AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,35

sur 48 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre curieux. Étrange.

A dire vrai, je ne suis pas arrivée, à aucun moment, à "entrer" dans le bouquin. de mon point de vue, c'est un défaut. Pas d'identification aux personnages, pas d'empathie pour eux non plus.

le fait qu'il n'y ait que des femmes m'est incompréhensible, comment sont-elles fécondées, comment sont-elles nées au départ, comment peuvent-elles échanger leurs utérus ?, d'où sortent-elle le métal (du bras, de certaines portes)?, vu que les organismes vivants ne synthétisent pas les métaux mais se servent de ce qui est dans la nature, "inorganique" de base, donc, et c'est bien pour ça qu'on en a besoin dans notre alimentation...

Donc, de quelle mystérieuse évolution découle cette civilisation des "Légions", tout ça ne sera jamais dit, jamais défini.
Le monde "vaisseau" vivant est une idée assez sympa, même si pas vraiment originale car déjà utilisée, mais manque d'assise "scientifique" et de fond. On a en fait beaucoup de descriptions (jusqu'à l’écœurement), mais pas d'explications, aucune explication. Pour moi, ce bouquin, c'est plus de la fantasy que de la science-fiction... Dans science-fiction, il y a le mot "science", et ici, il en manque vraiment beaucoup pour pouvoir mériter ce qualificatif, et c'est pas parce que ça se passe dans l'espace que ça valide le terme (enfin, de mon point de vue, toujours).

On nous décrit différents "niveaux", différentes peuplades d'un même monde, différentes façons de voir leur vie... plutôt soumises au final, pour un bouquin féministe ça ne le fait pas vraiment... Ceci dit vu que les personnages principaux sont des "seigneures de guerre", retors, qui trahissent sans le moindre scrupule au prétexte qu'il faut sauver Willy, je vois pas la différence avec les mecs, alors est-ce bien un bouquin féministe, ou bien un bouquin qui souligne que les femmes au pouvoir, bah c'est pareil que les mecs, peut-être pire, même ? Je me demande...

Bref, des descriptions, on en a. Mais c'est tout. Et pour moi, ce n'est pas suffisant. D'autant que j'ai vu venir les révélations des dernières pages de très très loin.
Les petites citations en entrée de chaque chapitre déflorent en grande partie la soit-disant "surprise".

Il manque de la cohérence, un ciment plus solide que la simple spéculation. Après l'histoire en elle-même est bien et se laisse lire, comme un conte, peut-être... Mais franchement, et là c'est la biologiste qui parle, avoir l'impression de lire un conte de bactéries qui vivent en symbiose (miraculeuse car pas explicable) avec leur hôte et essaient de le sauver de la maladie qui le ronge par des biais complètement délirants (finalement c'est sans doute Casamir ma bactérie préférée dans tout ça) (la quête des objets magiques dont on ne comprend pas du tout comment ils marchent...), c'était distrayant, mais un poil longuet au final. ça discute beaucoup, mais les scènes d'action et de combats ne sont pas géniales.
Pour dire le fond de ma pensée : ça manque de testostérone... En plus de manquer de science...

Il y a pourtant de bonnes choses, critique de notre société à peine voilée, remarques justes sur la condition du "peuple", mais malheureusement ça ne suffit pas à faire un chef-d'oeuvre... Il y a bien meilleur dans le domaine...

Edit : Il faut donner une mention spéciale "excellent travail" au traducteur, ça n'a pas du être facile comme boulot...

J'ajoute un grand merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce livre "Masse Critique", même si je ne suis pas convaincue, et que ça ne m'a pas du tout donné envie de découvrir autre chose de l'auteure, malheureusement.
Commenter  J’apprécie          265
Les étoiles sont légion fait partie de la deuxième vague de sorties des éditions Albin Michel Imaginaire. le roman paraitra le 31 octobre. Kameron Hurley est une autrice américaine et c'est son premier roman traduit en France. Elle a aussi écrit la trilogie Worldbreaker et la saga Bel Dame Apocrypha. Elle a été finaliste du prix Hugo pour son essai : The geek feminist revolution.

Albin Michel Imaginaire présente ce roman comme étant un space opera féministe, le livre ayant la particularité d'avoir uniquement des personnages féminins. J'avoue que ce roman m'a laissée perplexe pour plusieurs raisons, la première étant que je n'ai pas reconnu la description de l'éditeur à ma lecture. le côté space opera est léger et pareil pour le côté féministe. Il n'y a que des femmes certes, mais pour la très grande majorité elles sont victimes et subissent leur sort. le fait qu'il n'y ait que des femmes ne change pas vraiment la donne. Et j'avoue ne pas avoir trop compris pourquoi les femmes sont autant victimes, seules les deux personnages principaux tentent quelque chose pour changer leur sort, les autres subissent plutôt passivement.

La seconde raison est le manque d'explications sur certains points, une impression que l'auteure commence certaines choses sans aller au bout. le début nous balance dans l'univers sans parachute, après on arrive à s'y faire mais un peu tardivement. Cependant, j'ai eu du mal à entrer dans le récit et je ne sais toujours pas quoi penser de ce livre. Beaucoup de choses dans le roman font réfléchir et ceci même après la lecture, ce qui est une bonne chose. Mais, j'ai le sentiment de ne pas comprendre certains choix de l'autrice par rapport à ce qu'elle désirait faire avec ce roman.

Le roman se passe sur des vaisseaux-mondes organiques, sur lesquels tout est recyclé, absolument tout. Ces vaisseaux forment la ceinture extérieure et se trouvent autour d'une étoile, l'ensemble formant la Légion. Dans ces vaisseaux, deux clans se font la guerre: les Katazyrna et les Bhavaja. L'objet de ce conflit est la possession de la Mokshi, monde à part qui semble avoir des capacités inconnues des deux autres. L'aspect organique est poussé très loin par l'auteure, à un point presque écoeurant par moments. Les vaisseaux mondes sont le centre de tout, tout vit et meurt pour eux. Ce qui donne une succession de scènes explicites poussant la thématique vers le gore. Tout est recyclé, même les humains, la matière organique étant rare. Cependant, la maladie n'épargne pas les vaisseaux mondes qui sont victimes d'un cancer.

Le roman est raconté à la première personne par deux personnages différents en alternance: Zan et Jayd. Toutes les deux ont une grande importance dans les vaisseaux. Au début du récit, Zan est amnésique suite à une attaque contre la Mokshi. Jayd et Zan semblent avoir une relation étrange, fondée sur la manipulation et leur désir de changer le cours des choses. La relation entre les deux femmes est au coeur de l'intrigue, tout comme le rôle des Seigneures des vaisseaux mondes. Ces deux personnages sont des femmes fortes à la personnalité intéressante et complexe, elles sont attachantes, surtout Zan qui est confrontée à la perte de son identité et de ses souvenirs, de ce qu'elle est par rapport à ce qu'elle pense être quand ses souvenirs refont surface.

Les vaisseaux mondes font penser à des colonies d'insectes de types fourmilières, dans lesquelles la reine serait l'élément central. Les diverses femmes sont des ouvrières travaillant pour le bien-être du vaisseau en produisant tout ce dont le vaisseau a besoin, y compris avec leurs corps, en donnant la vie à ce que le vaisseau désire. Une reine les dirige appelée Mère, et peut faire tout ce qu'elle veut. Tout le côté organique du roman renforce cette impression, tout comme la seconde partie du roman avec la remontée en apnée de Zan.

Les étoiles sont légion est donc un roman étrange, clivant et inhabituel. Son univers et son ambiance sont particuliers, on peut aimer ou alors passer à côté. L'univers est original et bien construit, les thématiques également, ce qui en fait un roman intéressant. Pourtant, le roman me laisse un goût amer (peut-être lié à cet aspect organique) et je ne sais toujours pas vraiment quoi en penser.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          130
A force de voir passer des avis sur ce roman, j'ai eu du mal à le sortir sur ma liseuse et à le lire. Il faut dire que je lis sur liseuse essentiellement au lit, avant de dormir, et que les avis étaient unanimes sur le fait que le texte est assez gore… je craignais de pourrir un peu mes nuits. J'ai donc bousculé mes habitudes pour enfin le lire, en prenant ma liseuse avec moi en journée. Et donc, trois mois après l'avoir reçu (merci Eva pour la patience^^), je l'ai enfin fini.

Et, pour commencer, je m'attendais à vraiment vomir à la lecture, à force d'entendre parler de gore, de crade… et pas du tout. Je comprends que le côté organique puisse choquer, mais après tout, on est essentiellement dans des fluides corporels. Certes, ce n'est pas très ragoutant, mais rien qui ne fasse pas plus ou moins partie de notre vie. du sang, des tripes, de la m…, sûrement en trop grande quantité, mais rien de plus. Tout parent a déjà eu à faire au long de sa vie à des invasions inopinées de fluides de la part de ses enfants (gastros, chutes et compagnie), et ne vomit pas tripes et boyaux pour autant. Et surtout, ce ne sont majoritairement pas les tripes et le sang des personnages, mais ceux du vaisseau-monde. Clairement, les descriptions sont faites pour choquer, et un certain nombre sont dispensables sans compromettre la compréhension de l'intrigue. Donc oui, un écoeurement, mais plus par le plaisir que semble prendre l'autrice à vouloir choquer que par le texte en lui-même.

Quand j'ai lu dans sa présentation que Les étoiles sont Légion est un space-opéra n'impliquant que des femmes, je me suis dit que ça pouvait être intéressant, par opposition à tous ces romans où les hommes sont majoritaires et les femmes des objets… Certes tous les personnages sont des femmes, mais partant du principe que l'idée même d'homme n'existe pas, ça reste pour moi un postulat d'écriture, mais ça n'en fait pas un livre mettant en avant les femmes. Pour pouvoir les mettre en valeur, il aurait fallu un point de comparaison qu'on ne trouve pas ici. Et ça se comprend quand on a lu l'interview de l'autrice, et qu'on sait qu'elle n'a fait ce choix que tardivement dans l'écriture. En même temps, les hommes sont-ils réellement absents ? Les femmes tombent enceinte en fonction des besoins de leurs vaisseaux-mondes, que ce soit le choix du moment ou du « foetus ». C'est le monde qui décide et qui fait en sorte que les femmes tombent enceinte… on ne sait pas trop comment. Ça ressemble un peu trop aux sociétés patriarcales à mon goût. J'aurais aimé avoir des femmes réellement libres de leurs choix, au moins concernant leurs corps.

Et alors, moi qui m'inquiète parfois de ne pas comprendre toutes les explications scientifiques, ici tout s'est très bien passé ! Il n'y a en effet pas d'explications, comme ça je ne risque pas de passer à côté. J'aurais pourtant bien aimer comprendre certaines choses… Par exemple, pourquoi on patauge dans les fluides corporels de mondes organiques, alors que l'ossature de certains endroits (certaines portes par exemple) a l'air en métal, camouflée sous de la chair et éventuellement de la peau. On nous présente le métal comme rare, mais il semble être présent sous les couches de matières vivantes. Ou bien alors, comme je l'ai déjà évoqué, comment les femmes tombent-elles enceintes ? Et qu'est-ce que cet univers dans lequel les vaisseaux-mondes évoluent ? Pourquoi et comment la Mokshi est-elle différente des autres planètes ? Qu'y a-t-il au centre de l'univers, là d'où vient la Mokshi ?

Beaucoup de questions et pas ou peu de réponses. Je suis sortie de ma lecture frustrée parce que je pensais lire de la science-fiction. On m'aurait présenté ce roman comme de la fantasy, ça serait mieux passé, même si quelques explications manquent. D'ailleurs c'est une question qui m'a travaillée, moi qui ne suis pas douée avec les étiquettes. J'ai eu tout le long l'impression de lire de la fantasy là où je pensais lire de la science-fiction… est-ce que j'avais tout compris de travers ? Une fois de plus, Kameron Hurley répond à ma question dans l'interview, en parlant de SF mâtinée de fantasy, même si je cherche quand même la SF. Si quelqu'un de plus calé que moi sur le sujet peut éclairer ma lanterne, ça serait sympa^^

Quand à l'intrigue, le roman est écrit à la première personne du singulier et au présent, alternant les points de vue de Zan et Jayd, la première ayant perdu la mémoire et dépendant de la deuxième, sa « soeur » pour se souvenir et accomplir sa mission. Mission qui consiste à prendre d'assaut la Mokshi et en prendre le contrôle. Je m'attendais donc à des batailles épiques, des combats d'anthologie dans le vide spatial, et il y en a finalement très peu. La majeure partie du roman est en effet le périple (initiatique) de Zan pour remonter du ventre du vaisseau où elle a été recyclée vers la surface. Elle croise en chemin une variété de peuples et d'espèces, mais aussi d'écosystèmes très différents, et pas toujours accueillants. Ce voyage n'est au bout du compte pas inintéressant, et je l'ai lu sans déplaisir, seulement ce n'est pas pour ce type d'intrigue que j'avais choisi ce roman. Je ne souhaite pas trop parler du point de vue de Jayd, pour ne pas déflorer l'intrigue, mais au bout du compte, elle subit plus que Zan, contrairement à ce que l'amnésie de cette dernière pourrait laisser croire au début.

Là où j'attendais de l'Espace, j'ai eu des tripes dans les bas-fonds des vaisseaux, et l'essentiel des combats à lieu à l'abri des mondes. Même la vie quotidienne a lieu à l'intérieur, rien ne se passe en surface des ces planètes/vaisseaux qui n'ont à priori pas d'atmosphère viable. Là où j'attendais des batailles épiques, j'ai suivi un voyage initiatique. Là où j'attendais de la science-fiction, j'ai eu de la fantasy. Bref, j'ai lu un livre qui n'étais pas du tout celui que j'attendais. Dans l'absolu, je ne l'ai pas trouvé déplaisant, sans être un chef d'oeuvre non plus, mais j'ai été déçue par rapport au contrat de lecture que je pensais avoir vis à vis de ce roman. Et ça, ça a du mal à passer… (Peut-être est-ce moi qui ai mal lu ce contrat, mais le résultat est le même : la déception)...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          60
Je n'ai pas vraiment aimé ce livre mais qu'est-ce qu'il est bien...

Les premières pages du roman sont assez ardues. Kameron Hurley nous plonge dans un univers très particulier, sans nous donner toutes les clefs. Il faut un certain temps d'adaptation pour visualiser les différents concepts et le monde décrit.

Zan se réveille, amnésique et blessée sur le vaisseau-monde Katarzyna. Jayd qui se dit être sa soeur, lui explique qu'elle doit retourner sur un autre vaisseau-monde le Mokshi. Cela lui permettra de retrouver la mémoire et de sauver son monde ! Petit à petit on comprend que les vaisseaux-mondes sont organiques, qu'ils vivent, respirent comme nous. Une enveloppe de peau et à l'intérieur, des tissus, des artères, des chairs qui évoluent, se dégradent, se régénèrent. Les fluides et mucus suintent de partout, et tout le monde vit, respire, mange,... dans ces vaisseaux !

Une première critique m'a dissuadé de lire ce roman. J'avais peur qu'il soit trop gore, trop glauque. Mais les éditions Albin Michel m'ont gentiment fait parvenir le roman sous sa forme numérique. Je ne pouvais pas faire la fine bouche. Je me suis lancé dans l'aventure, car oui, c'est une aventure faite de hauts et de bas !

Une fois rentré dans l'univers ou plus exactement dans les vaisseaux-mondes, je me suis régalé par la découverte de cette Légion. Après un petit temps d'adaptation, tout devient très visuel, presque physique, on ressent les palpitations du monde, les parois sont à portée de mains... c'est très immersif. L'intrigue se met en place tout doucement, on découvre les non-dits, on assiste à la mise en place des trahisons, tout prend forme et l'émerveillement est total. Et commence la seconde partie...

... une descente aux enfers. le roman change complètement. C'est toujours aussi glauque, crade (voire un peu plus !) mais dans ce deuxième tiers, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un roman de Fantasy. Oublié le Space-Opéra du début, j'aurais dû voir venir ce changement de paradigme, les signes avant coureurs étaient légion dès le début du roman. J'ai donc décroché et ce fut un très, très long voyage pour moi. L'écriture de Kameron Hurley n'est pas à remettre en cause, c'est toujours aussi limpide, aussi visuel mais je n'adhère pas au genre.

Après quelques chapitres de souffrance, me revoilà à l'air libre, je retrouve une dose de SF, nous revoilà partis dans l'espace pour le dénouement final. Il est très cohérent et cadre parfaitement avec le reste de l'histoire mais il est aussi traité un peu trop rapidement à mon goût.

Pour en revenir au sujet, Les étoiles sont Légion est un livre féministe où seules les femmes sont présentes. Ici, vous ne croiserez pas une once de testostérone, pas besoin, les femmes se débrouillent très bien toutes seules. C'est l'histoire de la maternité, du désir d'enfant, de la recherche de ses racines. Amours et trahisons, mensonges, haines et vengeances sont au menu de ce récit. le tout dans un univers original, singulier et fascinant.

A titre personnel, ce roman de Kameron Hurley flirte trop avec les codes de la Fantasy pour me plaire. J'avais cru comprendre que ce roman était un Space-Opéra différent mais pas qu'il s'éloignait autant du genre. Dommage ! Sur ce coup là, j'ai l'impression d'avoir été un peu floué.

Donc pour conclure, Les étoiles sont Légion est très bon mais je ne l'ai pas aimé...

Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          40
Il s'agit d'un roman de SF dans lequel je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire. J'ai eu plutôt le sentiment de lire de la fantasy que de la SF. Je ne connais pas cet auteur et ai donc eu du mal à me faire une réelle idée sur son écriture assez particulière. L'Histoire se déroule sur des vaisseaux-mondes organiques, sur lesquels tout est recyclé, absolument tout. Ces vaisseaux forment la ceinture extérieure et se trouvent autour d'une étoile, l'ensemble formant la Légion.
Un roman écrit à la première personne pour lequel je ne sais quoi penser. Peut-être trop complexe. Je vous invite tout de même à lire cet ouvrage qui saura peut-être satisfaire votre curiosité.
Commenter  J’apprécie          10
isbn:9782226436931
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (104) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}