Je n'ai pas l'habitude de lire des romans noirs. Et je ne crois pas que je dérogerai désormais à cette habitude. Même si
Lonely Betty a remporté le Grand prix du roman noir français. Et malgré le joli coup de théâtre de la fin qui se veut un clin d'oeil à
Stephen King et à ses livres.
Ce n'est pas que le roman ne tienne pas la route, non. Ce n'est pas non plus que sa construction à la manière d'un puzzle ne fonctionne pas. Au contraire. Ce n'est pas que les personnages ne soient pas étoffés. Ça peut encore aller, même si on se demande si certains personnages et si certains détails sur ceux-ci sont vraiment utiles. Mais bon. On peut faire avec. Là où ça se gâche, c'est dans l'écriture elle-même. À un point tel que, ne connaissant nullement
Joseph Incardona, j'ai cherché le titre original du roman, pensant qu'il avait été traduit de l'anglais dans un bien piètre français, comme nombre de romans états-uniens qui paraissent simultanément dans plusieurs langues et dont les traductions son souvent bâclées. Je pourrais dire pire que bâclées, mais je suis polie.
Donc,
Lonely Betty, qui s'étale sur moins de 24 heures, débute le 24 décembre en après-midi pour se terminer le lendemain, jour de Noël, raconte l'histoire de Betty, dont la municipalité a décidé de souligner le centenaire. C'est aussi la petite histoire de tout ce petit monde impliqué de près ou de loin dans les préparatifs de cette fête. C'est aussi l'histoire d'un cahier que Betty remet à l'ancien chef de police. Et d'un chef de police qui sonne à la porte de
Stephen King le 25 décembre sans lui souhaiter Joyeux Noël!
Il y a tout de même de quoi me consoler : j'ai emprunté le livre à la bibliothèque. Il ne m'a coûté qu'un peu plus d'une heure de lecture.
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