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EAN : 978B003ZJ8S1G
(30/11/-1)

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Résumé :
L'ouvrage de ce médecin est une véritable confession. Jumeau chétif d'une mère malade du coeur, il doit lutter contre la maladie dès l'enfance et sa santé ne s'améliora pas avec l'âge, au contraire ; à 49 ans, malgré tous les traitements inimaginables, il était dans un état si grave, que ses collègues perdirent tout espoir de le sauver. Sa digestion ne fonctionnait plus, il perdait ses dents, des maux de tête atroces le torturaient, des névrites l'empêchaient de dor... >Voir plus
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Selon les conceptions médicales habituelles, la maladie est une chose que l'on "attrape". Et pourtant, on n'a jamais bien compris ce que l'on "attrape" ainsi, c'est-à-dire ce qui se passe exactement lorsqu'on tombe malade. Depuis le temps où "être malade" équivalait à "être possédé d'un démon", nous sommes restés persuadés que cela nous attrape ou que nous l'attrapons. Et quand vint Pasteur qui démontra le lien existant entre les bactéries et le processus pathologique, combien il parut naturel de soutenir son affirmation comme quoi les bactéries étaient la cause de nos maladies. Nous attrapons le germe, et nous contractons la maladie. On voit clairement avec quelle aisance cette conception trouve sa place dans notre pensée conventionnelle et dans l'antique croyance qui veut que les maladies soient provoquées par des causes extérieures.
La plupart des médecins sont malheureusement atteints du respect de l'autorité et de la pensée conventionnelle ; pour cette raison, ils ont de la peine à concevoir qu'il puisse exister encore un chemin quelconque en dehors de la route battue de la pensée conventionnelle.
Je ne songe naturellement pas à nier le fait que les bactéries jouent leur rôle dans la marche d'une maladie, mais je ne puis pas me forcer à croire que les bactéries seraient la cause première d'une maladie, sans violenter ma raison. Une disposition intérieure, causée par les habitudes du sujet, doit préexister ; sans elle les bactéries sont impuissantes à déclencher une maladie. S'il en était autrement, nous serions tous malades de façon ininterrompue, car nous sommes tous en contact ininterrompu avec ces "germes de maladie".
Mais si nous sommes continuellement en contact avec des bactéries, et que néanmoins, individuellement, nous tombons rarement malades, n'est-il pas clair qu'un facteur plus puissant que les bactéries doit entrer en jeu, quelque chose qui combat les bactéries avec succès et nous protège de la maladie ?
Ce quelque chose doit être un état, une disposition corporels. Et c'est en fait un état corporel qui s'appelle : la force de résistance vive.
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Les Grecs étaient constamment pénétrés d'une plénitude du sentiment de la vie, comme cela nous arrive peut-être exceptionnellement à la vue d'un beau paysage, d'un édifice magnifique, d'un spectacle élevé, d'un tableau saisissant, ou à l'ouïe d'une harmonie émouvante. Mais la plupart d'entre nous n'attachent généralement pas plus de sentiment de la vie à leur corps que ne le fait en apparence une pomme de terre ou un chou-fleur. Au lieu de ce sentiment de la vie, nous éprouvons les douleurs et les malaises d'un état préjudiciable dont nous sommes nous-mêmes la cause et qui n'est qu'une suite inévitable de notre imprudente inconséquence : au hasard, ou plutôt guidés uniquement par l'appel de nos sens, nous absorbons la nourriture qui doit nous fournir les matériaux nécessaires à la construction du temple de notre âme.
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Je possède une recette permettant d'obtenir la force vitale de résistance, une recette qui n'a pas à craindre l'examen le plus critique. Je puis l'exprimer en trois mots : "Suivez la nature !" et mieux encore en cinq mots : "Ne dérangez pas la nature !" C'est une recette : Ne dérangez pas la nature, ne lui barrez pas le chemin ! Mais c'est en même temps une pensée. Réfléchissez à son sens, à tout ce qu'elle contient. En dehors du domaine spirituel, c'est l'idéal le plus élevé que puisse atteindre l'être humain.
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Dès l'instant de la conception déjà, la Force universelle - qu'on appellera comme on voudra sans jamais rien changer à sa nature- se met à l'oeuvre dans le corps de la mère. Cette force va multiplier, par division, les cellules de l'oeuf fécondé et jeter ainsi les bases de la croissance corporelle. Après quelque temps, cette même force commence à transformer les cellules et à leur attribuer des fonctions différenciées ; les unes doivent former les reins, d'autres le foie, d'autres encore les poumons, le coeur, etc., jusqu'à ce que le corps tout entier soit formé. Cette construction du jeune corps par multiplication de ses cellules se fait littéralement "à partir de la poussière de la terre" ; par son sang, la mère apporte à l'organisme en croissance sa nourriture ; or, cette nourriture est puisée dans le sol. Les cellules, guidées dans leur choix par la volonté de construire qui est en elles, résorbent tous les constituants qui leur sont nécessaires. C'est ainsi que le corps humain est créé à partir de la terre. C'est pourquoi les paroles de la Genèse sont vraies : Dieu a créé l'Homme à son image à partir de la poussière, et il continue à le former ainsi.
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Notre erreur consiste à croire que nous sommes des corps qui hébergent une âme ; c'est l'inverse qui est vrai : nous sommes des âmes qui possèdent le pouvoir de se créer un habitacle.
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