Dis Papa, pourquoi tu réponds pas ? et autres histoires à lire tous les soirs

Et sur ces belles paroles, Jill prit son envol et atterrit sans encombre sur le toit de l'école. Évidemment, là-haut, il n'y avait pas d'embouteillage ni de circulation. À part quelques nuages un peu curieux qui s’étaient attardés parce que le spectacle retenait leur attention.

J'ai lu ce livre avec le même plaisir que les autres du même auteur. Ces contes, parfaitement adaptés au jeune public et merveilleusement bien écrits, partent et "parlent" d'expériences que le lecteur peut rencontrer dans son quotidien. Tout en lisant, on réfléchit, mais surtout on est entraîné dans un monde de rêves qui permet de sublimer ces situations, de les transformer et de se les approprier pour parvenir enfin à faire changer (parfois) la réalité. On lit ce recueil avec délice, et on en redemande.

Drakkar était un vrai pirate.
Il n'avait pas de bandeau noir sur l'oeil, ni de dent cassée. Il était plutôt musclé, de taille moyenne, d'une grande agilité et avait des yeux couleur de la Grande-Ile, pays où il était né.
On l'avait surnommé ainsi car il avait l'odeur des aventures en haute mer, des vagues se brisant sur le bois du vaisseau en de milliers de gouttelettes étincelantes, des combats acharnés contre des adversaires qui se savaient perdus d'avance et du parfum envoûtant des embruns marins, dispersés à tout vent...

Dudule était donc, bien malgré lui, un criquet triste et solitaire.
Chaque fois qu'il y avait une fête, un bal ou un banquet, le pauvre Dudule se retrouvait tout seul dans son coin, à regardez les autres, siffler, striduler, rire et chanter, alors que lui se devait de rester bouche fermée, sous peine d'être lynché par l'assemblée.
Alors Dudule, pour ne pas s'ennuyer, avait inventé une autre façon de communiquer.

Alors Pamphile fit quelque chose de terrible.Quelque chose qui allait avoir des conséquences pour la communauté, la forêt, la montagne et pour tous leurs habitants. Mais égoïste comme il était et uniquement préoccupé de son sort, il était prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Pamphile avait beau être petit, trapu et ressembler à un cow-boy descendant de cheval quand il se déplaçait - une sorte de nain de jardin déambulatoire - il se débrouillait toujours pour mettre à exécution ses plans les plus maléfiques.

- Ah bon ! parce que sinon, il va se sauver le doudou, c'est ça ? Parce que - peut-être, hein, on ne sait jamais, le doudou, il ne sait pas qu'il n'est qu'un simple doudou et qu'il se prend pour... un dada ! Oui ! Un dada ! Un doudou qui se prend pour un dada ! Ce n'est pas possible, ça ? Et donc, le doudou, il pourrait partir au grand galop... si je ne le surveille pas, hein ?

Et là, saisissant la télécommande de la télévision, il commençait d'une main à zapper sur toutes les chaînes, et de l'autre, à se tortiller une mèche de cheveux, qu'il tournicotait toujours dans le même sens comme s'il essayait de prendre son envol en agitant le plus vite possible, sur le sommet de son crâne une pale d'hélicoptère...

Quand elle se redressa, elle était verte de rage. Elle hurla comme une furie et jeta les champignons qu'elle avait mis tant de temps à cueillir. Puis elle se mit à escalader le tronc de l'arbre pour attraper les énergumènes qui avaient osé la bombarder de noisettes. Ils allaient payer très cher ce qu'ils venaient de lui faire subir !

Charlie avait tout de suite repéré que Petit-Pierre n'était pas très à l'aise et restait le plus possible collé à la peau douce et parfumée de sa maman ou dans les bras bien costauds et poilus de son papa.