AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 1391 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman un peu a la down town Abbey.
L'histoire d'une famille fortunée et de ses domestiques.

J'ai eu un peu de mal a accrocher au début de l'histoire, puis l'auteure a réussi a m'emporter dans un autre temps et un autre lieu.

J'ai mis du temps a apprécier les personnages, qui sont très travaillés. Avec des caractères bien trempés pour certains, agaçants pour d'autres . Mais qui ont chacun leur personnalité particulière qui les rend attachants dans tous les cas.

L'écriture est agréable et l'histoire un peu fleur bleue, même si l'opposition des classes sociales est extrêmement bien mise en avant. C'est aussi l'histoire d'une évolution des moeurs... Parfois forcée, mais une évolution quand même.

J'ai apprécié ce roman, et je continuerai avec plaisir à lire les aventures de Marie et de sa famille.
Commenter  J’apprécie          787
Nous pénétrons dans la famille Meltzer, une riche famille qui possède une usine de filature, nous sommes en Allemagne, en 1914, à la veille de la première guerre mondiale . On va suivre les différents personnages, Johan le patriarche, le patron de l'usine, autoritaire, il est de l'ancienne école, un peu dépassé, sa femme Alicia et les trois enfants, Paul, appelé à seconder son père puis à lui succéder, Kitty et Elizabeth les deux filles, très différentes, la première est une beauté, artiste, volubile, toujours en train de parler et de rire , la seconde ne brille pas par son physique, plus en retrait et évidemment jalouse de sa soeur qui fédère tous les regards. Et puis il y a toute la horde des domestiques, chauffeur, jardinier, femmes de chambre, cuisinière, gouvernante.
On va rentrer dans les histoires d'amour, les tromperies, les bassesses, les jalousies, les rivalités des uns et des autres. Dans cette maison, il y a aussi Marie, petite orpheline, employée à la cuisine mais qui va vite prendre du galon pour se hisser au plus haut de la pyramide, elle va devenir un des personnages central de cette famille, son passé plein de zones d'ombre et celui de sa famille, liés à la famille Metzer, vont emerger peu à peu.
Dehors la guerre menace et bientôt, va venir perturber la sérénité et l'équilibre de la maison , arracher fils, maris et pères à leur famille pour les envoyer sur les champs de bataille laissant les femmes et les enfants seuls et désemparés . le premier tome s'arrête à l'aube de la guerre.
J'aime bien de temps en temps lire des sagas de ce genre, pour repartir ensuite vers des romans plus exigeants. Ces petites pauses sont salutaires et en ce début d'année plus que compliqué, j'en éprouvais le besoin.
Commenter  J’apprécie          574
le roman débute en 1913 à Augsburg en Allemagne .
La famille Meltzer vit richement grâce à la filature dirigée par le père.
Marie, une petit orpheline au caractère bien trempé fait ses débuts dans la maison familiale comme aide-cuisinière.
On se rend compte que sa naissance est entourée d'un mystère qu'elle va s'attacher à résoudre.
On y retrouve une ambiance comme à Downton Abbey sauf que les relations entre domestiques y sont moins amicales, avec plus de jalousies.
La famille Meltzer composée du père Johann, très dur; de la mère Alicia qui tient son rang avec beaucoup d'humanité quand même ; du frère Paul âgé de 26 ans peu attiré par les études; de la fille Elisabeth, jalouse de sa jolie soeur et de ses prétendants ; de Katharina très jolie et courtisée, artiste.
Évidemment, des sentiments naîtront entre des jeunes gens, des désirs de mariages d'intérêts surviendront.
Tout cela du côté allemand à la veille de la guerre.
C'est pour cette raison que j'ai choisi le livre.
On y voit une antipathie des Allemands envers les Français.
Pas question d'accepter un Français dans la famille.
Pas question de traiter des affaires avec des Français vus comme des escrocs.
Une rancune existe encore depuis la guerre de 1870.
Une originalité dans le nom qui est donné aux employés de l'usine ou aux serviteurs nommés par leur nom de famille avec un article devant. L'habitude semble être commune dans le texte tout au long du récit.
Tout ça n'empêche pas le roman d'être passionnant par le suspense créé autour de l'histoire de Marie et de son avenir.
Certains personnages sont attachants et sincères comme Paul, le fils, Marie qui ne craint rien, Katharina qui accorde plus d'importance au côté humain qu'à son rang, Alicia, la mère, très humaine et juste.
On y voit comme dans d'autres récits le côté pénible du travail dans les filatures et l'exploitation des enfants.
Une très belle lecture à l'écriture et au style élégants, avec des notes d'humour, des descriptions amusantes, de nombreuses émotions.

L'histoire se termine à la veille de la guerre en juin 1914.
Commenter  J’apprécie          500
Joli roman de 600 pages, La Villa aux étoffes nous plonge dans une Allemagne de 1913 en pleine expansion mais toujours attachée à ces traditions et à son aristocratie. Marie, notre jeune héroïne, est une orpheline au caractère bien trempé. Prenant ses fonctions de fille de cuisine dans la grande demeure d'un riche industriel et époux d'une aristocrate, la jeune fille ne s'attendais pas à découvrir les secrets de sa famille dans cette somptueuse demeure…

Difficile de ne pas comparer cette saga à la fabuleuse série anglaise Downton abbey tant Anne Jacobs nous propose un décor similaire et fascinant ainsi qu'une description du quotidien des domestiques et des maîtres de maisons aussi bien retranscrit et immersif. L'autrice nous propose une palette de personnages très intéressante et que j'ai pris beaucoup plaisir à apprendre à connaître et à suivre dans leur évolution. Bien que j'ai eu du mal à croire à la relation amoureuse principale et que les « secrets » soient très faciles à deviner, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet ouvrage qui a parfaitement réussi à me faire voyager.

La Villa aux étoffes fut une lecture vraiment plaisante et qui saura, j'en suis convaincu, ravir tous les fans de sagas familiales historiques tant le récit est immersif et sait prendre son temps pour nous décrire le quotidien d'une autre époque tout en nous tenant en haleine avec des personnages aux multiples facettes et des secrets de famille comme on les aime !
Commenter  J’apprécie          320
.. Comment se laisser piéger par un pavé? comment avaler les pages jusqu'à la dernière en un rien de temps ... c'est ce qui vient de m'arriver avec ce très beau roman d'Anne Jacobs, premier tome de sa série La villa aux étoffes.
Automne 1913, Augsbourg , une ville industrielle en pleine expansion, non loin de Munich. Marie Hofgartner franchit pour la première fois le portail de la demeure de la famille Melzer, riches industriels de la ville. Elle est la nouvelle fille de cuisine ...
Petit à petit les personnages se mettent en place La famille Melzer , les parents, Johann et Alicia, les trois enfants Paul Le fils ainé, les deux filles Elizabeth l'ainée, et Kitty la cadette aussi fine, jolie et lumineuse que sa soeur est enrobée, aux traits ingrats et d'un tempérament ombrageux.
La domesticité dirigée de main de maitre par la gouvernante Melle Schmalzler, aidée par la cuisinière hors pair Fanny Brunenmayer se compose également De Robert, le majordome, Maria Jordan la femme de chambre et d'Augusta et Esle les bonnes ..
Tout le monde est en place, le spectacle peut commencer. Il va être somptueux, amours, trahisons, confiance, rage , regrets , méchanceté , cynisme , jalousie , tout y est . Nous sommes à l'aube de la première guerre mondiale. ..
Il ne vous reste plus qu'à ouvrir le livre . Quant à moi il me faut impérativement récupérer Les filles de la Villa aux étoffes, second volet de cette saga .
Commenter  J’apprécie          290
Traduit de l'allemand par Anne-Judith Descombey

Que voilà une jolie romance qui déroule tous les clichés inhérents à ce genre :
- Les secrets de famille
- le fils de famille amoureux d'une des bonnes ( oui, la famille étant riche, il y en a plusieurs )
- La pauvre orpheline placée dans une famille bourgeoise, en l'occurrence les Melzer.
- Les amours inavouables, contrariées, voire interdites.
- La bonne société qui s'amuse et se prélasse alors que le petit peuple trime.
- etc
Mais, mais , mais...
Je me suis régalée en lisant cette histoire, eh oui, car les personnages sont attachants, la vie de tous très bien imagée, quel que soit leur position sociale, le contexte historique, nous sommes en 1914, bien décrit.
De plus, et je ne m'y attendais pas, j'ai parfait mes connaissances. Saviez-vous qu'en 1914, catholiques et protestants étaient hospitalisés dans des ailes séparées ?
Je continuerai donc cette saga historique qui attend sagement mon bon vouloir dans ma PAL.

J'en profite pour souhaiter à tous ceux qui me liront de belles fêtes de fin d'année et de belles lectures pour 2022.
Commenter  J’apprécie          272
Après avoir lu et aimé la " Saga des Cazalet", romans anglais, j'étais curieuse de lire une nouvelle saga familiale, allemande cette fois. L'histoire débute en 1913 à Ausbourgh, la famille Melzer possède une entreprise de tissus. Ils vivent dans une belle villa avec de nombreux domestiques. Au début du roman,Marie, une jeune orpheline arrivé à la villa pour se faire engager comme fille de cuisine. Elle ignore qui étaient ses parents mais on devine que ses origines sont liées à la famille Melzer.
Johann et Alicia sont les parents de 3 enfants en âge de se marier : Paul, mauvais étudiant en droit à Munich, Elisabeth, au physique un peu ingrat et jalouse, et Katharina, artiste, jolie et superficielle. La vie des domestiques rejoint la vie des maîtres. On découvre des secrets de famille, rivalités.
Cela se lit très bien, c'est plaisant, addictif. Je pense lire la suite.
Commenter  J’apprécie          150
Une lecture prometteuse mais un peu ennuyeuse. C'est bien écrit. Les objectifs de chaque personnage sont clairs et leurs émotions sont bien retranscrites.
En effet, si l atmosphère est bien dépeinte, et les personnages variés mais convenus, l intrigue est plate et sans surprise, voire banale et le décor assez nu. La lutte sociale est effleurée et superficielle. Je dois avouer que je me suis parfois ennuyée. L'histoire d'amour est entendue. Je n'ai repris qu'avec l'objectif de finir. Je ne suis pas sûre de lire la suite.
A lire si on aime les romances très classiques, prévisibles et entendues mais pas si on cherche à être un peu bousculé.
Commenter  J’apprécie          123
Fan de Downton Abbey, vous serez charmés par La Villa aux étoffes ! Ce roman nous emporte en Allemagne, en 1913, dans la demeure de la riche famille Melzer. du côté des propriétaires, le lecteur fait la connaissance de Johann, le père de famille, propriétaire de l'entreprise familiale (usine de tissus), d'Alicia, sa femme et de leurs trois enfants : Paul, l'aîné, jeune homme un peu perdu qui se révèle plus profond que prévu ; Elisabeth, vaniteuse et perfide ; Kitty, la petite soeur jolie, indépendante et rêveuse.
Du côté des domestiques, le personnage central s'avère être Marie, qui vient d'être embauchée comme fille de cuisine. Faisant face à la jalousie et à la malveillance des autres domestiques, Marie gravit peu à peu les échelons mais elle parvient surtout à découvrir les secrets entourant son passé…

Les quelques 600 pages de ce roman nous offrent leur lot de péripéties ! Outre la quête de Marie face à la vérité, nous suivons également les coulisses de la gestion d'une usine, les rivalités entre soeurs aux caractères diamétralement opposés, la rencontre avec de potentiels bons partis, bref, la vie d'une famille et de leurs employés à l'aube de la Première guerre mondiale.

Les personnages sont intéressants, aussi bien par leurs qualités que leurs défauts. J'avoue avoir une préférence pour Marie, mais aussi Paul, Kitty (qui m'a rappelé Sybil par sa modernité et sa jovialité), Alicia, la cuisinière et la gouvernante. Les autres personnages ne m'ont hélas pas particulièrement charmée !

J'ai découvert qu'au moins trois tomes suivaient cette histoire : je suis contente de pouvoir retrouver cet univers, même si à mes yeux, ce tome se suffisait à lui-même !

Une jolie histoire, bien écrite, accompagnée d'une riche galerie de personnages, tout est là pour passer un bon moment !

A lire !
Commenter  J’apprécie          120
Je suis agréablement surprise.
Je l'ai commencé sans fièvre, un peu au hasard de ma petite librairie personnelle, ma PAL, et j ai été emmenée tambour battant dans le premier tome de cette fresque familiale, totalement adepte et friande de toutes ces péripéties.
Je viens de l'achever (641 pages), et je vais derechef commencer le tome deux.
Alors oui, ce n'est pas le style de Proust, mais quel divertissement !
Il y a de l'épaisseur, des rebondissements en veux-tu en voilà, on ne s'ennuie jamais, il se passe roujours quelque chose, aucun temps mort, j'ai bien fait de faire table rase de mes préjugés débiles.
Attention, ce n'est pas un Fell good, loin de là, c'est plutôt une saga, mais une saga intelligente....
Le style y est léger et profond, c'est bien écrit.
Il m'a à certains moments fait penser à Zola ou bien à Jojo Moyes.
Non, non vraiment, à Zola....
J'ajouterai même plus, une pincée de Austen et un zeste des soeurs Brontë, sans oublier Daphné du Maurier.
Bref lisez le, vous passerez un sacré bon moment !

Ps : je vais me hâter de lire le tome 2 car la rentrée littéraire arrive à grands pas, et je n'ai pas moins de 7 livres à lire début août et début septembre, notamment le dernier Grangé, Cusset et Jaenada.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (3540) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3202 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..