Un roman qui parle d'amour filial, de déracinement, d'espoir et de pardon. Une lecture agréable, même si j'y ai trouvé parfois quelques longueurs.
En 1989, à Ercé dans les Pyrénées, Tine, la grande-tante de Zélie vient de décéder. Bouleversée par cette disparition, la jeune fille décide de rester encore quelques semaines dans la maison familiale plutôt que de rentrer à Paris avec son père, Michel. Alors qu'elle fait le tri dans les affaires de Tine, elle découvre plusieurs boîtes en carton remplies de lettres en provenance de New York, adressées à son père. Elle comprend de suite qu'elle a mis la main sur un tabou familial : l'absence de Baptiste, le père de Michel.
On entre très vite dans l'intrigue de ce roman, dont on sent, par l'écriture qu'
Anne Icart s'est beaucoup investie car inspirée en partie de sa propre histoire personnelle. Plusieurs parties se succèdent, laissant la place à chacun des personnages : Zélie, Michel, Baptiste. J'ai trouvé parfois certaines longueurs, notamment dans la partie évoquant Michel, peut-être parce c'est le personnage que j'ai le moins réussi à cerner, son personnage étant entouré d'énormément de pudeur.
Un récit touchant donc, qui dégage beaucoup d'émotion sans toutefois tomber dans l'excès. Une belle lecture.