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Citations sur Vers l'autre flamme, tome 1 : Après seize mois dans l'U.. (17)

Charogne de gouvernants!
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Bakou.
Il ne faut pas s'attendre que j'exalte les sondes, que je connais, pour les avoir vues dans mon pays. Ce n'est que du pétrole, dont on ne se sert plus, de nos jours, que pour promener, sur terre et dans les airs, la putainerie de ce monde et le germe du prochain massacre universel.
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- Ce que je pense ? fait le bureaucrate. Mais je ne pense rien et je vous demande de me dire ce que je dois penser. Seulement, rappelez-le-moi tous les jours.
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La paix n'existe pour personne, en Russie, pas même pour le bureaucrate, qui passe jour et nuit à se demander s'il est bien "dans la ligne", ou s'il ne s'est pas, par hasard, déplacé d'un millimètre en se mouchant ou pendant son sommeil.
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Parallèlement à cette danse, se déchaîne sous mes yeux celle de l'arrestation en masse des opposants, petits et grands, et leurs déportations. On enlève l'homme où il se trouve : de son travail, dans la rue ou chez lui, sous les yeux de ses enfants qui crient. Aucun compte à rendre à personne. S'il y a condamnation, soyez heureux qu'on vous la communique, ainsi que le lieu de votre internement. Si le condamné se met à faire la grève de la faim, on vient lui fouiller les poches, pour voir s'il n'y a pas caché quelques morceaux de sucre, puis, on lui dit qu'il est libre de refuser les aliments et on ferme la porte. Si tel se suicide, qui peut le savoir ? Si tel autre, à Leningrad, oppose une vigoureuse résistance, on l'amène de force, on lui fracasse le crâne, puis on appelle sa femme et on lui offre cent roubles. On lui dit que son mari s'est suicidé et qu'on ne sait pas où est son cadavre.
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Alors en U.r.s.s. on poursuit les ouvriers ? On tue les amis ? Alors c'est pour ce système-là que nous voulons sacrifier notre vie, notre œuvre et notre âme ? Ah, non, par exemple ! Ou bien on réhabilitera Roussakov, ou je leur crache au visage, je rentre en Europe et crie mon témoignage d'honnête homme. Je sais crier, bon Dieu, je crierai à en ouvrir les oreilles à Staline et à sa troupe !
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Ne t'empresse pas de te réjouir, ô vermine blanche ! Pourriture qui ne peux plus rien enfanter, sinon des cataclysmes, la misère, la lâcheté, l'égoisme, l'esclavage, la débauche. Arrière, vous tous qui puez la sueur de l'exploité ! le sang des autres et vos propres excréments !

Oui, nous sommes, pour le moment, des vaincus. Oui, nous ne nous entendons pas, entre frères de combat. Mais, soyez-en certains, nous ferons toujours un seul front contre vous, les croque-morts, et sommes prêts à mourir en vous frappant de toutes nos armes.

Nous, nous avons de l'estomac pour digérer notre pourriture, puis y enfanter une vie nouvelle. Vous, vous n'en avez plus !
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