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Critique de latina


Et voilà, je viens à peine de refermer ce livre que déjà la nostalgie m'envahit...
Mais pourquoi est-ce que j'aime tant les romans d'Angela Huth, et principalement ceux qui parlent d'Hallows Farm (ce roman est une suite des « Filles de Hallows Farm ») ? Une petite plongée en moi-même et je livre la réponse...
D'abord, il y a la campagne anglaise, ses petits cottages, ses grands champs, ses vaches et ses moutons...et surtout ses ciels changeants. Oui, j'aime la campagne anglaise ! Elle me fait penser au roman de Thomas Hardy : « Tess d'Urberville » et à son adaptation ciné de Roman Polanski, avec Nastassia Kinski. Qu'elle m'a fait rêver, cette campagne ! Ces grandes fermes où les ouvriers agricoles sont si simples, ces petits ruisseaux cachés dans les haies d'aubépines, ces chemins creux dévalant les douces collines...
Ensuite, il y a la présentation des personnages, sans description interminable de leur caractère, mais plutôt par des comportements, des mimiques, des sourires en coin...ou francs, des gestes discrets...ou non, des paroles mais pas de grands discours, des manières de s'habiller...Ah, le fameux noeud dans les cheveux porté par l'héroïne ! Angela Huth écrit des romans psychologiques sans « faire de la psychologie ».
Enfin, l'histoire en elle-même pourrait paraître sans intérêt tellement elle est banale, mais justement, le fait de ciseler les contours de cette banalité en fait un petit bijou. Parlons-en, de l'histoire : 3 ans après la 2e guerre mondiale, Prue a la nostalgie de la ferme où elle travaillait en tant que volontaire agricole, de la vie menée avec ses 2 amies, Ag et Stella. Prue est, en apparence, superficielle, elle adore les colifichets et les hommes. Elle ne peut imaginer ne pas faire pâmer les hommes devant sa beauté. Mais Prue, quoiqu'on en pense, est une grande fille naïve, dont le plus grand rêve est le mariage, les enfants et ...une ferme, avec des champs, des vaches et des moutons ; mais elle rêve aussi d'une grande maison, avec des robinets en or de préférence... Compliqué, tout ça ! le mariage : un homme riche le lui propose, justement. Et elle fonce...C'est cette expérience malheureuse qui va lui faire découvrir que la richesse, finalement, elle peut s'en passer. La richesse sans amour, s'entend... Et la voilà à la recherche de l'homme idéal : Barry ? Paul ? Rudolph ? Johnny ? Gerald ? Eh bien, c'est Ivy, une vieille dame charmante toute en discrétion, qui l'aidera peut-être à y voir plus clair...
En conclusion , même si je n'ai pas retrouvé dans ce roman la petite touche délicieuse d'humour anglais si cher à Angela Huth, j'affirme sans honte et sans détour que la campagne anglaise, le naturel et la simplicité, la profondeur sans son charabia, ça me va !
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