Un des Huysmans les plus réussis à mes yeux, du moins de ceux que j'ai lus. Une amie m'avait mise en garde contre ce "fameux chapitre XI" narrant les monstruosités commises par Gilles de Rais, personnage historique du roman que cherche à écrire Durtal, le héros. Mais le style distant, l'énumération froide, ne m'a pas atteint autant que je l'avais craint quand on m'avait parlé des viols d'enfants dont il était question. La scène de la messe noire (chapitre XIX si j'ai bon souvenir), en revanche, m'a presque donné la nausée...
Pour reprendre l'expression de ma prof de littérature du XIXe, " pour aller Là-haut, il a d'abord fallu passer par
Là-bas". En effet, dans sa quête de spiritualité, dans sa fascination pour l'immatériel, Huysmans explore les recoins sombres de l'âme humaine. Pourtant, "
Là-bas" me réconcilie avec l'auteur de "
A rebours" dont je n'ai pas pu avaler plus de cinq pages d'affilée.
Un grand merci à la prof de l'ULB qui m'a permis de découvrir cet auteur.
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