Sleepy Hollow

Aie, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est lent à démarrer... Je crois que je ne m'attendais pas à ça, surtout vu le nombre de pages de texte... Par contre, on dire que Irving a le sens de la description et sait installer bien confortablement une ambiance, mystérieuse à souhait... Mais franchement, heureusement que les 15 dernières pages sont intenses en action, parce que je ne suis pas certaine que je lui aurai mis trois étoiles à ce texte... Qui m'intriguait beaucoup, pourtant, moi qui est fan de l'adaptation libre qu'en a fait Burton. Bref, un texte vite lu, dont l'histoire marquera tout de même mon imaginaire...

Un tout petit ouvrage d'un peu plus de 70 pages, j'ai eu du mal à accrocher et ne garderai pas un souvenir impérissable de ces quelques pages.

J'essaierai de lire la version complète afin de me faire une idée plus précise, mais pour le moment j'en garde un avis mitigé.

La légende d'un certain cavalier sans tête m'était venue aux oreilles il y a bien longtemps et il s'agissait d'une histoire que je voulais bien entendre car elle me faisait froid dans le dos que par son nom. C'est pourquoi cette courte histoire de Washington Irving me semblait indispensable à lire.
Je dois avouer que j'ai été légèrement déçue de ne pas entendre parler de cette fameuse légende du début à la fin car je voulais réellement la découvrir, sa source.
Le climat de superstition est très agréable, cependant elle ne reste qu'une chose mentionnée sans être ressentie durant les 1/3 de cette courte histoire.
Les 20 dernières pages sont un vrai délice où vient la chose tant attendue, l'ambiance sombre et effrayante se fait enfin ressentir, et heureusement car c'est ce qu'on attend depuis le commencement de la lecture !
Je ne ressors donc pas pleinement déçue de cette lecture, seulement j'ai l'impression qu'elle commence au moment où elle finit.

J'ai choisi ce petit livre pour le classique américain du challenge multi-défi de Babélio. J'avais vu le film il y a fort longtemps et je n'en ai pas gardé de grands souvenirs.

C'est un roman très court, mais plus encore un poème en prose qui nous raconte la légende d'une petite vallée perdue près de New York dans les années 1780. Dans ce lieu retiré et endormi vit une communauté de paysans hollandais. Ichabod Crane y est instituteur et passionné par la nourriture et les histoires fantastiques. Ce type de récit est d'ailleurs très apprécié de ces sages paysans. Il s'en raconte de nombreux, mais le préféré de tous concerne le cavalier sans tête qui poursuit les passants attardés près de l'église la nuit car il cherche son chef perdu au combat lors de la guerre d'indépendance. Ichabod tombe amoureux de la belle Katrina, en fait surtout de son bel héritage, mais Brom l'enfant terrible de la vallée ne l'entend pas de cette oreille.

L'histoire est assez linéaire, mais le livre est avant tout un poème en prose qui décrit la vie à la campagne à ce moment avec un vocabulaire très riche. C'est vraiment très plaisant à lire et assez loin du film pour le peu que je m'en souvienne. La cupidité et la gourmandise du héros sont moquées, mais il n'y a pas vraiment de thématique dominante en dehors de la riche et magnifique description de la nature. Cette vallée perdue porte au rêve comme un paradis perdu.
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À la fin du 18è siècle, niché au creux du "Val Dormant", au bord de l'Hudson, une communauté puritaine d'origine hollandaise coule des jours paisibles dans un climat enchanteur. Nous suivons un instituteur itinérant, Ichabod Crane, qui s'y installe et tombe amoureux d'une riche héritière, Katrina van Tessel. Mais ce grand échalas a pour rival Brom van Blunt aussi fort que frustre.

Ne vous attendez pas à retrouver la trame du film de Tim Burton, d'éléments fantastiques ou horrifiques purs, ou même les traits de caractère des personnages. Ichabod Crane est décrit comme un homme instruit certes mais à qui le vent dans les arbres file une pétoche monstre! Katrina van Tessel, quant à elle, est une riche coquette qui papillonne de l'oeil mais qui semble aussi insipide que des salsifis à la vapeur. Il n'y a de fantastique que ce que la tradition orale a transmis, à savoir : des mythes et des légendes qui font frissonner les habitants de peur et de plaisir aussi car c'est bien connu, s'imaginer un soldat ayant pris un boulet de canon en pleine tête et qui la nuit, cherche la partie manquante de son anatomie et effraye les habitants par d'incessantes cavalcades à la sortie du cimetière en plein brouillard c'est chouette sympa.

Irving a donné à ce village un côté très vieille Europe, féérique à la Andersen ou Grimm. Il nous ballade dans ce conte à la limite du monde civilisé où ce vallon représente la frontière entre le rationnel et le merveilleux , les colons et les indiens, l'établi et l'inconnu. Rien de tel pour exacerber les sens et l'imagination, pour taquiner le bon sens et nous forcer à démêler le vrai du faux...

En fait, Washington Irving ne tenait pas tant que ça à une intrigue bien ficelée (on en a discuté, il est d'accord). L'intérêt littéraire de ce Sleepy Hollow réside pour moi dans la qualité de l'écriture et dans les nuances et la richesse apportées à l'atmosphère, à la description des décors, du paysage, des coutumes, des traditions, des moeurs et du folklore et bien sur au traitement burlesque de l'horreur.

J'ai tout de même fermé un oeil parfois, la magie apaisante du Val Dormant m'aurait elle atteinte?

Lu pour le bookclub de novembre 2021, thème ambiance Halloween. Ce thème ne m'attire pas : malgré mes racines celtes, les livres de maison hantée, de fantômes et de spectres, ne me font aucun effet, et les films sur le thème me font plus souvent rire que trembler. La faute en revient peut-être à mes études d'histoire qui m'ont fait découvrir ce que sont capables de faire les hommes dans la réalité et il y a de ces horreurs...
donc j'ai opté pour un "classique gothique" avec en mémoire le film de Tim Burton .... dont le livre est à des milliers d'années !
Cette légende de Sleepy Hollow est un "conte" de 75 pages dont les 62 premières servent à camper l'ambiance et les 7 dernières à laisser planer le doute. Je le trouve très intéressant du point de vue de la construction qui a probablement inspiré le genre cinématographique : faire monter lentement la tension, puis un "shoot" d'adrénaline (enfin, je suppose que c'est ce qu'on doit ressentir) et ensuite pouf ça retombe aussi sec. C'est très bien écrit, la langue est très agréable, ... mais ça n'a pas pris sur moi, comme d'habitude !
en bref : un classique du genre, pas de frisson mais un moment agréable avec cette écriture très soignée (1820, j'adore ce style)
Lu au format Folio 2 euros, traduit par Philippe Jaworski

Charme de cette lecture
Un tableau d'une communauté campagnarde, une légende, beaucoup de bonhomie dans la narration (un peu comme dans les contes d'Hoffmann), de l'esprit, une gourmandise dans les descriptions, et bien sûr la légende avec l'ébauche d'un frisson, pas trop fort, et à vrai dire déçu, mais avec une si jolie ironie qu'on en sort quiets et contents.

- SLEEPY HOLLOW-

Moi qui veut découvrir la littérature de l'Amérique du nord, je devais découvrir cette nouvelle qui fait partie d'une des classique de littérature américaine.

Un livre parfait pour Halloween qui veut faire peur et mystérieux... Cette nouvelle qui est en apparence longue et un peu ennuyante, nous transporte dans une fin qui nous surprend complètement et nous fait très peur. Je suis restée plusieurs jours à pensée à la fin .

Cette nouvelle nous plonge dans fait historique qui était les première ville hollandaise en Amérique qui était plonger dans une Amérique complètement stérile et encore très sauvage. On à ce cotée un peu lugubre de l'endroit même dystopique qui nous donne pas envie d'aller vivre dans ce village aux histoires de fantôme.

Les personnages sont assez intéressant et surtout l'intrigue amoureuse du professeur du village qui après nous allons comprendre qu'elle n'est pas la principal...

Je ne dis pas plus, mais c'était une nouvelle assez sympathique à découvrir ! Je le conseil pour cette période automne !

Carlaines

Une déception. J'attendais trop de ce livre à cause du film de Burton. le fantastique est très peu présent, l'atmosphère gothique quasi absente. L'histoire se centre sur Ishabold Crane et ses déboires amoureux. Il y a plus de descriptions que d'actions. Je ne conseille pas ce livre à ceux qui cherchent à retrouver l'ambiance du film. NB: La couverture de l'édition Folio 2 euros est très jolie.

"Sleepy Hollow ou La Légende du Val Dormant" est une nouvelle que je n'avais jamais vraiment eu l'intention de lire, et ce même après avoir vu le film de Tim Burton. En fin de compte, il a suffit que je me lance dans une intégrale des longs métrages d'animation de Disney pour que je récupère ce court texte sur ma liseuse. Car oui, la firme aux grandes oreilles a adaptée ce classique de la littérature américaine dans "Le Crapaud et le Maître d'École" en 1949. Ce long métrage d'animation à la particularité de conter et adapter deux histoires de la littérature américaine : "Le Vent dans les Saules" et "Sleepy Hollow".

J'ai apprécié cette lecture bien que je n'y ai trouvé rien de nouveau. Pour le coup, l'adaptation de Disney est fidèle à quelques détails mineures près. Donc, pas de surprise pour moi ici.
Par moment, les phrases à rallonge m'ont agacées, mais sinon le style est pas trop mal. On s'habitue au final.

Un classique appréciable mais pas transcendant non plus. Je comprends que Disney l'ait adapté sans problème, l'histoire n'est pas aussi sombre qu'on pourrait se l'imaginer de prime abord.