Résumé : Liz, ancienne cheffe renommée à la dérive, arrive dans le pays basque à la recherche de ses racines. Elle y rencontre un mécène qui lui remet les clés de son restaurant dont il veut faire un lieu de haute gastronomie. Mais c'est sans compter le chef,
Peyo, vieux bourru et bougon qui n'a pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Liz va devoir essayer de l'apprivoiser tout en affrontant son passé qui l'empêche d'avancer.
Mon avis : nous suivons, alternativement mais avec fluidité, Liz et Balthazar. Liz aujourd'hui et Balthazar en 1951. On imagine bien trouver le lien entre ces deux-là avant la fin de l'histoire (la déduction est assez facile).
J'ai eu du mal à accrocher avec le personnage de Liz. J'éprouvais même de la sympathie vis-à-vis de
Peyo quand il l'ignorait ou la remettait à sa place. Chaque personnage a son lot de rudesse de la vie et son lot de combat. La première partie m'a semblé un peu longue, je n'ai pas accroché tout de suite avec ces personnages, si ce n'est avec la petite Nine et ses escargots.
La seconde partie du livre est beaucoup plus prenante, on est happés par les deux histoires, c'est pourquoi je lui attribue tout de même trois étoiles.
Conclusion : la quatrième de couverture nous promet de nous plonger dans « un tourbillon d'émotions ». Une belle découverte pour une première lecture de cette auteure mais je n'ai pas autant accroché que je « l'espérais ». J'avais tellement entendu de bien de cette auteure vis-à-vis des « Demoiselles » (que je n'ai pas encore lu) que j'en attendais plus.
Peut-être aussi parce tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes, et ceci pour chaque personnage.