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Citations sur La Doctrine secrète de la déesse Tripura : Section de la .. (22)

Chapitre 18
Servitude et délivrance
(...) De même qu'un miroir, bien qu'unique, semble devenir multiple de par la variété des objets qui se reflète en lui, de même, la conscience pure, bien qu'unique, parait se revêtir de diversité. Considère que dans les rêves, l'esprit assume à lui tout seul les trois aspects de voyant, de vision et de chose vue. De la même façon, la pure conscience se manifeste sous une multiplicité d'aspects. (...)
L'esprit (manas) lui-même n'est pas autre chose que la pure conscience. Dans le rêve l'esprit, considéré en tant qu'instrument servant à produire certains effets, est purement fictif, eh bien, il en va de même dans l'état de veille. (...)
De ce point de vue, l'espace et le Soi conscient se ressemblent, bien que la conscience, à la différence de l'espace, soit à elle-même sa propre lumière. Pour le reste, leurs caractéristiques sont identiques : plénitude, subtilité, pureté immaculée, absence de naissance et de contour propres, infinitude, rôle de support universel, absence d'attaches, présence à l'extérieur et à l'intérieur de toutes choses. La seule différence est que l'espace ne pense pas, autrement il serait parfaitement légitime de l'assimiler à la pure conscience. (...)
La suprême Déesse est la conscience en sa forme universelle. Essentiellement lumineuse, elle se distingue de tout ce qui est matériel. Elle repose en elle-même, forme accomplie du "Je". (...)
L'espace en effet, n'est pas autre chose que la dimension du Soi selon laquelle il se présente (fictivement) comme dépourvu du "je pense". (...)
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Conversation dans la montagne.
Hommage à (la Déesse Tripura), forme suprême de la conscience, essence de la félicité originelle, miroir pensant où se mire toute la diversité de l'univers.
(Haritayana dit) "Tu as écouté avec attention, Narada, la Célébration de la Déesse Tripura. Je vais maintenant te révéler la teneur de la Section de la Connaissance, doctrine admirable qui conduit au Bien suprême. Quiconque a écouté et compris ce texte est à jamais délivré du chagrin.
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Immuablement libre de toute chose,
Libre de toute réalité,
Comment pour lui ici-bas y aurait-il vie, mort ?
Qu’y aurait-il à méditer ou non ?
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Continuellement soumis à la connaissance-ignorance,
Comment s’affranchir de la dualité-non dualité ?
Comment, lorsqu’on est pleinement détaché,
Percevoir une saveur unique, immaculée ?
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Oui, la pensée est semblable au ciel,
Oui, elle est sans limites,
Elle a tout franchi, elle est toute chose,
Mais la pensée n’existe pas,
Du point de vue de la réalité ultime.
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Ainsi, rien de ce qui est perceptible ne peut constituer ta forme propre car cela est éminemment modifiable. Tu n'es donc que la pure aperception, laquelle n'est jamais perceptible. Cette pure lumière, en elle-même toujours exempte des traits distinctifs des choses visibles, est comme irisée par la diversité multiforme que le corps, l'espace et le temps projettent fictivement sur elle. Écarte donc toute espèce de représentation synthétique et considère ce qui subsiste, à savoir la pure essence de la conscience, comme ton propre Soi. Ce dernier une fois repéré, il suffit de ne plus prêter attention au reste (le corps, etc.) pour que se dissolve l'inconnaissance, source de la transmigration universelle. La délivrance ne se trouve pas quelque part sur la terre, ni au fond du ciel ni dans les régions infernales. Elle est, pour chacun, le simple déploiement de sa forme propre, une fois suspendue l'activité mentale.
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Ici, les questions du sceptique n'ont pas leur place et pas davantage une éventuelle réponse à ces questions. Il n'y a pas de sens à nier (la conscience), surface polie du grand miroir en qui toutes choses se réfléchissent.

Ni le temps ni l'espace ne la délimitent car ils ne se manifestent eux-mêmes que dans le champ de cette conscience.

Ils ne la délimitent qu'apparemment, comme les objets visibles le vide cosmique.
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...ces mots, le fils du sage prit le prince par la main et fit avec lui le tour du rocher. Puis il dit : « Tu as vu ce rocher, prince ; il ne fait guère plus de deux krośa de tour et pourtant tu as découvert en son sein un monde immense. Ce monde était-il réel ou irréel ? Étais-tu éveillé ou plongé dans un rêve ? Dans ce monde à l'intérieur du rocher nous n'avons passé qu'une journée mais douze millions d'années se sont écoulées (à l'extérieur). Lequel des deux temps est vrai, lequel est faux ? Comment en décider ? Il y a là comme deux rêves différents.

Tu vois bien que le monde n'est que la croyance que nous projetons sur lui. A l'instant même où cette croyance disparaît il se dissout. Apprends donc, prince, que la vie n'est qu'un songe et cesse de pleurer. Comprends que dans tes rêves c'est toi-même qui te projettes sur l'écran de ta propre conscience, toi-même encore qui, dans la vie éveillée, te projettes sur l'écran de cette même conscience. Réalise que tu es pure conscience et rejoins au plus vite le plan de la suprême félicité. » (chapitre XIII)
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Le moyen de parvenir à la suprême délivrance consiste à la désirer avec passion. A supposer que cette passion soit devenue totale et exclusive, aucun autre moyen n'est requis. Mais là où le désir de délivrance demeure tiède et hésitant tous les moyens du monde sont inefficaces. Le désir passionné s'exprime par la résolution :«Il faut à tout prix que j'y parvienne!». Celui qu'un tel désir anime est déjà virtuellement délivré. Ce n'est plus qu'une affaire de jours, de mois ou d'années. Au pire, la délivrance aura lieu au cours de l'existence suivante, la longueur du délai étant fonction du degré de pureté auquel est parvenu l'esprit de l'adepte. Les défauts qui affectent l'esprit sont multiples et plus pernicieux les uns que les autres. A cause d'eux, les êtres ne cessent d'endurer mille souffrances dans l'enfer de la transmigration. Mais les trois défauts majeurs sont le manque de foi, les traces laissées par les désirs et la lenteur de l'esprit.
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Aussi longtemps que le mouvement de l'intelligence vers le dehors n'a pas été suspendu, il n'y a pas de regard intérieur possible. Aussi longtemps qu'il n'y a pas de regard intérieur, on n'accède pas à cette (pure conscience). Le regard intérieur est dépourvu de toute tension : comment pourrait-il appartenir à un intellect tendu dans l'effort ? C'est pourquoi tu dois t'approcher de ta propre essence en abandonnant toute espèce de tension. Alors, pendant un instant, tu rejoindras ta propre essence et tu t'y maintiendras sans pensée.
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