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« Lettres à Washington Square » est un livre dont je serais sûrement passée à côté si je n'avais pas dû le lire dans le cadre du jury pour le Grand Prix des Lecteurs 2020 de L'Actu Littéraire. Pas en raison que la quatrième de couverture ne me tentait pas mais tout simplement parce que je trouve que sa parution est passée un peu inaperçue. Vu qu'il est sorti début février, la crise sanitaire du coronavirus n'était pas très loin, mais c'est vraiment dommage pour ce livre qui mérite d'être mis en lumière pourtant.

On commence le récit en 1989 à Ercé en Ariège, en compagnie de Zélie qui vient de perdre sa grand-mère paternelle tant aimée. Alors que l'heure est aux souvenirs, en rangeant ses affaires, elle découvre des boîtes remplies de lettre d'un certain Baptiste. C'est alors qu'elle se rend compte qu'il s'agit du père de son père Michel qui était parti courant des années 1920 en Amérique à la suite du décès de son épouse et qui n'est jamais revenu. Vient ensuite la lecture de ses lettres et la révélation de secrets familiaux longtemps enfouis…

Aussi bien l'histoire que le style d'écriture m'ont énormément plus. Doté d'une plume très délicate mais aussi très sensible, Anne Icart conte une histoire bouleversante dont je suis tombée sous le charme. Finalement, alors que je croyais ne pas forcément aimer les sagas familiales, je me rends compte que j'en aligne de plus en plus et vu leur qualité, je passe de très bons moments de lecture.

L'auteure déploie une histoire poignante à bien des égards, sans tomber dans le mièvre, en compagnie de personnages ô combien attachants. C'est un plaisir d'évoluer au fil des années avec eux. Les différentes parties du livre sont chacunes consacrées à l'un des protagonistes principaux. Vient ensuite une alternance entre le passé et le présent (fin des années 80). Ces plongées dans le temps font qu'on ressent une réelle alternance de la narration dont Anne Icart fait preuve avec du talent à profusion. Merci pour ce beau moment d'évasion notamment dans cette ville de New York qui me tient tant à coeur.

Je tiens à saluer Stan Zygart pour la beauté des couvertures du livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Lettres de Washington Square Anne Icart chez Robert Laffont #LettresdeWashingtonSquare #NetGalleyFrance
Anne Icart s'est inspirée de son histoire familiale pour donner vie à ce roman.
Zélie assiste Tine dans ses derniers instants, en fait c'est sa grand-tante . Tine c'est le coeur palpitant de la maison qui s'éteint. C'est elle qui a élevé Michel le père de Zélie, le fils de sa jumelle morte en le mettant au monde. Commence pour Zélie un douloureux travail : ranger la maison, donner ce qui peut l'être et réapprendre à occuper l'espace. Mais voilà il y a souvent là où on ne l'attend pas des secrets bien enfouis, la découverte de quatre boites pleines de lettres expédiées de New_York en sera la preuve...
Anne Icart m'a une fois plus entrainée dans son sillage. Ce n'était pas gagné d'avance car les romans épistolaires ne sont pas ma tasse de thé , la crainte de ne pouvoir franchir le pas était là palpable mais ma persévérance et la qualité de l'écriture ont fait le reste! Un beau roman au final, plein de beaux sentiments , l'émotion est là palpable, de belles relations filiales sont au rendez-vous. Une lecture agréable que je vous recommande c'est certain.
Merci aux éditions Robert Laffont pour leur confiance.
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Une histoire très poignante que nous raconte Anne Icart.
L'histoire de ce père qui après la mort de sa femme suite à son accouchement laisse son enfant dans sa belle famille et part aux Etats Unis. Pendant plus de 60 ans il va lui écrire et attendre la venue de ce fils.
J'ai été touché par ce récit et les personnages de Baptiste et Michel m'ont énormément émus.
Premier roman que je lis de cette auteur et cela a été une belle surprise. Une écriture simple et belle, avec beaux sentiments.
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Et puis, quand penses-tu? Posée à quelques reprises durant sa lecture, la réponse était invariablement : Bof… Je me suis dit que ce roman n'était pas pour lui, tout simplement. Après tout, un bandeau sur la couverture indiquait qu'il avait été finaliste du Prix Maison de la Presse 2020 et les critiques louangeuses sur Babelio achevaient d'en faire un livre à lire.
J'ai débuté avec les réticences de mon mari en tête et ma foi, je ne peux que me ranger à son avis. Il faut dire que la prémisse mettant en scène un héritier ou une héritière qui retrouve une correspondance de son parent décédé, reléguée dans des cartons depuis de nombreuses années, a abondamment été utilisée dans l'art romanesque. Un début usé à la corde, donc et le reste du récit se répète inlassablement sur le même air. Une fois établi que l'un des personnages a les yeux couleur opaline ou que son regard passe au marine lorsque contrarié, on a compris, inutile de le ressasser à tout moment. Une impression ici que l'auteur a voulu combler les lignes d'une narration qui s'essoufflait. Bref, pour résumer à la manière d'Homer Simpson : C'est plate!

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J'avais choisi ce roman parce que je trouvais le résumé et la couverture très prometteurs. J'aime bien les romans qui s'appuient sur des secrets de familles et des liens passé / présent. Je ne regrette aucunement mon choix, ce livre a été au-delà de mes attentes.
J'ai beaucoup beaucoup aimé l'écriture de l'auteur que j'ai trouvé très fluide. Je vais me dépêcher de découvrir d'autres livres de cet romancière. J'ai trouvé l'histoire très émouvante, alors oui des fois cela paraît trop pour être réaliste, mais ce n'est jamais mièvre et c'est quelque chose que j'ai particulièrement apprécié. Cela aurait pu tourner guimauve et tout gâcher.
Bref une vraie belle découverte qui fera partie des livres que j'offrirai cette année.
Merci à Robert Laffont et Netgalley pour cette belle découverte.
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Un roman qui parle d'amour filial, de déracinement, d'espoir et de pardon. Une lecture agréable, même si j'y ai trouvé parfois quelques longueurs.
En 1989, à Ercé dans les Pyrénées, Tine, la grande-tante de Zélie vient de décéder. Bouleversée par cette disparition, la jeune fille décide de rester encore quelques semaines dans la maison familiale plutôt que de rentrer à Paris avec son père, Michel. Alors qu'elle fait le tri dans les affaires de Tine, elle découvre plusieurs boîtes en carton remplies de lettres en provenance de New York, adressées à son père. Elle comprend de suite qu'elle a mis la main sur un tabou familial : l'absence de Baptiste, le père de Michel.
On entre très vite dans l'intrigue de ce roman, dont on sent, par l'écriture qu'Anne Icart s'est beaucoup investie car inspirée en partie de sa propre histoire personnelle. Plusieurs parties se succèdent, laissant la place à chacun des personnages : Zélie, Michel, Baptiste. J'ai trouvé parfois certaines longueurs, notamment dans la partie évoquant Michel, peut-être parce c'est le personnage que j'ai le moins réussi à cerner, son personnage étant entouré d'énormément de pudeur.
Un récit touchant donc, qui dégage beaucoup d'émotion sans toutefois tomber dans l'excès. Une belle lecture.
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J'ai découvert ce premier roman un peu par hasard.
Peu enthousiaste au départ, je me suis ensuite laissée allègrement embarquer dans cette histoire familiale sur plusieurs générations, qui nous mène des Pyrénées ariegoises à New-York.
L'histoire, qui tourne autour d'un secret de famille, est palpitante, les personnages sont authentiques et hauts en couleur. La plume d'Anne Icart, qui est pour moi une belle découverte, est envolée, tendre et fluide. La fin est probable, ce qui n'enlève en rien de la beauté et de l émotion.
J'ai passé un très bon moment de lecture, plein d'émotion et d'évasion, quel bonheur en cette période de confinement !
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Les Lettres de Washington square traînaient dans ma PAL depuis un certain temps. Face au choix cruel d'une nouvelle lecture, je me suis dit pourquoi pas Lettres de Washington square? Quelle belle surprise. J'ai adoré cette histoire émouvante, sensible et terrible à la fois, partiellement basée sur l'histoire familiale de l'autrice. Secret de famille et rêve américain se côtoient dans cet ouvrage que j'ai dévoré. Les personnages sont attachants ou diaboliques selon le point de vue de chacun des protagonistes. le suspens demeure jusqu'à la fin. Une belle lecture à recommander.
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Mon premier livre d'Anne Icart : je remercie Patou de m'avoir fait découvrir ce très joli roman et cette autrice toute en sensibilité ! Dans les montagnes pyrénéennes, Zélie trie les affaires de Tine sa grand-mère adorée qui vient de mourir. Elle découvre, cachées dans les tiroirs d'une vieille commode, 3 boîtes rouges remplies de lettres expédiées des Etats-Unis et adressées à son père. Elles sont toutes écrites par Baptiste, son grand-père paternel qui a fui la France après le décès de son épouse en couches, abandonnant le nouveau-né à sa famille maternelle. Ce bébé, c'est Michel, le père de Zélie, éminent gynécologue parisien. Au fil de sa lecture, Zélie va découvrir des pans entiers inconnus de la vie de son grand-père lancé à la poursuite de ce rêve américain que tant d'immigrés ont fait avec lui au début du XXème siècle. Grâce aux lettres de Baptiste, on découvre la vie de ces immigrés français mais aussi italiens et de leur adaptation à cette nouvelle culture. Mais c'est également un roman plein d'émotions basé sur les relations filiales, l'importance de la famille, l'amour et l'attachement à sa terre et à son identité culturelle. C'est une belle histoire qu'Anne Icart nous invite à découvrir à travers ses personnages attachants et sa belle écriture fluide. Quelques redites et lenteurs dans le milieu du récit, balayées par une très belle fin, toute en finesse et émotions.
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J'ai tout simplement dévoré ce roman d'Anne Icart. J'avais lu avec beaucoup de plaisir la saga Balaguère. Là, nous sommes un cran au-dessus, certainement parce que ce roman est plus intimiste. Que d'émotions, que de tendresse et que d'amour. Ce roman ne peut pas laisser indifférent. Toutes ces lettres nous retracent le New York du milieu des années 1920 à aujourd'hui et surtout, l'amour d'un père pour son fils, amour qui année après année ne faillit pas. Tout simplement superbe !
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