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Critique de umezzu


umezzu
19 décembre 2015
Loin des enquêtes policières assez psychologiques menées par Erlendur, son héros fétiche, Indridason propose dans ce livre un thriller à l'anglo-saxonne, où paradoxalement les américains ont le mauvais rôle.

Un coup d'oeil à la date de publication du livre en islandais, 1999, explique sans doute ce grand écart entre les livres qui ont fait la renommée d'Indridason et ce roman d'aventure, très cinématographique. On se demande d'ailleurs souvent si on ne lit pas un projet de scénario de cinéma, rythmé en diable et plein de scènes d'action.

Kristin, jeune avocate engagée par le ministère des affaires étrangères islandais, se retrouve projetée par un appel de détresse de son frère, sauveteur amateur, parti en exercice sur le plus grand glacier islandais, dans une opération ultra secrète menée par une organisation américaine, hybride de la NSA et de la CIA.

Cette organisation cherche à tout prix à récupérer la carcasse d'un avion allemand qui s'est écrasé sur le glacier à la fin de la seconde guerre mondiale et qui avait disparu dans les profondeurs des séracs avant de réapparaître dernièrement.

Que contient cet avion pour que les forces spéciales américaines en viennent à ouvrir le feu et à tuer sur le paisible sol islandais ?

Kristin, traquée par des tueurs pour des raisons qu'elle ne comprend pas, va activer tous ses contacts et prendre tous les risques pour sauver son petit frère, dont elle s'est toujours sentie responsable.

Indridason se sort pas mal de ce sujet, pas banal dans sa bibliographie, en glissant au passage quelques propos anti-militaristes et en faisant la part belle à la théorie du complot.

Opération Napoléon s'avère du coup un bon divertissement qui tient la route face aux habituels auteurs de ce genre mêlant aventures, secrets historiques et complots, comme Dan Brown ou Steve Berry.
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