplement suis je triste d'arriver presqu'à la fin de cette saga que j'apprécie beaucoup.
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Juillet 1945, la guerre est enfin terminée, Rupert est de retour sain et sauf parmi les siens. Tout devrait donc aller pour le mieux à Home Place mais ces années troublées ont laissé leur trace et que ce soit pour la génération des parents ou celle des enfants devenus grands il n'est pas si facile de trouver sa place dans cette Angleterre en pleine reconstruction.

Moi qui avais gardé précieusement ce tome pour ne pas le lire trop vite après le tome 3 qui m'avait (comme les premiers) enchantée, j'ai plongé avec délectation dans la suite des aventures de ma famille anglaise préférée. La magie a vite opéré puisque je me suis à nouveau coulée dans l'histoire des uns et des autres comme si je retrouvais de vieux amis perdus de vue depuis longtemps. L'écriture de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable, avec ce réalisme et cet art de raconter les conversations ou les pensées des personnages qui nous donne l'impression de partager leur vie.

Et pourtant... et pourtant... arrivée au premier tiers du roman j'ai cette fois ressenti une certaine lassitude. J'ai eu l'impression que l'histoire tournait un peu en rond en suivant toujours le même schéma. Fallait-il vraiment que tous les couples se déchirent ainsi à coup d'infidélités, je ne l'aime plus, je prends un amant / une maîtresse, je m'interroge faut-il rester ou le quitter ? Ce qui m'avait semblé très représentatif de la société anglaise de l'époque où le divorce était quasi inconcevable dans les bonnes familles et où les femmes étaient encore condamnées à subir les infidélités de leurs maris m'a paru ici un peu trop insistant, j'ai eu l'impression que l'auteure donnait la parole à plusieurs personnages de manière successive comme elle sait si bien le faire mais en racontant finalement toujours la même chose, surtout que la plupart des intrigues étaient déjà nouées dans le tome précédent.

Heureusement le récit retrouve un peu de vivacité dans sa seconde moitié avec notamment le personnage d'Archie, qui de simple confident acquière enfin une vraie épaisseur, et les histoires d'amour parallèles des deux cousines Polly et Clary, toujours aussi touchantes et vivantes. Non, décidément, je ne peux rester fâchée très longtemps envers Elizabeth Jane Howard et ce tome, même s'il m'a paru un peu moins bon que les précédents, m'a rapidement happée à nouveau. le 5e est dans ma bibliothèque, je n'ose le commencer trop vite car cette fois c'est officiel il s'agira bien du dernier !
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J'avais bien noté la date de publication de ce tome 4 et le jour dit, je me suis précipitée à la librairie pour me le procurer. Je ne voulais pas attendre !
Quel plaisir de retrouver les membres de la famille Cazalet. Pour moi, cette saga est aussi addictive qu'une série télé.
Le tome 4 couvre les années 1945-1946.
La guerre est terminée mais les restrictions persistent, notamment les tickets de rationnement pour l'alimentation et l'habillement.
La grande nouvelle c'est le retour de Rupert, prisonnier en France durant plusieurs années. A part Clary qui croyait à son retour, les autres membres de la famille le croyaient mort.
Les retrouvailles avec sa femme Zoé sont difficiles, chacun ayant vécu une histoire d'amour de son côté. Heureusement, leur fille Juliet va favoriser leur rapprochement et ils finiront par se parler. Les personnes âgées vieillissent et meurent : le Brig, la tante Dolly et plus tard la Duche.
Les enfants grandissent, connaissent leur premier chagrin d'amour, comme Clary ou se cherchent comme Alexander ou Louise. Il y aura un mariage.
Les affaires de l'entreprise familiale périclitent un peu.
Archie est toujours un personnage central et le destin de Rachel évolue aussi enfin. Après s'être occupée uniquement des autres, elle va enfin penser à son propre bonheur.
Le contexte historique et économique est bien rendu.
Un très très bon moment de lecture et, bien sûr, j'attends avec impatience le 5 ème et dernier volume.
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J'ai continué de suivre les trajectoires de chaque Cazalet, pur jus et les Cazalet par alliance, et les domestiques. Nous voici après la guerre, le temps de la reconstruction, aussi bien pour le pays que pour la famille, avec encore des privations et des difficultés. Je me suis demandée si le titre n'était pas un peu ironique car le nouveau départ ne vaut pas pour tout le monde. En effet, et c'est ce qui m'a paru intéressant dans le quatrième opus, c'est que certains n'évoluent pas, s'accrochent à leurs croyances, leur éducation, et pour ceux-là, pas de nouveau départ du tout, bien au contraire. Malgré des longueurs et des arrêts sur des personnages qui ont perdu en profondeur (ou n'en ont jamais eu), ce livre se déguste comme un bon thé parfumé et des gentils gâteaux, pas trop sucrés, légers, aérés. L'auteur glisse subtilement du contexte historique, "à l'anglaise" car point trop n'en faut mais un peu quand même. Elle aborde tous les débats de l'époque, à l'anglaise, entre deux thés et trois brunchs. Cela me fait plutôt rire ou sourire, car elle réussit cet exercice d'équilibriste d'être un peu réaliste, un peu happy end, un peu conservatrice, un peu progressiste, sans paraître opportuniste. Alors fort ? pas fort ? et bien j'attends la parution du tome 5. Car ces Cazalet ," atta-chiants".... je ne peux pas les quitter comme ça.
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Après les difficultés de la guerre, la famille Cazalet entame un nouveau départ : se construire, voire se reconstruire pour certains, assumer ses choix, aller de l'avant, après cette période trouble.
Mes débuts avec ce 4e tome ont été difficiles : j'ai eu du mal à me replonger dans le quotidien de la famille Cazalet, en partie je pense parce que ma lecture du tome 3 datait déjà de quelques mois. Et puis, au fur et à mesure des pages, j'ai de nouveau vécu aux côtés de chacun d'entre eux.
Si nous nous attardons un peu sur les enfants Cazalet dans ce nouveau tome, ce sont surtout les petits-enfants qui sont au centre. La plupart d'entre eux ont atteint la vingtaine et débutent leur vie d'adulte, entre travail et tourments amoureux. Les ingrédients et le ton restent quant à eux les mêmes que dans les tomes précédents : une certaine lenteur narrative, que pour ma part j'apprécie, entre descriptions et introspections des personnages.
Nouveau départ représente donc un véritable tournant dans la vie de la famille et plus largement de la saga. A voir maintenant ce que nous réserve le 5e et dernier tome, qui signe la "fin d'une ère" et écrit par Elizabeth Jane Howard plusieurs années après ce 4e opus, qui pour moi, aurait pu clore la série.
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